"Non, le risque d’un soulèvement populaire n’existe pas chez nous, parce qu’il n’y a as d’oppression du peuple, ni de prisonnier politique ou de culte de la personnalité du président de la République ici", a-t-il déclaré dans un entretien paru mardi dans le quotidien privé L’Observateur.
"La parole est libre sur les ondes et dans les journaux, sans que les gens aient besoin de communiquer clandestinement sur Internet ou par SMS pour communiquer. Le débat démocratique existe bel et bien", a-t-il fait valoir.
"Des élections se tiennent dans ce pays et depuis 2000, plus personne n’entend parler de scores fleuves de 80% ou de 90% parce que les élections sont régulières et transparentes. Les résultats de sélections locales de 2009 en disent long sur la maturité et la vitalité de notre démocratie", a souligné le porte-parole du gouvernement.
Alors qu’elle était absente de l’Assemblée nationale depuis son boycott des législatives de 2007, l’opposition réunie au sein d’une coalition avait réussi à remporter en 2009 la grande majorité des municipalités du pays, y compris Dakar, lors des locales de la même année.
"Le Sénégal, ce n’est pas la Tunisie, encore moins l’Egypte, où des pouvoirs sont l’émanation de l’armée. De plus, les régimes dont vous parlez ont été en place durant vingt-cinq ans, tente ans", a par ailleurs fait observer M. Guirassy.
Des opposants au président Wade et même des observateurs et des personnalités de la société civile ont répété ces derniers jours que la situation vécue en Tunisie et en Egypte pourrait bien se tansposer au Sénégal, où finalement les populations vivent relativement les mêmes difficultés sociales dénoncées au Maghreb.
Le gouvernement sénégalais a décidé récemment de bloquer et de diminuer en même temps les prix de certaines denrées de première nécessité, une mesure interprétée comme une manière de prévenir d’éventuelles manifestations des populations déjà mécontentes des délestages récurrents depuis plusieurs mois.
Avec APS
"La parole est libre sur les ondes et dans les journaux, sans que les gens aient besoin de communiquer clandestinement sur Internet ou par SMS pour communiquer. Le débat démocratique existe bel et bien", a-t-il fait valoir.
"Des élections se tiennent dans ce pays et depuis 2000, plus personne n’entend parler de scores fleuves de 80% ou de 90% parce que les élections sont régulières et transparentes. Les résultats de sélections locales de 2009 en disent long sur la maturité et la vitalité de notre démocratie", a souligné le porte-parole du gouvernement.
Alors qu’elle était absente de l’Assemblée nationale depuis son boycott des législatives de 2007, l’opposition réunie au sein d’une coalition avait réussi à remporter en 2009 la grande majorité des municipalités du pays, y compris Dakar, lors des locales de la même année.
"Le Sénégal, ce n’est pas la Tunisie, encore moins l’Egypte, où des pouvoirs sont l’émanation de l’armée. De plus, les régimes dont vous parlez ont été en place durant vingt-cinq ans, tente ans", a par ailleurs fait observer M. Guirassy.
Des opposants au président Wade et même des observateurs et des personnalités de la société civile ont répété ces derniers jours que la situation vécue en Tunisie et en Egypte pourrait bien se tansposer au Sénégal, où finalement les populations vivent relativement les mêmes difficultés sociales dénoncées au Maghreb.
Le gouvernement sénégalais a décidé récemment de bloquer et de diminuer en même temps les prix de certaines denrées de première nécessité, une mesure interprétée comme une manière de prévenir d’éventuelles manifestations des populations déjà mécontentes des délestages récurrents depuis plusieurs mois.
Avec APS