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Vendredi 1 Juin 2012

[Photos exclusives] Cheikh Amar risque gros...


L’homme d’affaires, Cheikh Amar est cité dans un audit interne à l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). Il fait l’objet d’une mise en demeure pour le remboursement d’un montant global de huit milliards deux millions (8.200.000) francs CFA. Un montant que l’homme d’affaires très proche de l’ancien régime a pu amasser grâce à un décret qui fait entorse aux règles d’affectations des ressources financières publiques et dans le cadre d’une transaction de deux immeubles.



[Photos exclusives] Cheikh Amar risque gros...
Selon le quotidien Enquête, Cheikh Amar a déjà empoché 97,4% des sommes pour la construction des deux immeubles qui sont au stade des fondations (voir photos).

Dans un document que le journal s’est procuré le journal, il est mentionné les dates de payements qui montrent que le premier immeuble est entièrement payé. En effet, la Sonatel a viré le 3 mars 2011 dans un compte de la BSIC de l’agence régulatrice 3,5 milliards de F Cfa. Le 26 mai 2011 s’est fait le premier virement dans les comptes de Touba Real Estate (TSE de Cheikh Amar) de 1,5 milliard. Les deux milliards restants ont été versés en 4 traites comme l’a rapporté M. Sall, directeur de l’ARTP. La première est versée le 26 mai 2011. Les autres le 26 juillet, 26 août et 26 septembre. Toujours dans le document, il est notifié que « tous les paiements ont été faits directement au vendeur (pas devant notaire) ».

[Photos exclusives] Cheikh Amar risque gros...
Concernant le deuxième immeuble, un virement de 1,5 milliard a d’abord été fait à Amar Holding sous la signature de l’agent comptable particulier (ACP). Les 9 août et 5 octobre 2011, respectivement 250 millions et 125 millions ont été donnés à la société de M. Amar toujours sous la signature de M. l’ACP. Suivront des traites de 675 millions pour le paiement de 2,7 milliards à échéance du 15 septembre, 15 novembre 2011, des 5 avril et 5 mai 2012. Et comme pour le premier immeuble, ‘tous les paiements ont été faits directement au vendeur », c’est-à-dire pas devant un notaire.

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