Patrice Evra n’est plus le bienvenu au Vélodrome. Mis à pied par l’OM après avoir asséné un coup de pied à un supporter phocéen jeudi en marge de la rencontre de Ligue Europa perdue sur la pelouse du Vitoria Guimaraes (1-0), le latéral gauche a fait l’objet de slogans hostiles du public marseillais dimanche pendant le match face à Caen (5-0).
Mais «Tonton Pat» a reçu un soutien pour le moins inattendu. Pierre Ménès, au sujet duquel il avait déclaré en 2013, lors de sa fameuse interview "règlements de compte" dans Téléfoot : "Le jour où il arrivera à faire huit jongles, j'arrête ma carrière", a ainsi pris sa défense lors du Canal Football Club.
"Je voudrais savoir comment c’est possible de se taper 28 heures de bus pour aller au Portugal insulter des joueurs de ton équipe, a-t-il d’abord déclaré. Je vais vous prendre un exemple très précis et très personnel, même si, encore une fois, je n’admets pas ce qu’a fait Evra."
Que ces supporters soient bannis de stade
"Si quelqu’un dans le public me dit: «Gros porc, rends tes organes et crève», je ne suis pas sûr que je ne vais pas lui mettre ma main dans la gueule. Après, j’aurais certainement eu tort de le faire mais je ne suis pas sûr de garder mes nerfs. Evra a été traité de singe par ces supporters, ce n’est pas tolérable non plus. Que ces supporters soient bannis de stade, ça me paraît être la moindre des choses", a ainsi tonné le très clivant consultant de Canal+.
Problème : personne, sauf Ménès, dont la source serait "un membre du club", ne peut corroborer ces propos racistes, jamais mentionnés par le club ni le joueur, comme l’a confirmé sur Twitter Mathieu Grégoire, envoyé spécial du journal L’Equipe à Marseille: "Joueurs, membres de la sécurité, supporters réinterrogés ce soir: personne n'a entendu le moindre cri de singe ou le mot singe à l'encontre d'Evra."
Football.fr
Mais «Tonton Pat» a reçu un soutien pour le moins inattendu. Pierre Ménès, au sujet duquel il avait déclaré en 2013, lors de sa fameuse interview "règlements de compte" dans Téléfoot : "Le jour où il arrivera à faire huit jongles, j'arrête ma carrière", a ainsi pris sa défense lors du Canal Football Club.
"Je voudrais savoir comment c’est possible de se taper 28 heures de bus pour aller au Portugal insulter des joueurs de ton équipe, a-t-il d’abord déclaré. Je vais vous prendre un exemple très précis et très personnel, même si, encore une fois, je n’admets pas ce qu’a fait Evra."
Que ces supporters soient bannis de stade
"Si quelqu’un dans le public me dit: «Gros porc, rends tes organes et crève», je ne suis pas sûr que je ne vais pas lui mettre ma main dans la gueule. Après, j’aurais certainement eu tort de le faire mais je ne suis pas sûr de garder mes nerfs. Evra a été traité de singe par ces supporters, ce n’est pas tolérable non plus. Que ces supporters soient bannis de stade, ça me paraît être la moindre des choses", a ainsi tonné le très clivant consultant de Canal+.
Problème : personne, sauf Ménès, dont la source serait "un membre du club", ne peut corroborer ces propos racistes, jamais mentionnés par le club ni le joueur, comme l’a confirmé sur Twitter Mathieu Grégoire, envoyé spécial du journal L’Equipe à Marseille: "Joueurs, membres de la sécurité, supporters réinterrogés ce soir: personne n'a entendu le moindre cri de singe ou le mot singe à l'encontre d'Evra."
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