La position du principe de l'islam est la suivante. Le seul rapport acceptable en matière de sexualité est celui qui s’effectue entre deux sexes différents dans le cadre légal du mariage. Comme les autres religions, l'islam ne considère pas l'homosexualité comme une pratique sexuelle moralement acceptable. Elle est considérée comme une faute morale, un péché.
Pénalité
« Il n’y a aucun passage dans le Coran, ni aucune tradition du prophète MUHAMMAD authentique et formelle qui réserve une quelconque sanction pénale à celui qui la pratique. Même si l'homosexualité est clairement réprouvée, moralement dans le Coran et dans la Sunna. C'est grave, en islam le péché n'excommunie pas le musulman, tant qu'il revendique sa foi, qu'il croit en Dieu et ne renie pas les textes », prévient l’Imam de la Mosquée Allahou Akbar, Oustaz Diop.
La faute ne fait pas sortir un individu de l’Islam, contrairement à la position des kharidjites ou Mutazilites, deux tendances hétérodoxes qui excommunient tout musulman qui commet un grave péché.
« Un homosexuel qui respecte les piliers de l’Islam, ses 5 prières quotidiennes, son jeûne du mois de ramadan, le pèlerinage, le zaakat… est mieux qu'un autre qui n'est pas homosexuel et qui ne respecte pas ces derniers », tranche-t-il.
Ainsi, il exhorte à mettre les choses à leur juste place en l'islam. Puis, aux pratiques morales. « Celui qui ne respecte pas ses parents, ou trompe sa femme, commet une faute plus grave que l'homosexualité. C'est un exemple qui illustre un peu la place de cette faute qui ne touche, ni le répertoire des dogmes, ni celui des rites. Toutes les fautes en Islam n'ont pas la même valeur. Mais, seul Dieu jugera les gens le jour du jugement dernier », avertit-il.
O WADE Leral
Pénalité
« Il n’y a aucun passage dans le Coran, ni aucune tradition du prophète MUHAMMAD authentique et formelle qui réserve une quelconque sanction pénale à celui qui la pratique. Même si l'homosexualité est clairement réprouvée, moralement dans le Coran et dans la Sunna. C'est grave, en islam le péché n'excommunie pas le musulman, tant qu'il revendique sa foi, qu'il croit en Dieu et ne renie pas les textes », prévient l’Imam de la Mosquée Allahou Akbar, Oustaz Diop.
La faute ne fait pas sortir un individu de l’Islam, contrairement à la position des kharidjites ou Mutazilites, deux tendances hétérodoxes qui excommunient tout musulman qui commet un grave péché.
« Un homosexuel qui respecte les piliers de l’Islam, ses 5 prières quotidiennes, son jeûne du mois de ramadan, le pèlerinage, le zaakat… est mieux qu'un autre qui n'est pas homosexuel et qui ne respecte pas ces derniers », tranche-t-il.
Ainsi, il exhorte à mettre les choses à leur juste place en l'islam. Puis, aux pratiques morales. « Celui qui ne respecte pas ses parents, ou trompe sa femme, commet une faute plus grave que l'homosexualité. C'est un exemple qui illustre un peu la place de cette faute qui ne touche, ni le répertoire des dogmes, ni celui des rites. Toutes les fautes en Islam n'ont pas la même valeur. Mais, seul Dieu jugera les gens le jour du jugement dernier », avertit-il.
O WADE Leral