Sinon comment analyser le maintient de Youssou Ndour au ministère du tourisme ?
S’il y a un secteur qui a manifesté son désaccord total et qui malgré tout a donné une chance au chef du gouvernement pour revoir sa politique, ainsi que sa gestion du tourisme, c’est bien le patronat de l’industrie touristique.
Nous nous sommes fait entendre à travers la presse pour décrier la gestion de Youssou Ndour comme ministre du tourisme. Aujourd’hui force est de constater, que ni le chef de l’état, ni le chef du gouvernement, encore moins monsieur Youssou Ndour n’ont pris au sérieux nos revendications et toutes nos contributions techniques et scientifiques pour les aider à mieux comprendre les enjeux et les défis du monde du tourisme.
Le secteur du tourisme faut il le rappeler est plus complexe que le domaine de la culture qui est une composante essentielle du tourisme. Hier associé à la culture, à l’artisanat, aux transports aériens, aujourd’hui aux loisirs, après demain à je ne sais quoi ? Le tourisme valse aux rythmes des chefs de gouvernements, et non aux attentions et attentes du secteur privé créateur d’emplois et de richesses.
Les derniers événements de violences à l’occasion du match de football et les manifestations des thiantakounes ont totalement semé la peur et le doute sur la sécurité de la destination « Sénégal » et ce au moment ou s’ouvre la saison touristique 2012/2013.
Dans un récent article intitulé le tourisme interpelle le football sénégalais, j’avais invité l’état du Sénégal à prendre ses responsabilités face à la déconstruction de notre image « la téranga sénégalaise » et j’avais insisté sur la nécessité d’une large concertation avec tous les acteurs pour évaluer l’impact négatif de tels événements dans la survie de l’entreprise touristique.
Ainsi, j’avais indiqué qu’il revenait au Président de la République et au Premier Ministre de donner au tourisme la place qu’il mérite, et de le doter de moyens à hauteur de son ambitieux programme de relance, avec comme condition première de lui choisir un ministre du tourisme, homme du sérail, polyglotte, compétent, intègre, éloquent, fin diplomate, très bon commercial, infatigable et sans risque de conflits d’intérêts.
Avec la confirmation de Youssou Ndour au tourisme c’est une situation de conflit quasi permanent qui risque de s’installer avec une épine dans le pied en ce qui concerne la gestion du fond de promotion qui est transférée au cabinet du Ministre, y compris la suppression annoncée sans audit préalable de l’agence nationale de promotion touristique qui devrait être en ce moment en pleine activité de promotion avec la signature de contrats de la saison touristique 2013/2014.
Cette agence se trouve en ce moment entre le marteau du ministère du tourisme et l’enclume du secteur privé qui ne veut rien entendre du transfèrement du fond de promotion aux commandes d’un Ministre qu’il ne veule pas voir à la tête de leur secteur.
Bonjour les dégâts et bienvenue au recul du secteur ! Cher Prési vous faites un bon travail n’est ce pas ?
Mouhamed Faouzou Dème
Expert en tourisme
S’il y a un secteur qui a manifesté son désaccord total et qui malgré tout a donné une chance au chef du gouvernement pour revoir sa politique, ainsi que sa gestion du tourisme, c’est bien le patronat de l’industrie touristique.
Nous nous sommes fait entendre à travers la presse pour décrier la gestion de Youssou Ndour comme ministre du tourisme. Aujourd’hui force est de constater, que ni le chef de l’état, ni le chef du gouvernement, encore moins monsieur Youssou Ndour n’ont pris au sérieux nos revendications et toutes nos contributions techniques et scientifiques pour les aider à mieux comprendre les enjeux et les défis du monde du tourisme.
Le secteur du tourisme faut il le rappeler est plus complexe que le domaine de la culture qui est une composante essentielle du tourisme. Hier associé à la culture, à l’artisanat, aux transports aériens, aujourd’hui aux loisirs, après demain à je ne sais quoi ? Le tourisme valse aux rythmes des chefs de gouvernements, et non aux attentions et attentes du secteur privé créateur d’emplois et de richesses.
Les derniers événements de violences à l’occasion du match de football et les manifestations des thiantakounes ont totalement semé la peur et le doute sur la sécurité de la destination « Sénégal » et ce au moment ou s’ouvre la saison touristique 2012/2013.
Dans un récent article intitulé le tourisme interpelle le football sénégalais, j’avais invité l’état du Sénégal à prendre ses responsabilités face à la déconstruction de notre image « la téranga sénégalaise » et j’avais insisté sur la nécessité d’une large concertation avec tous les acteurs pour évaluer l’impact négatif de tels événements dans la survie de l’entreprise touristique.
Ainsi, j’avais indiqué qu’il revenait au Président de la République et au Premier Ministre de donner au tourisme la place qu’il mérite, et de le doter de moyens à hauteur de son ambitieux programme de relance, avec comme condition première de lui choisir un ministre du tourisme, homme du sérail, polyglotte, compétent, intègre, éloquent, fin diplomate, très bon commercial, infatigable et sans risque de conflits d’intérêts.
Avec la confirmation de Youssou Ndour au tourisme c’est une situation de conflit quasi permanent qui risque de s’installer avec une épine dans le pied en ce qui concerne la gestion du fond de promotion qui est transférée au cabinet du Ministre, y compris la suppression annoncée sans audit préalable de l’agence nationale de promotion touristique qui devrait être en ce moment en pleine activité de promotion avec la signature de contrats de la saison touristique 2013/2014.
Cette agence se trouve en ce moment entre le marteau du ministère du tourisme et l’enclume du secteur privé qui ne veut rien entendre du transfèrement du fond de promotion aux commandes d’un Ministre qu’il ne veule pas voir à la tête de leur secteur.
Bonjour les dégâts et bienvenue au recul du secteur ! Cher Prési vous faites un bon travail n’est ce pas ?
Mouhamed Faouzou Dème
Expert en tourisme