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Pas de risques de soulèvement au Sénégal, selon Moustapha Guirassy

Les risques d’un soulèvement populaire sont à écarter au Sénégal où le mode d’expression des citoyens demeure le vote, a soutenu le ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, Moustapha Guirassy.


Rédigé par leral.net le Mardi 15 Février 2011 à 13:31 | | 3 commentaire(s)|

Pas de risques de soulèvement au Sénégal, selon Moustapha Guirassy
"Non, le risque d’un soulèvement populaire n’existe pas chez nous, parce qu’il n’y a as d’oppression du peuple, ni de prisonnier politique ou de culte de la personnalité du président de la République ici", a-t-il déclaré dans un entretien paru mardi dans le quotidien privé L’Observateur.

"La parole est libre sur les ondes et dans les journaux, sans que les gens aient besoin de communiquer clandestinement sur Internet ou par SMS pour communiquer. Le débat démocratique existe bel et bien", a-t-il fait valoir.

"Des élections se tiennent dans ce pays et depuis 2000, plus personne n’entend parler de scores fleuves de 80% ou de 90% parce que les élections sont régulières et transparentes. Les résultats de sélections locales de 2009 en disent long sur la maturité et la vitalité de notre démocratie", a souligné le porte-parole du gouvernement.

Alors qu’elle était absente de l’Assemblée nationale depuis son boycott des législatives de 2007, l’opposition réunie au sein d’une coalition avait réussi à remporter en 2009 la grande majorité des municipalités du pays, y compris Dakar, lors des locales de la même année.

"Le Sénégal, ce n’est pas la Tunisie, encore moins l’Egypte, où des pouvoirs sont l’émanation de l’armée. De plus, les régimes dont vous parlez ont été en place durant vingt-cinq ans, tente ans", a par ailleurs fait observer M. Guirassy.

Des opposants au président Wade et même des observateurs et des personnalités de la société civile ont répété ces derniers jours que la situation vécue en Tunisie et en Egypte pourrait bien se tansposer au Sénégal, où finalement les populations vivent relativement les mêmes difficultés sociales dénoncées au Maghreb.

Le gouvernement sénégalais a décidé récemment de bloquer et de diminuer en même temps les prix de certaines denrées de première nécessité, une mesure interprétée comme une manière de prévenir d’éventuelles manifestations des populations déjà mécontentes des délestages récurrents depuis plusieurs mois.

Avec APS

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par SOW le 15/02/2011 16:31 | Alerter
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je ne savais pas que Guirassy c etait GRIOT DE WADE

2.Posté par BOUKI SINE le 15/02/2011 17:20 | Alerter
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CE N'EST PAS UN GOUVERNEMENT, C'EST UN ÉLEVAGE DE PERROQUET !!!
Quand Abdoulaye Wade dit : Pas de risques de soulèvement au Sénégal, tous les responsables gouvernementaux reprennent chacun à son tour, la même phrase !
Ce n'est pas un gouvernement, C'EST UN BOYS'S BAND !!!

3.Posté par amadou coumbatine diop le 15/02/2011 17:46 | Alerter
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Monsieur le ministre,
Vous affirmez de manière péremptoire qu'il n'y a pas de risque de soulévement au Sénégal. Peut être est ce ainsi que vous percevez la situation nationale du haut de votre tour comme vigile de la République.
Je ne crois pas que c'est l'avis du consommateur sénégalais qui a subi entre 2000 et 2010 une augmentation de plus de 200% des prix avant de se voir offrir une prétendue baisse qui varie entre 0,1 et 5% tout en sachant que ces augmentations n'étaient pas une conséquence de l'inflation mondiale mais une quête ivre de trésorerie d'un Etat super dépensier.
Ce n'est pas l'avis de le la mère de famille qui n'ose plus regarder une bouteille de gaz pour faire la cuisine et nourrir sa progéniture.
Ce n'est pas l'avis de l'éléve, de l'étudiant et des enseignants enfermés dans des circuits désarticulés et en mal profond de vivre.
Ce n'est pas l'avis de l'automobiliste et du transporteur privé surtout qui travaille en déficit à cause de la flambée des prix du gasoil et de l'essence.
Ce n'est pas l'avis des ménages et des entrepreneurs soumis à des coupures permanentes d'électricité que détruisent leurs matériels et les empêchent de gagner leur pain à la sueur de leur front.Au pont qu'on se demande où sont passés les milliards injectés dans la SENELEC depuis 2000.
Ce n'est pas l'avis des millions de sénégalais qui voient chaque jour signer des financements et qui se demandent l'état réel de la dette du pays et le poids réel de ce fardeau sur le dos des générations futures.
Ce n'est pas l'avis des millions de femmes et d'hommes, sans emploi, sans revenus, sans possiblité de se loger, de manger, de se vêtir, de se soigner au point que les plus téméraires choisissent la voie suicidaire de l'émigration clandestine.
Nous sommes plus de 12 millions de citoyens dont moins de 20% sont des militants de partis mais tous les sénégalais s'intéressent à la chose publique qui nous appartient collectivement..
Regarder le président WADE dans son Palais, les yeux dans les yeux, et oser lui dire qu'il n'y a pas de risque de soulévement au Sénégal n'est pas un acte patriotique et n'est pas loin du mirage du culte de la personnalité.
Promener le président WADE à travers une capitale constellée d'immeubles flambants neufs qui ne correspondent ni à l'état réel du pays, ni à la capacité réelle d'investissement des sénégalais, est une tromperie grave. Et lui, peut être ,en toute bonne foi, croit qu'il est entrain de bâtir le plus beau pays du monde alors qu'il gouverne un peuple misérable et frustré.
L'Etat est une fiction, une construction juridique dont se dote une société organisée, dans le cadre d'une Nation, pour sa sauvegarde et sa construction.L'Etat n'appartient à personne même pas à ceux qui commettent le délit de CAPTURE D'ETAT et qui s'en croient propriétaires comme hier messieur SBen Ali et Moubarak.
Où sont les laudateurs qui leur faisent croire qu'il étaient les meilleurs chefs dans les meilleurs pays?
Où sont leurs gardes prétoriennes qui arrétaient, emprisonnaient, voire massacraient tous ceux qui avaient le courage de les dénoncer?
Dire que le peuple d'un pays ne peut pas se soulever est d'une cécité criminelle.
Un peuple fatigué est comme un fauve. Et la réalité est que les peuples n'ont plus peur .Ils ont compris que le Pouvoir leur appartient. Le peuple est maintenant conscient que le tenant du pouvoir n'en est qu'un simple délégataire révocable s'il ne remplit pas sa mission ou s'il trahit son serment.
Un parent trés proche me disait que la fonction la plus difficile dans un gouvernement c'est d'en être port-parole car on finit par se muer en avocat du diable.
Monsieur le ministre, au Sénégal, tout est possible.
Vous voyez, monsieur le ministre, je n'ai pas parlé de la bénédiction des saints qui protégent notre pays et notre peuple.Je n'ai pas évoqué les assises nationales. Je n'ai pas argumenté sur la problématique de la candidature. Je n'ai pas évoqué les détournements de deniers publics.Je ne me suis pas navré de la désacralisation de nos institutions.
J'ai simplement parlé du Sénégal que je vis, que je côtoie chaque jour et qui est au bord de l'explosion.
Je crois qu'il serait plus honnête de dire toute la vérité au président WADE et surtout de procéder à une relecture objective de notre vie nationale en nous demandant, sans passion :
DANS QUEL ETAT LE PRESIDENT WADE VA LAISSER LE SENEGAL.?
Coumbatine

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