Depuis son congrès tenu cette année à Thiès, le Parti de l’indépendance et du travail a enregistré une « alternance » : Amath Dansokho, qui en était le secrétaire général, a cédé son fauteuil à Maguette Thiam. Tous deux « combattent » ensemble depuis longtemps. Maguette Thiam ,pour sa part, semble avoir été pris au piège par la proposition, entérinée, de faire de son prédécesseur le « président d’honneur » du Pit. Du « j’en sors, mais j’y reste ». Dansokho fait ombrage à Maguette Thiam. Car, il s’est non seulement imposé comme le leader charismatique vivant du Pit, mais continue d’être la figure de proue de cette formation politique au sein de l’opposition réunie dans la coalition Benno. Les leaders de celle-ci continuent à tenir leurs réunions à son domicile. S’il est vrai que Dansokho est devenu moins bruyant, son successeur est encore loin de ses prises de position tranchées. Est-ce dû à un manque de charisme du mathématicien Maguette Thiam ? En tout cas, bien des militants du Pit ne cachent pas que Dansokho, n’est pas facile à remplacer. Il s’y ajoute qu’il s’est fait aménager une place de choix dans l’organigramme du Pit, née des flancs du Parti africain pour l’indépendance, que dirigeait feu Majmouth Diop.
La Redaction xibar.net
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