Le docteur Abdoulaye Taye, candidat à la présidentielle de 2012, note que « il faut réorienter la pensée pour la réconcilier avec les dynamiques historiques à l’œuvre dans les processus humains et sociaux. L’homme a besoin aujourd’hui plus qu’hier de liberté, de dignité et de loisirs. La demande d’épanouissement cristallisée dans les droits de l’homme est de plus en plus croissante. Il est donc urgent de renouveler nos modèles de développement pour répondre aux nouvelles aspirations des populations engagées dans des processus de globalisation ».
« Cassons du vieux pour construire du nouveau ! Notre modèle fondé sur le revenu de base généralisé (RBG) est une réponse alternative et stratégique à la demande sociale, à la lutte contre la pauvreté, à la bonne gouvernance, bref au développement », note-t-il.
Son programme est porté par :
Une vision qui consiste à faire du Sénégal un pôle attractif et compétitif de développement dans la sous-région
Un concept qui consiste à enrichir les couches sociales moyennes et faibles pour déclencher une dynamique de croissance économique
Une stratégie qui consiste à créer des entreprises privées financées par un actionnariat populaire pour servir comme de véritables piliers de l’économie nationale.
RESUME PROVISOIRE DU PROGRAMME ELECTORAL DU DOCTEUR TAYE
I. BONNE GOUVERNANCE 1. Charte de bonne gouvernance des Assises Nationales Commentaire : Elle sert de cadre d’orientation générale de l’action gouvernementale
2. Distribution équitable de la santé, de l’éducation, de la justice, de la sécurité, de l’emploi, du pouvoir d’achat, des infrastructures etc. sur tout le territoire national.
Commentaire : L’équité sous-tend et oriente toute notre action. Donc cette proposition est formulée comme un principe d’orientation générale de notre action. Il y a par exemple dans la distribution de la santé des régions qui ont atteint les normes de l’OMS, donc il s’agit d’orienter les infrastructures sanitaires vers les régions dépourvues.
3. Loi contre la corruption politique
Commentaire : Nous pensons qu’offrir des billets pour la Mecque, des moutons de tabaski, 50 millions et des terrains à un lutteur, acheter des cartes d’électeur, etc. en attendant des services en retour pervertit la démocratie en empêchant l’expression libre et démocratique du suffrage des électeurs. Il faut classer et qualifier tous ces actes comme des délits par une loi pour une meilleure sécurité et une meilleure qualité démocratique du système politique.
4. Revoir les lois sur l’accès à la propriété foncière
Commentaire : Il s’agit de protéger les paysans contre l’expropriation de leurs terres mais aussi d’empêcher des spéculateurs de s’approprier indûment des titres fonciers.
5. Loi contre la mendicité
Commentaire : Il s’agit d’interdire la mendicité au Sénégal qui porte atteinte à la dignité. Pour manger, un homme ne doit pas tendre sa main. L’introduction d’un niveau bac obligatoire préserve dans les faits les jeunes de la mendicité. La loi ne concernera donc que les adultes sénégalais et les étrangers.
6. Réduction du train de vie de l’Etat
Commentaire : Il s’agit de la suppression du Senat, du Conseil Economique et Social, de certaines Agences, etc. pour épargner les ressources financières de l’Etat dans le cadre d’une unité et d’une efficacité administrative plus éprouvée.
7. Œuvrer pour la paix et l’intégrité territoriale par une meilleure politique d’intégration des Casamançais et de la Casamance dans la société et dans l’Etat sénégalais
Commentaire : Le conflit casamançais étant d’ordre économique et socioculturel, il faut intégrer le casamançais pour qu’il se sente sénégalais à part entière et représenter la Casamance dans l’Etat sur le plan économique et politique pour éviter les frustrations socioculturelles.
II. SOCIAL, CROISSANCE ECONOMIQUE ET SOLIDARITE
8. Octroyer à chaque ménage sénégalais en moyenne 50.000 F CFA par mois pour lutter contre la cherté de la vie
Commentaire : Cette somme appelée revenu de base généralisé (RBG) est le cœur de mon projet. Cet instrument est l’innovation majeure de bonne gouvernance que j’ai apportée. J’ai parlé de modèle de développement fonde sur le revenu de base généralisé. Le programme sera entièrement financé par le budget national. On n’augmente ni ne diminue le budget national. On n’a pas besoin de ressources financières supplémentaires extérieures. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se redistribue. On ne fait que redistribuer autrement le budget par des transferts indirects (hôpitaux, écoles, routes, etc.) et directs (revenus de 50.000 F), le volume du budget restant le même. Il n’y a aucun problème de financement de ce programme. Cela ne coute que 2400 à 2500 milliards de budget, ce qui est plus que possible en 2013, date d’entrée en vigueur du projet (la douane projette 1000 milliards de recettes par an à la suite de la suppression des exonérations en faveur des marabouts et autres bénéficiaires, moi je projette d’autres recettes de plus de 500 milliards). Je vais supprimer ces exonérations politiciennes injustes dès mon arrivée au pouvoir pour les récupérer et les redistribuer aux populations. Comparé à la subvention des produits de première nécessité qui a été utilisée depuis plus de 50 ans pour lutter contre la cherté de la vie, le RBG est un instrument plus juste, plus équitable et plus égalitaire. Considérons un ménage urbain de 5 membres qui dépense 200.000 F par mois pour sa nourriture et un ménage rural de 8 membres qui dépense 100.000 F pour se nourrir. Supposons que l’on supprime la TVA de 18% en guise de subvention pour baisser les prix, hypothèse extrême pour simplifier. Le ménage urbain dont le chef de famille est supposé avoir par exemple un revenu d’un million de francs par mois économise 36.000 F tandis que celui rural ne reçoit indirectement que 18.000 F. Le transfert direct de revenus permet, par contre, de renforcer le pouvoir d’achat du ménage rural (52.000 F) plus que celui urbain (32.500 F). Il permet ainsi de réduire les inégalités car celui qui consomme plus, paye plus. Enfin, sans le RBG, il est impossible de mettre en place une couverture médicale universelle. Les deux propositions sont liées.
