Mamadou Diouf, professeur d’histoire à Columbia University (New York aux États-Unis), recadre les pourfendeurs du nouveau régime du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Analysant hier, dimanche 2 juin, l’actualité nationale, marquée par des critiques de plus en plus nourries contre la gestion du tandem Diomaye-Sonko, lors de son passage dans l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée), l’historien sénégalais à l’université Columbia a estimé que ces jugements ne s’inscrivent pas dans la règle des 100 premiers jours.
Laquelle règle voudrait, selon lui, qu’on laisse aux nouveaux gouvernants, un délai de 3 mois pour implémenter les bases de leur politique de gestion. « Les actes que pose Ousmane Sonko, je les apprécie positivement, pour le moment. Il est en train de jouer son rôle de chef de gouvernement», a-t-il défendu, avant d’ajouter.
«L’autre jour, j’ai entendu dire qu’il y a de l’amateurisme dans leur manière de faire, qu’il y a de temps en temps des superpositions entre le rôle de Président et celui de Premier ministre. C’est tout à fait normal ! Ils viennent de commencer, il y a à peine deux mois. Donc qu’il y ait de l’amateurisme, il faut s’y attendre. Il va y avoir de l’amateurisme et des erreurs.»
Poursuivant son analyse, le professeur Mamadou Diouf en a aussi profité pour conseiller les nouvelles autorités, notamment le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à « comprendre qu’ils peuvent faire des erreurs, mais qu’ils aient le courage de rectifier après ».
« Un nouveau gouvernement ne peut pas d’un seul coup faire tout de la meilleure des manières possibles. L’apprentissage est aussi un mécanisme qui permet la formation», a-t-il lancé, avant de faire remarquer à l’endroit des Sénégalais qui pensent que le binôme Diomaye-Sonko va tout changer d’un coup de baguette magique : « Je ne pense pas que le Président Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le Pastef, vont régler nos problèmes. Les problèmes vont être réglés par les Sénégalais, qui vont engager un dialogue avec les gouvernants qu’ils se sont choisis, pour appliquer la politique sur laquelle ils ont été élus».
Sudquotidien.sn
Analysant hier, dimanche 2 juin, l’actualité nationale, marquée par des critiques de plus en plus nourries contre la gestion du tandem Diomaye-Sonko, lors de son passage dans l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée), l’historien sénégalais à l’université Columbia a estimé que ces jugements ne s’inscrivent pas dans la règle des 100 premiers jours.
Laquelle règle voudrait, selon lui, qu’on laisse aux nouveaux gouvernants, un délai de 3 mois pour implémenter les bases de leur politique de gestion. « Les actes que pose Ousmane Sonko, je les apprécie positivement, pour le moment. Il est en train de jouer son rôle de chef de gouvernement», a-t-il défendu, avant d’ajouter.
«L’autre jour, j’ai entendu dire qu’il y a de l’amateurisme dans leur manière de faire, qu’il y a de temps en temps des superpositions entre le rôle de Président et celui de Premier ministre. C’est tout à fait normal ! Ils viennent de commencer, il y a à peine deux mois. Donc qu’il y ait de l’amateurisme, il faut s’y attendre. Il va y avoir de l’amateurisme et des erreurs.»
Poursuivant son analyse, le professeur Mamadou Diouf en a aussi profité pour conseiller les nouvelles autorités, notamment le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à « comprendre qu’ils peuvent faire des erreurs, mais qu’ils aient le courage de rectifier après ».
« Un nouveau gouvernement ne peut pas d’un seul coup faire tout de la meilleure des manières possibles. L’apprentissage est aussi un mécanisme qui permet la formation», a-t-il lancé, avant de faire remarquer à l’endroit des Sénégalais qui pensent que le binôme Diomaye-Sonko va tout changer d’un coup de baguette magique : « Je ne pense pas que le Président Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le Pastef, vont régler nos problèmes. Les problèmes vont être réglés par les Sénégalais, qui vont engager un dialogue avec les gouvernants qu’ils se sont choisis, pour appliquer la politique sur laquelle ils ont été élus».
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