Le Sénégal continue de perdre plusieurs milliards de francs Cfa à cause de la porosité de ses frontières maritimes. La pêche illégale et non règlementée (Inn) fait perdre à elle seule, au pays près de 150 milliards de francs Cfa. Et, les autorités étatiques peinent à appliquer convenablement les lois sur l’organisation de la pêche dans ses eaux maritimes. En plus de ces difficultés, préconise-t-on, l’Etat devra faire face à d’autres défis comme le terrorisme maritime qui s’installe de plus en plus dans l’espace maritime.
Selon l’Amiral Alioune Moussa Sow, Secrétaire général de Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sureté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar) qui présidait la cérémonie d’ouverture d’une formation de deux jours destinée aux professionnels des médias, les effets de la globalisation et d’une maritimisation croissante du monde ont contribué conjointement à exacerber cette situation d‘insécurité. Ce, explique-t-il, en étendant le champ des possibilités, ainsi que les rayons d’actions d’acteurs étatiques, surtout non étatiques, animés par des mauvaises intentions.
Cette situation est également favorisée par des difficultés de contrôler les mers et les frontières maritimes qui sont très poreuses. « Depuis la fin de la guerre froide, force est de constater que le paradigme de sécuritaire a profondément changé sur l’échiquier international au regard de l’émergence des menaces non conventionnelles et difficile à éradiquer. Parce que, très souvent diffuse. On n’arrive pas à identifier l’ennemi.
Les espaces maritimes n’échappent à cette nouvelle donne dans la mesure où l’insécurité, le désordre et l’insalubrité existent de plus en plus, au point de les familiariser dans certaines parties du monde en zone de non droit, dont le contrôle suscite des convoitises, nourrissant des ambitions aussi diverses que variées », a-t-il relevé.
Avant de souligner que les menaces qui pèsent sur l’économie maritime des Etats sont très souvent imprévisibles et asymétriques. Toutefois, il assure que le l’Etat du Sénégal a pris la pleine mesure des enjeux de la mer notamment, au plan géostratégique et socio-économique. Mais aussi, des défis qui impliquent la nécessité de gérer l’espace maritime dans une approche multisectorielle.
« Les autorités sont soucieuses de la sécurisation de l’espace maritime. Surtout pour un pays comme le Sénégal dans le contexte offshore qui prédomine, aujourd’hui. L’offshore, c’est une nouveauté, porteur d’espérance. Mais, cela pose également un autre problème. Et, avec le développement de l’offshore, l’insécurité se développe », a-t-il regretté.
O WADE Leral
Selon l’Amiral Alioune Moussa Sow, Secrétaire général de Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sureté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar) qui présidait la cérémonie d’ouverture d’une formation de deux jours destinée aux professionnels des médias, les effets de la globalisation et d’une maritimisation croissante du monde ont contribué conjointement à exacerber cette situation d‘insécurité. Ce, explique-t-il, en étendant le champ des possibilités, ainsi que les rayons d’actions d’acteurs étatiques, surtout non étatiques, animés par des mauvaises intentions.
Cette situation est également favorisée par des difficultés de contrôler les mers et les frontières maritimes qui sont très poreuses. « Depuis la fin de la guerre froide, force est de constater que le paradigme de sécuritaire a profondément changé sur l’échiquier international au regard de l’émergence des menaces non conventionnelles et difficile à éradiquer. Parce que, très souvent diffuse. On n’arrive pas à identifier l’ennemi.
Les espaces maritimes n’échappent à cette nouvelle donne dans la mesure où l’insécurité, le désordre et l’insalubrité existent de plus en plus, au point de les familiariser dans certaines parties du monde en zone de non droit, dont le contrôle suscite des convoitises, nourrissant des ambitions aussi diverses que variées », a-t-il relevé.
Avant de souligner que les menaces qui pèsent sur l’économie maritime des Etats sont très souvent imprévisibles et asymétriques. Toutefois, il assure que le l’Etat du Sénégal a pris la pleine mesure des enjeux de la mer notamment, au plan géostratégique et socio-économique. Mais aussi, des défis qui impliquent la nécessité de gérer l’espace maritime dans une approche multisectorielle.
« Les autorités sont soucieuses de la sécurisation de l’espace maritime. Surtout pour un pays comme le Sénégal dans le contexte offshore qui prédomine, aujourd’hui. L’offshore, c’est une nouveauté, porteur d’espérance. Mais, cela pose également un autre problème. Et, avec le développement de l’offshore, l’insécurité se développe », a-t-il regretté.
O WADE Leral