9. Ordre de la solidarité
Commentaire : Je voudrais créer à côté de l’ordre du lion et celui du mérite un troisième ordre pour la solidarité afin de reconnaitre les contributions remarquables de certains de nos compatriotes à l’occasion des téléthons pour des maladies qui coûtent très chères, des catastrophes naturelles telles que les inondations etc.
10. 80 à 100% du dernier salaire pour la pension de retraite des enseignants du supérieur et des médecins
Commentaire : Les enseignants du supérieur et les médecins sont toujours actifs au niveau de la recherche bien après leur retraite, en témoignent les nombreux prix Nobels obtenus après la retraite. En outre ils sont aussi très recherchés compte tenu de leur rareté sur le marché international. Il faut donc les motiver à rester et à exercer dans notre pays.
11. Exonération fiscale pour la presse
Commentaire : La presse a la mission de contribuer à l’ancrage démocratique et au développement national du pays par la formation d’une opinion républicaine bien informée. Il s’agit de lui faciliter cette tâche en la soutenant par des exonérations fiscales dans le cadre d’une loi qui définit les responsabilités et les engagements de la presse.
12. Mettre fin aux délestages par la prise en charge de l’éclairage domestique par l’énergie solaire
Commentaire : Et si le soleil remplace le pétrole ! L’énergie solaire pourrait remplacer le pétrole. Sa maitrise est d’ordre stratégique. Nous voulons concentrer nos efforts sur l’énergie solaire et ne pas nous disperser. Nous sommes sous la menace du pic pétrolier (peak oil) qui de par les bouleversements qu’il entraine pourrait mettre en cause ou en péril la paix, la démocratie et l’économie au plan mondial. Son avènement est proche selon certains experts. L’Etat pourrait économiser dans le cadre de notre programme la moitié de sa facture pétrolière et les ménages la moitié de leurs factures d’électricité en renforçant leur pouvoir d’achat. Ces économies de l’Etat et une petite contribution des clients de la Senelec peuvent couvrir le financement du programme solaire qui s’élèverait entre 350 et 400 milliards.
13. Créer un fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire pour satisfaire la demande économique
Commentaire : Il s’agit de mettre en place des entreprises privées financées par les couches moyennes et faibles à travers l’instrument de l’actionnariat populaire. L’aménagement des terres dans l’agriculture, la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles, l’élevage, la pêche, l’art et la culture, les clubs professionnels dans le sport, etc. seront pris en compte dans ce fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire pour donner une impulsion à la croissance économique. Cet investissement basé sur l’actionnariat populaire permet d’éviter les nombreux déboires rencontrés par la BNDS au temps du parti socialiste et le FNPJ pendant l’alternance pour recouvrer les crédits accordés gracieusement aux militants de ces partis. Ces impairs ont abouti à la disparition de la BNDS de la carte bancaire et une léthargie financière à la FNPJ.
14. Mise en place d’une économie rurale
Commentaire : La distribution d’un pouvoir d’achat sur tout le territoire national permet à la SDE et à la SENELEC de fournir aux ruraux de l’eau à travers les forages et de l’électricité sans risques de solvabilité car il existe désormais des revenus permanents et réguliers. On injecte chaque mois des millions de francs dans les villages qui pourraient être absorbes par des salons de coiffure, de couture, des cybers, etc. En outre avec le fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire on peut impulser la transformation des produits locaux, d’où la naissance d’une industrie locale.
15. Prix pour les artistes
16. Prix pour les chanteurs religieux
17. Prix pour les sportifs
18. Prix aux meilleurs élèves et étudiants
Commentaire : La musique, l’art, le théâtre, le sport, etc. sont des secteurs qui utilisent beaucoup de jeunes, donc qui contribuent à lutter contre le chômage des jeunes. Il faut les soutenir par un prix d’un montant de dix millions de francs pour rendre leurs activités plus performantes et les secteurs plus viables. Le prix d’un montant d’un million de francs aux meilleurs élèves et étudiants constitue une motivation pour l’excellence.
III. CULTURE, SPORT, TOURISME ET SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR 19. Lutte contre la piraterie
Commentaire : Il s’agit d’inventer une politique de prix imbattables qui découragent la contrefaçon assortie de textes de lois sur la propriété individuelle.
20. Salons festivaliers
Commentaire : Ce sont des salons érigés dans les quartiers où on peut tenir des conférences religieuses, des shows à 500 ou 1000 francs l’entrée. Des jeunes et des vieux peuvent les fréquenter selon la nature de la manifestation.
