Après la saisie record de plus d'une tonne de cocaïne, c’est au tour de l’alcool de couler à flots sur les quais du port de Dakar. En effet, des centaines de cartons de bouteilles de whisky, de champagne, de liqueur et de vin d’une valeur de près de 100 millions de nos francs, ont été saisis par la Douane. Ces bouteilles d’alcool de luxe avaient été dissimulées dans un conteneur « fourre-tout », renfermant officiellement des matelas, des vélos, des cuisinières et autres objets usagés. Une dissimulation dévoilée par un renseignement selon lequel un conteneur en provenance de France et contenant des bouteilles d’alcool, était en passe d’être enlevé du Port de Dakar.
La découverte a été effectuée le samedi 10 août dernier, c’est-à-dire la veille de la Tabaski, une période durant laquelle le flux de conteneurs s’accroît à un rythme soutenu. Informés, les douaniers se sont vite engouffrés dans les entrailles des terminaux pour localiser, identifier et intercepter le conteneur signalé.
A l’intérieur, il y avait de quoi enivrer toute la population du Sénégal puisque des milliers de bouteilles de marques Martini, Campari, Apéro, Pastis 51, Hennessy, Cognac, Johnnie Walker et autres (voir photo) ont été frauduleusement découvertes. Pis, il s’agissait de produits dont les importations parallèles sont interdites au Sénégal puisque sous protection des distributeurs agréés. Et si des commerçants et transitaires s’activent dans l’importation, le trafic et la contrebande de l’alcool de luxe, c’est parque ces produits rapportent près de…500 % de bénéfices, nous souffle-t-on.
Mieux, l’alcool est l’un des rares produits importés dont les droits de douane s’élèvent 150 %. Des taxes élevées ayant pour but de décourager l’importation légale et l’abus de consommation. Peine perdue ! Or aussi bien pour l’importation autorisée par les distributeurs que pour la contrebande, l’alcool de luxe est un éternel business très lucratif dans un pays comme le Sénégal, dont les habitants sont pourtant musulmans à... 95 %.
Cherchez l’erreur ! En tout cas, cet important coup de filet « alcoolique » aurait bien pu ne jamais se produire si les éléments de la Douane n’avaient pas fait preuve d’efficacité et de professionnalisme ces derniers temps, où ils ont redoublé d’efforts sur le renseignement et le contrôle des conteneurs « fourre-tout » qui constituent le groupage de toutes les tentations frauduleuses. Au niveau du Port, « Le Témoin » a appris que les douaniers poursuivent leur enquête afin de mettre la main sur les commerçants et transitaires impliqués de près ou de loin, dans cette importation illégale d’alcools de luxe.
Après la cocaïne, les liqueurs…, il y a assurément une véritable entreprise de déstructuration de notre jeunesse. Mais heureusement que les gabelous veillent au grain !
Le Témoin
La découverte a été effectuée le samedi 10 août dernier, c’est-à-dire la veille de la Tabaski, une période durant laquelle le flux de conteneurs s’accroît à un rythme soutenu. Informés, les douaniers se sont vite engouffrés dans les entrailles des terminaux pour localiser, identifier et intercepter le conteneur signalé.
A l’intérieur, il y avait de quoi enivrer toute la population du Sénégal puisque des milliers de bouteilles de marques Martini, Campari, Apéro, Pastis 51, Hennessy, Cognac, Johnnie Walker et autres (voir photo) ont été frauduleusement découvertes. Pis, il s’agissait de produits dont les importations parallèles sont interdites au Sénégal puisque sous protection des distributeurs agréés. Et si des commerçants et transitaires s’activent dans l’importation, le trafic et la contrebande de l’alcool de luxe, c’est parque ces produits rapportent près de…500 % de bénéfices, nous souffle-t-on.
Mieux, l’alcool est l’un des rares produits importés dont les droits de douane s’élèvent 150 %. Des taxes élevées ayant pour but de décourager l’importation légale et l’abus de consommation. Peine perdue ! Or aussi bien pour l’importation autorisée par les distributeurs que pour la contrebande, l’alcool de luxe est un éternel business très lucratif dans un pays comme le Sénégal, dont les habitants sont pourtant musulmans à... 95 %.
Cherchez l’erreur ! En tout cas, cet important coup de filet « alcoolique » aurait bien pu ne jamais se produire si les éléments de la Douane n’avaient pas fait preuve d’efficacité et de professionnalisme ces derniers temps, où ils ont redoublé d’efforts sur le renseignement et le contrôle des conteneurs « fourre-tout » qui constituent le groupage de toutes les tentations frauduleuses. Au niveau du Port, « Le Témoin » a appris que les douaniers poursuivent leur enquête afin de mettre la main sur les commerçants et transitaires impliqués de près ou de loin, dans cette importation illégale d’alcools de luxe.
Après la cocaïne, les liqueurs…, il y a assurément une véritable entreprise de déstructuration de notre jeunesse. Mais heureusement que les gabelous veillent au grain !
Le Témoin