La liste des journalistes convoqués à la Dic s’allonge. Après Thierno Talla et Daouda Thiam de L’As, El Malick Seck de 24 Heures Chrono, Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir communication, Mame Saye Diop de Week-end Magazine, fera face aux limiers de la Dic, ce matin. Elle doit se présenter à la Brigade des affaires générales (Bag) sise au Bloc des Madeleines, suite à une plainte de l’ex-ministre Aïda Mbodj relative à un article intitulé : «Les dessous de Aïda Mbodj» dans le dernier numéro du magazine Week-end et portant sur la 3e vice-présidente de l’Assemblée nationale.
Mardi dernier, Mme Mbodji avait pesté qu’«elle avait eu envie de tuer Madiambal Diagne».
Ce qui était un regret devient une menace, car la 3e vice-présidente de l’Assemblée nationale poursuit : «Si la Police ne réagit pas, je règlerai mes comptes avec lui.». Menace prise très au sérieux par M. Diagne qui, à son tour, a porté plainte auprès du procureur avec les copies jointes des articles de presse traitant de cette menace. Alors, dans la soirée d’hier, la convocation de l’auteur de l’article incriminé est tombée.
Mais, le Comité de défense et de protection des journalistes (Cdpj) estime que la Police doit avoir la même célérité en auditionnant la députée libérale. Ce, d’autant que Madiambal Diagne a fait confiance à la Justice en portant plainte contre les menaces de mort proférées par Mme Mbodji à son encontre. Ibrahima K. Ndiaye, porte-parole du Cdpj, met en garde contre toute «justice à double vitesse».
hamath@lequotidien.sn
Mardi dernier, Mme Mbodji avait pesté qu’«elle avait eu envie de tuer Madiambal Diagne».
Ce qui était un regret devient une menace, car la 3e vice-présidente de l’Assemblée nationale poursuit : «Si la Police ne réagit pas, je règlerai mes comptes avec lui.». Menace prise très au sérieux par M. Diagne qui, à son tour, a porté plainte auprès du procureur avec les copies jointes des articles de presse traitant de cette menace. Alors, dans la soirée d’hier, la convocation de l’auteur de l’article incriminé est tombée.
Mais, le Comité de défense et de protection des journalistes (Cdpj) estime que la Police doit avoir la même célérité en auditionnant la députée libérale. Ce, d’autant que Madiambal Diagne a fait confiance à la Justice en portant plainte contre les menaces de mort proférées par Mme Mbodji à son encontre. Ibrahima K. Ndiaye, porte-parole du Cdpj, met en garde contre toute «justice à double vitesse».
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