21. Création de magasins culturels Commentaire : voir 19
22. Création de studios de production musicale
Commentaire : par les musiciens ou artistes à travers le fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire.
23. Création de clubs professionnels pour le sport
Commentaire : à travers le fonds d’investissement associé à l’actionnariat populaire, des jeunes des quartiers ou des localités achètent de petites actions de 1000 à 2000 F par exemple pour financer ces clubs tout en étant leurs supporters naturels.
24. Salons touristiques
Commentaire : Il s’agit de créer des salons où toute la richesse touristique très colorée du pays s’exprime et s’étale dans un espace réduit.
25. Sénégalais de l’extérieur porteurs du tourisme économique et culturel
Commentaire : Un Sénégal virtuel dans des lieux de rencontre tels que les bars et les restaurants des sénégalais de l’extérieur prépares par un bon coaching pour vendre l’image et la marque Sénégal.
26. Assurances retour pour Emigrés
Commentaire : Une prise en charge de 500.000 F par mois par exemple pendant un ou 2 ans en contrepartie d’une cotisation des sénégalais de l’extérieur qui voudraient retourner au pays pour des motifs de retraite ou simplement d’envie.
27. Bourse nationale des valeurs mobilières avec antennes à l’Etranger
Commentaire : Le problème s’est pose de trouver comment investir l’argent des émigres autrement que dans la consommation. Les antennes de la bourse nationale des valeurs mobilières à l’étranger permettent d’inciter les sénégalais de l’extérieur à acheter des actions dans les entreprises cotées avec une bonne information de proximité.
IV. EDUCATION
28. Niveau bac obligatoire
Commentaire : Avoir le niveau bac ce n’est pas avoir le bac. On laisse les élèves passer jusqu’en terminale sans les exclure. Il s’agit de relever le niveau intellectuel de la société pour l’émergence d’un citoyen capable de mieux participer au développement économique, social, culturel et démocratique de la nation sénégalaise.
29. Suppression des séries littéraires et scientifiques
Commentaire : Pour équilibrer la population des littéraires et des scientifiques nous proposons de supprimer les séries (2000 scientifiques pour 30.000 bacheliers c’est scandaleux !). Du CI en troisième il n y a pas de séries et les élèves sont moyennement bons en maths et en physique mais une fois que l’on établit les séries ils ne font plus aucun effort et ils négligent les sciences. Je souligne en passant qu’il n’existe pas de séries aux USA. Au Sénégal on est tellement habitue à notre système d’éducation de telle sorte que l’on ne peut plus imaginer du nouveau. On a des réflexes conservateurs !
30. Généralisation des collèges universitaires régionaux (CUR)
Commentaire : Il s’agira de fixer sur place dans les régions ou les départements les étudiants orientés dans les disciplines telles que l’économie, la gestion, le droit, les mathématiques, l’histoire, la géographie, les langues, etc. toute discipline dont l’enseignement ne requiert que des ordinateurs et des salles de classe. Ils pourront après la licence faire leur master et leur doctorat dans les autres universités. Les autres étudiants orientés dans des disciplines à fort coefficient d’équipement telles que la chimie, la biologie, la médecine, la physique, etc. seront regroupés dans l’axe Dakar-Bambey pour mutualiser les laboratoires.
31. Développer l’enseignement des sciences de la nature et leurs applications
Commentaire : L’avenir appartient à la science et à la technologie comme le disait feu Houphouet Boigny. Pour être un pays émergent il nous faire dans la science et la technologie. En faire une priorité !
32. Création d’une fréquence télé pour l’enseignement
Commentaire : Il s’agit de permettre aux élèves et étudiants de renforcer leurs capacités d’apprentissage par des cours et des exercices qui sont repris à des heures précises de la journée mais aussi de permettre de dispenser des cours de formation diplômante à distance.
33. Création d’un institut technologique de l’énergie solaire
Commentaire : Nous voulons à travers cet institut maitriser tous les domaines d’application de l’énergie solaire. L’énergie solaire peut remplacer le pétrole en jouant le même rôle de combustible que le pétrole dans les moteurs et autres engins. Sa maitrise est d’ordre stratégique. Voir 12.
34. Bourses de 100.000 F CFA à tous les étudiants
Commentaire : Nous sommes dans un pays pauvre, on doit octroyer la bourse à tout le monde. Les statistiques établissent que l’Etat dépense en moyenne pour chaque étudiant un million de francs. Je les remets directement à l’étudiant à raison de 100.000 F par mois pendant 10 mois sans augmenter ni diminuer le budget des universités. Les étudiants paient chaque mois 10.000 à 20.000 F comme frais de scolarité et il leur reste 90.000 à 80.000 F pour leurs besoins, ainsi on peut retirer les subventions des prestations du service social universitaire et l’université gagne plus d’argent (10 à 20 milliards par an). On rompt ainsi avec le clientélisme politique qui permettait l’instrumentalisation des centres des œuvres sociales universitaires à des fins partisanes en détournant l’argent de l’université.
35. Formation adaptée aux handicapés
Commentaire : Etre handicapé ne signifie pas être improductif dans une société. Des handicapés mis dans des conditions appropriées peuvent être plus performants que des personnes dites normales. L’histoire de Stephen W. Hawking est un exemple éloquent. Stephen W. Hawking, né le 8 janvier 1942 à Oxford, est un physicien théoricien anglais de renommée mondiale dont la carrière scientifique auréolée de distinctions s’étend sur plus de 40 ans. Une maladie nommée dystrophie neuromusculaire qui est liée à la sclérose latérale amyotrophique l’a presque littéralement paralysé au fil des ans.
V. SANTE
36. Mettre en place une couverture médicale universelle (CMU) pour un accès généralisé des populations aux soins de santé et aux médicaments
Commentaire : En octroyant à chaque citoyen un revenu mensuel de 13.500 à 14.500 F, il paie obligatoirement 3.000 F de cotisation dans une assurance. Lorsque les 12 millions de sénégalais auront paye la somme s’élèvera à 432 milliards l’année qui sera utilisée pour financer la couverture médicale universelle.
37. Utilisation, exploitation, mise en valeur et intégration de la médecine traditionnelle dans le système sanitaire moderne
Commentaire : Tout écosystème renferme en soi les équilibres nécessaires pour sa survie. Notre environnement naturel regorge de ressources médicinales thérapeutiques qui nous permettent de nous soigner de manière souvent plus performante que la médecine dite moderne. C’est pourquoi nous allons faire de la valorisation et de l’exploitation de la médecine traditionnelle des priorités.
VI. INFRASTRUCTURES, AMENAGEMENT ET ENVIRONNEMENT
38. Développement d’un réseau ferroviaire national et sous régional
Commentaire : Reconstruire des chemins de fer aux normes standard entre les grandes villes et la capitale (voire des villes de la sous-région) avec des trains rapides pour les voyageurs et pour les marchandises est une priorité pour favoriser la mobilité des citoyens et des marchandises et pour réduire les nombreux accidents de la route. Autant que Karim s’est évertué à mettre en place « Air Sénégal » autant je vais m’engager pour le réseau ferroviaire avec des partenaires étrangers.
39. Faire de l’aménagement du territoire une priorité
Commentaire : Pour prévenir les inondations et certaines catastrophes naturelles ou liées à l’action de l’homme il nous faut prêter une attention particulière à l’aménagement du territoire.
40. Recyclage des déchets
Commentaire : par la construction d’usines de retraitement des déchets ou par d’autres procédés et utiliser l’énergie obtenue à usage domestique. Le recyclage des déchets permet de nous approvisionner en énergie mais aussi d’améliorer notre cadre de vie.
VII. RECETTES BUDGETAIRES ET PAIEMENT 41. 15 à 35% de participation de l’Etat au capital des grandes sociétés privées
Commentaire : Pour pouvoir alléger les charges d’impôts et de taxes sur les entreprises, l’Etat doit diversifier ses sources de recettes. La participation de l’Etat dans le capital de certaines entreprises pourrait augmenter ses ressources financières et partant permettre d’abaisser le taux de fiscalité pour certains secteurs ciblés.
42. Mettre l’argent neuf dû à l’accroissement de la masse monétaire à la disposition des Etats
Commentaire : Chaque année, pour les besoins de la distribution et de la circulation des biens et services, la BCEAO injecte de l’argent neuf dans le circuit de la masse monétaire sous forme de crédit aux banques privées commerciales (injection de liquidités par voie d’adjudication). Cet argent appartient aux peuples et doit être remis aux Etats membres pour être redistribue directement ou indirectement aux populations. Dans tous les cas, il ne doit pas servir à enrichir des actionnaires prives. On peut l’injecter dans le fonds de revenu de base généralisé ou le fonds d’investissement par exemple.
43. Paiement électronique des impôts, taxes, assurances, etc.
Commentaire : Le paiement électronique rend visible la traçabilité des opérations en élargissant leur opérationnalité. Le villageois de Fongolemi peut, à travers son téléphone portable, payer son impôt, ses taxes, sa cotisation d’assurance sans se déplacer vers des centres urbains.
VIII. GOUVERNEMENT DE 10 MINISTRES
0. Premier Ministre
1. Ministre des Affaires étrangères (des Sénégalais de l’Extérieur, NEPAD, UA, coopération, etc…)
2. Ministre de l’Economie et des Finances (Entreprises, Industries, Commerce, artisanat, plan, etc.)
3. Ministre de l’Education
4. Ministre de la Santé
5. Ministre de l’Agriculture et de l’Economie Rurale
6. Ministre des Infrastructures, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (Equipement, Construction, Hydraulique, télécommunications, énergie, etc.)
7. Ministre de l’Intérieur (des Collectivités locales, de la communication, de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Assainissement, etc.)
8. Ministre du Tourisme, de la Culture, de la jeunesse et du Cadre de vie
9. Ministre de la justice et des Droits de l’Homme (Travail, Fonction publique, des Organisations professionnelles, des Institutions etc.)
10. Ministre des Forces Armées et du sport
Commentaire : Un gouvernement de 10 ministres permet de diminuer le train de vie de l’Etat et partant d’épargner des deniers publics. Le management de ces ministères qui regroupent plusieurs départements ministériels ne pose aucun problème (de gros ministères ont déjà existé dans le passe) et permettrait d’atteindre une unité et une efficacité administrative.
Dr. Abdoulaye Taye
Candidat à la présidentielle 2012
Enseignant à l’Université de Bambey
Initiateur du RBG-AMO
B.P. 17872 Dakar liberté
Tel : 77 413 14 49
layetaye@yahoo.fr
(Source: www.nettali.sn)
« Cassons du vieux pour construire du nouveau ! Notre modèle fondé sur le revenu de base généralisé (RBG) est une réponse alternative et stratégique à la demande sociale, à la lutte contre la pauvreté, à la bonne gouvernance, bref au développement », note-t-il.
Son programme est porté par :
Une vision qui consiste à faire du Sénégal un pôle attractif et compétitif de développement dans la sous-région
Un concept qui consiste à enrichir les couches sociales moyennes et faibles pour déclencher une dynamique de croissance économique
Une stratégie qui consiste à créer des entreprises privées financées par un actionnariat populaire pour servir comme de véritables piliers de l’économie nationale.
RESUME PROVISOIRE DU PROGRAMME ELECTORAL DU DOCTEUR TAYE
I. BONNE GOUVERNANCE 1. Charte de bonne gouvernance des Assises Nationales Commentaire : Elle sert de cadre d’orientation générale de l’action gouvernementale
2. Distribution équitable de la santé, de l’éducation, de la justice, de la sécurité, de l’emploi, du pouvoir d’achat, des infrastructures etc. sur tout le territoire national.
Commentaire : L’équité sous-tend et oriente toute notre action. Donc cette proposition est formulée comme un principe d’orientation générale de notre action. Il y a par exemple dans la distribution de la santé des régions qui ont atteint les normes de l’OMS, donc il s’agit d’orienter les infrastructures sanitaires vers les régions dépourvues.
3. Loi contre la corruption politique
Commentaire : Nous pensons qu’offrir des billets pour la Mecque, des moutons de tabaski, 50 millions et des terrains à un lutteur, acheter des cartes d’électeur, etc. en attendant des services en retour pervertit la démocratie en empêchant l’expression libre et démocratique du suffrage des électeurs. Il faut classer et qualifier tous ces actes comme des délits par une loi pour une meilleure sécurité et une meilleure qualité démocratique du système politique.
4. Revoir les lois sur l’accès à la propriété foncière
Commentaire : Il s’agit de protéger les paysans contre l’expropriation de leurs terres mais aussi d’empêcher des spéculateurs de s’approprier indûment des titres fonciers.
5. Loi contre la mendicité
Commentaire : Il s’agit d’interdire la mendicité au Sénégal qui porte atteinte à la dignité. Pour manger, un homme ne doit pas tendre sa main. L’introduction d’un niveau bac obligatoire préserve dans les faits les jeunes de la mendicité. La loi ne concernera donc que les adultes sénégalais et les étrangers.
6. Réduction du train de vie de l’Etat
Commentaire : Il s’agit de la suppression du Senat, du Conseil Economique et Social, de certaines Agences, etc. pour épargner les ressources financières de l’Etat dans le cadre d’une unité et d’une efficacité administrative plus éprouvée.
7. Œuvrer pour la paix et l’intégrité territoriale par une meilleure politique d’intégration des Casamançais et de la Casamance dans la société et dans l’Etat sénégalais
Commentaire : Le conflit casamançais étant d’ordre économique et socioculturel, il faut intégrer le casamançais pour qu’il se sente sénégalais à part entière et représenter la Casamance dans l’Etat sur le plan économique et politique pour éviter les frustrations socioculturelles.
II. SOCIAL, CROISSANCE ECONOMIQUE ET SOLIDARITE
8. Octroyer à chaque ménage sénégalais en moyenne 50.000 F CFA par mois pour lutter contre la cherté de la vie
Commentaire : Cette somme appelée revenu de base généralisé (RBG) est le cœur de mon projet. Cet instrument est l’innovation majeure de bonne gouvernance que j’ai apportée. J’ai parlé de modèle de développement fonde sur le revenu de base généralisé. Le programme sera entièrement financé par le budget national. On n’augmente ni ne diminue le budget national. On n’a pas besoin de ressources financières supplémentaires extérieures. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se redistribue. On ne fait que redistribuer autrement le budget par des transferts indirects (hôpitaux, écoles, routes, etc.) et directs (revenus de 50.000 F), le volume du budget restant le même. Il n’y a aucun problème de financement de ce programme. Cela ne coute que 2400 à 2500 milliards de budget, ce qui est plus que possible en 2013, date d’entrée en vigueur du projet (la douane projette 1000 milliards de recettes par an à la suite de la suppression des exonérations en faveur des marabouts et autres bénéficiaires, moi je projette d’autres recettes de plus de 500 milliards). Je vais supprimer ces exonérations politiciennes injustes dès mon arrivée au pouvoir pour les récupérer et les redistribuer aux populations. Comparé à la subvention des produits de première nécessité qui a été utilisée depuis plus de 50 ans pour lutter contre la cherté de la vie, le RBG est un instrument plus juste, plus équitable et plus égalitaire. Considérons un ménage urbain de 5 membres qui dépense 200.000 F par mois pour sa nourriture et un ménage rural de 8 membres qui dépense 100.000 F pour se nourrir. Supposons que l’on supprime la TVA de 18% en guise de subvention pour baisser les prix, hypothèse extrême pour simplifier. Le ménage urbain dont le chef de famille est supposé avoir par exemple un revenu d’un million de francs par mois économise 36.000 F tandis que celui rural ne reçoit indirectement que 18.000 F. Le transfert direct de revenus permet, par contre, de renforcer le pouvoir d’achat du ménage rural (52.000 F) plus que celui urbain (32.500 F). Il permet ainsi de réduire les inégalités car celui qui consomme plus, paye plus. Enfin, sans le RBG, il est impossible de mettre en place une couverture médicale universelle. Les deux propositions sont liées.
9. Ordre de la solidarité
Commentaire : Je voudrais créer à côté de l’ordre du lion et celui du mérite un troisième ordre pour la solidarité afin de reconnaitre les contributions remarquables de certains de nos compatriotes à l’occasion des téléthons pour des maladies qui coûtent très chères, des catastrophes naturelles telles que les inondations etc.
10. 80 à 100% du dernier salaire pour la pension de retraite des enseignants du supérieur et des médecins
Commentaire : Les enseignants du supérieur et les médecins sont toujours actifs au niveau de la recherche bien après leur retraite, en témoignent les nombreux prix Nobels obtenus après la retraite. En outre ils sont aussi très recherchés compte tenu de leur rareté sur le marché international. Il faut donc les motiver à rester et à exercer dans notre pays.
11. Exonération fiscale pour la presse
Commentaire : La presse a la mission de contribuer à l’ancrage démocratique et au développement national du pays par la formation d’une opinion républicaine bien informée. Il s’agit de lui faciliter cette tâche en la soutenant par des exonérations fiscales dans le cadre d’une loi qui définit les responsabilités et les engagements de la presse.
12. Mettre fin aux délestages par la prise en charge de l’éclairage domestique par l’énergie solaire
Commentaire : Et si le soleil remplace le pétrole ! L’énergie solaire pourrait remplacer le pétrole. Sa maitrise est d’ordre stratégique. Nous voulons concentrer nos efforts sur l’énergie solaire et ne pas nous disperser. Nous sommes sous la menace du pic pétrolier (peak oil) qui de par les bouleversements qu’il entraine pourrait mettre en cause ou en péril la paix, la démocratie et l’économie au plan mondial. Son avènement est proche selon certains experts. L’Etat pourrait économiser dans le cadre de notre programme la moitié de sa facture pétrolière et les ménages la moitié de leurs factures d’électricité en renforçant leur pouvoir d’achat. Ces économies de l’Etat et une petite contribution des clients de la Senelec peuvent couvrir le financement du programme solaire qui s’élèverait entre 350 et 400 milliards.
13. Créer un fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire pour satisfaire la demande économique
Commentaire : Il s’agit de mettre en place des entreprises privées financées par les couches moyennes et faibles à travers l’instrument de l’actionnariat populaire. L’aménagement des terres dans l’agriculture, la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles, l’élevage, la pêche, l’art et la culture, les clubs professionnels dans le sport, etc. seront pris en compte dans ce fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire pour donner une impulsion à la croissance économique. Cet investissement basé sur l’actionnariat populaire permet d’éviter les nombreux déboires rencontrés par la BNDS au temps du parti socialiste et le FNPJ pendant l’alternance pour recouvrer les crédits accordés gracieusement aux militants de ces partis. Ces impairs ont abouti à la disparition de la BNDS de la carte bancaire et une léthargie financière à la FNPJ.
14. Mise en place d’une économie rurale
Commentaire : La distribution d’un pouvoir d’achat sur tout le territoire national permet à la SDE et à la SENELEC de fournir aux ruraux de l’eau à travers les forages et de l’électricité sans risques de solvabilité car il existe désormais des revenus permanents et réguliers. On injecte chaque mois des millions de francs dans les villages qui pourraient être absorbes par des salons de coiffure, de couture, des cybers, etc. En outre avec le fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire on peut impulser la transformation des produits locaux, d’où la naissance d’une industrie locale.
15. Prix pour les artistes
16. Prix pour les chanteurs religieux
17. Prix pour les sportifs
18. Prix aux meilleurs élèves et étudiants
Commentaire : La musique, l’art, le théâtre, le sport, etc. sont des secteurs qui utilisent beaucoup de jeunes, donc qui contribuent à lutter contre le chômage des jeunes. Il faut les soutenir par un prix d’un montant de dix millions de francs pour rendre leurs activités plus performantes et les secteurs plus viables. Le prix d’un montant d’un million de francs aux meilleurs élèves et étudiants constitue une motivation pour l’excellence.
III. CULTURE, SPORT, TOURISME ET SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR 19. Lutte contre la piraterie
Commentaire : Il s’agit d’inventer une politique de prix imbattables qui découragent la contrefaçon assortie de textes de lois sur la propriété individuelle.
20. Salons festivaliers
Commentaire : Ce sont des salons érigés dans les quartiers où on peut tenir des conférences religieuses, des shows à 500 ou 1000 francs l’entrée. Des jeunes et des vieux peuvent les fréquenter selon la nature de la manifestation.
21. Création de magasins culturels Commentaire : voir 19
22. Création de studios de production musicale
Commentaire : par les musiciens ou artistes à travers le fonds d’investissement associé à un actionnariat populaire.
23. Création de clubs professionnels pour le sport
Commentaire : à travers le fonds d’investissement associé à l’actionnariat populaire, des jeunes des quartiers ou des localités achètent de petites actions de 1000 à 2000 F par exemple pour financer ces clubs tout en étant leurs supporters naturels.
24. Salons touristiques
Commentaire : Il s’agit de créer des salons où toute la richesse touristique très colorée du pays s’exprime et s’étale dans un espace réduit.
25. Sénégalais de l’extérieur porteurs du tourisme économique et culturel
Commentaire : Un Sénégal virtuel dans des lieux de rencontre tels que les bars et les restaurants des sénégalais de l’extérieur prépares par un bon coaching pour vendre l’image et la marque Sénégal.
26. Assurances retour pour Emigrés
Commentaire : Une prise en charge de 500.000 F par mois par exemple pendant un ou 2 ans en contrepartie d’une cotisation des sénégalais de l’extérieur qui voudraient retourner au pays pour des motifs de retraite ou simplement d’envie.
27. Bourse nationale des valeurs mobilières avec antennes à l’Etranger
Commentaire : Le problème s’est pose de trouver comment investir l’argent des émigres autrement que dans la consommation. Les antennes de la bourse nationale des valeurs mobilières à l’étranger permettent d’inciter les sénégalais de l’extérieur à acheter des actions dans les entreprises cotées avec une bonne information de proximité.
IV. EDUCATION
28. Niveau bac obligatoire
Commentaire : Avoir le niveau bac ce n’est pas avoir le bac. On laisse les élèves passer jusqu’en terminale sans les exclure. Il s’agit de relever le niveau intellectuel de la société pour l’émergence d’un citoyen capable de mieux participer au développement économique, social, culturel et démocratique de la nation sénégalaise.
29. Suppression des séries littéraires et scientifiques
Commentaire : Pour équilibrer la population des littéraires et des scientifiques nous proposons de supprimer les séries (2000 scientifiques pour 30.000 bacheliers c’est scandaleux !). Du CI en troisième il n y a pas de séries et les élèves sont moyennement bons en maths et en physique mais une fois que l’on établit les séries ils ne font plus aucun effort et ils négligent les sciences. Je souligne en passant qu’il n’existe pas de séries aux USA. Au Sénégal on est tellement habitue à notre système d’éducation de telle sorte que l’on ne peut plus imaginer du nouveau. On a des réflexes conservateurs !
30. Généralisation des collèges universitaires régionaux (CUR)
Commentaire : Il s’agira de fixer sur place dans les régions ou les départements les étudiants orientés dans les disciplines telles que l’économie, la gestion, le droit, les mathématiques, l’histoire, la géographie, les langues, etc. toute discipline dont l’enseignement ne requiert que des ordinateurs et des salles de classe. Ils pourront après la licence faire leur master et leur doctorat dans les autres universités. Les autres étudiants orientés dans des disciplines à fort coefficient d’équipement telles que la chimie, la biologie, la médecine, la physique, etc. seront regroupés dans l’axe Dakar-Bambey pour mutualiser les laboratoires.
31. Développer l’enseignement des sciences de la nature et leurs applications
Commentaire : L’avenir appartient à la science et à la technologie comme le disait feu Houphouet Boigny. Pour être un pays émergent il nous faire dans la science et la technologie. En faire une priorité !
32. Création d’une fréquence télé pour l’enseignement
Commentaire : Il s’agit de permettre aux élèves et étudiants de renforcer leurs capacités d’apprentissage par des cours et des exercices qui sont repris à des heures précises de la journée mais aussi de permettre de dispenser des cours de formation diplômante à distance.
33. Création d’un institut technologique de l’énergie solaire
Commentaire : Nous voulons à travers cet institut maitriser tous les domaines d’application de l’énergie solaire. L’énergie solaire peut remplacer le pétrole en jouant le même rôle de combustible que le pétrole dans les moteurs et autres engins. Sa maitrise est d’ordre stratégique. Voir 12.
34. Bourses de 100.000 F CFA à tous les étudiants
Commentaire : Nous sommes dans un pays pauvre, on doit octroyer la bourse à tout le monde. Les statistiques établissent que l’Etat dépense en moyenne pour chaque étudiant un million de francs. Je les remets directement à l’étudiant à raison de 100.000 F par mois pendant 10 mois sans augmenter ni diminuer le budget des universités. Les étudiants paient chaque mois 10.000 à 20.000 F comme frais de scolarité et il leur reste 90.000 à 80.000 F pour leurs besoins, ainsi on peut retirer les subventions des prestations du service social universitaire et l’université gagne plus d’argent (10 à 20 milliards par an). On rompt ainsi avec le clientélisme politique qui permettait l’instrumentalisation des centres des œuvres sociales universitaires à des fins partisanes en détournant l’argent de l’université.
35. Formation adaptée aux handicapés
Commentaire : Etre handicapé ne signifie pas être improductif dans une société. Des handicapés mis dans des conditions appropriées peuvent être plus performants que des personnes dites normales. L’histoire de Stephen W. Hawking est un exemple éloquent. Stephen W. Hawking, né le 8 janvier 1942 à Oxford, est un physicien théoricien anglais de renommée mondiale dont la carrière scientifique auréolée de distinctions s’étend sur plus de 40 ans. Une maladie nommée dystrophie neuromusculaire qui est liée à la sclérose latérale amyotrophique l’a presque littéralement paralysé au fil des ans.
V. SANTE
36. Mettre en place une couverture médicale universelle (CMU) pour un accès généralisé des populations aux soins de santé et aux médicaments
Commentaire : En octroyant à chaque citoyen un revenu mensuel de 13.500 à 14.500 F, il paie obligatoirement 3.000 F de cotisation dans une assurance. Lorsque les 12 millions de sénégalais auront paye la somme s’élèvera à 432 milliards l’année qui sera utilisée pour financer la couverture médicale universelle.
37. Utilisation, exploitation, mise en valeur et intégration de la médecine traditionnelle dans le système sanitaire moderne
Commentaire : Tout écosystème renferme en soi les équilibres nécessaires pour sa survie. Notre environnement naturel regorge de ressources médicinales thérapeutiques qui nous permettent de nous soigner de manière souvent plus performante que la médecine dite moderne. C’est pourquoi nous allons faire de la valorisation et de l’exploitation de la médecine traditionnelle des priorités.
VI. INFRASTRUCTURES, AMENAGEMENT ET ENVIRONNEMENT
38. Développement d’un réseau ferroviaire national et sous régional
Commentaire : Reconstruire des chemins de fer aux normes standard entre les grandes villes et la capitale (voire des villes de la sous-région) avec des trains rapides pour les voyageurs et pour les marchandises est une priorité pour favoriser la mobilité des citoyens et des marchandises et pour réduire les nombreux accidents de la route. Autant que Karim s’est évertué à mettre en place « Air Sénégal » autant je vais m’engager pour le réseau ferroviaire avec des partenaires étrangers.
39. Faire de l’aménagement du territoire une priorité
Commentaire : Pour prévenir les inondations et certaines catastrophes naturelles ou liées à l’action de l’homme il nous faut prêter une attention particulière à l’aménagement du territoire.
40. Recyclage des déchets
Commentaire : par la construction d’usines de retraitement des déchets ou par d’autres procédés et utiliser l’énergie obtenue à usage domestique. Le recyclage des déchets permet de nous approvisionner en énergie mais aussi d’améliorer notre cadre de vie.
VII. RECETTES BUDGETAIRES ET PAIEMENT 41. 15 à 35% de participation de l’Etat au capital des grandes sociétés privées
Commentaire : Pour pouvoir alléger les charges d’impôts et de taxes sur les entreprises, l’Etat doit diversifier ses sources de recettes. La participation de l’Etat dans le capital de certaines entreprises pourrait augmenter ses ressources financières et partant permettre d’abaisser le taux de fiscalité pour certains secteurs ciblés.
42. Mettre l’argent neuf dû à l’accroissement de la masse monétaire à la disposition des Etats
Commentaire : Chaque année, pour les besoins de la distribution et de la circulation des biens et services, la BCEAO injecte de l’argent neuf dans le circuit de la masse monétaire sous forme de crédit aux banques privées commerciales (injection de liquidités par voie d’adjudication). Cet argent appartient aux peuples et doit être remis aux Etats membres pour être redistribue directement ou indirectement aux populations. Dans tous les cas, il ne doit pas servir à enrichir des actionnaires prives. On peut l’injecter dans le fonds de revenu de base généralisé ou le fonds d’investissement par exemple.
43. Paiement électronique des impôts, taxes, assurances, etc.
Commentaire : Le paiement électronique rend visible la traçabilité des opérations en élargissant leur opérationnalité. Le villageois de Fongolemi peut, à travers son téléphone portable, payer son impôt, ses taxes, sa cotisation d’assurance sans se déplacer vers des centres urbains.
VIII. GOUVERNEMENT DE 10 MINISTRES
0. Premier Ministre
1. Ministre des Affaires étrangères (des Sénégalais de l’Extérieur, NEPAD, UA, coopération, etc…)
2. Ministre de l’Economie et des Finances (Entreprises, Industries, Commerce, artisanat, plan, etc.)
3. Ministre de l’Education
4. Ministre de la Santé
5. Ministre de l’Agriculture et de l’Economie Rurale
6. Ministre des Infrastructures, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (Equipement, Construction, Hydraulique, télécommunications, énergie, etc.)
7. Ministre de l’Intérieur (des Collectivités locales, de la communication, de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Assainissement, etc.)
8. Ministre du Tourisme, de la Culture, de la jeunesse et du Cadre de vie
9. Ministre de la justice et des Droits de l’Homme (Travail, Fonction publique, des Organisations professionnelles, des Institutions etc.)
10. Ministre des Forces Armées et du sport
Commentaire : Un gouvernement de 10 ministres permet de diminuer le train de vie de l’Etat et partant d’épargner des deniers publics. Le management de ces ministères qui regroupent plusieurs départements ministériels ne pose aucun problème (de gros ministères ont déjà existé dans le passe) et permettrait d’atteindre une unité et une efficacité administrative.
Dr. Abdoulaye Taye
Candidat à la présidentielle 2012
Enseignant à l’Université de Bambey
Initiateur du RBG-AMO
B.P. 17872 Dakar liberté
Tel : 77 413 14 49
layetaye@yahoo.fr
(Source: www.nettali.sn)