Le communiqué, diffusé par le ministère de l’Énergie, explique que, conformément à la nouvelle procédure, un appel d’offres international a été passé pour l’achat du fioul qui va alimenter certaines centrales de la Sénélec (Société nationale d'électricité du Sénégal) dans les trois mois à venir.
Cet appel d’offres a été remporté par Itoc qui était déjà le principal fournisseur de la société publique d’électricité ces dernières années. Mais pour ce contrat, le différentiel, c’est-à-dire l’ensemble des coûts liés à la vente du fioul lui-même (assurances, transports, marge des intermédiaires , etc…) baisse de façon vertigineuse : 32,25 dollars la tonne selon le communiqué contre 97 dollars la tonne précédemment. C’est une baisse des deux tiers qui porte sur une commande de 33 000 tonnes par mois.
Une source au sein de la société Itoc explique que la sécurisation du paiement par lettres de crédit a permis d’offrir le fioul à des prix plus avantageux.
Un trader international, joint par RFI, s’étonne pourtant de voir une société capable de diviser ce différentiel par trois. Un spécialiste sénégalais du secteur, lui, s’emporte : « le fournisseur reste le même, qu’a-t-il pu se passer en peu de temps qui permette une baisse des coûts des deux tiers ? C’est impossible techniquement ou économiquement. La seule explication est qu’à 97 dollars la tonne, on étouffait le client ».
Source: RFI
Cet appel d’offres a été remporté par Itoc qui était déjà le principal fournisseur de la société publique d’électricité ces dernières années. Mais pour ce contrat, le différentiel, c’est-à-dire l’ensemble des coûts liés à la vente du fioul lui-même (assurances, transports, marge des intermédiaires , etc…) baisse de façon vertigineuse : 32,25 dollars la tonne selon le communiqué contre 97 dollars la tonne précédemment. C’est une baisse des deux tiers qui porte sur une commande de 33 000 tonnes par mois.
Une source au sein de la société Itoc explique que la sécurisation du paiement par lettres de crédit a permis d’offrir le fioul à des prix plus avantageux.
Un trader international, joint par RFI, s’étonne pourtant de voir une société capable de diviser ce différentiel par trois. Un spécialiste sénégalais du secteur, lui, s’emporte : « le fournisseur reste le même, qu’a-t-il pu se passer en peu de temps qui permette une baisse des coûts des deux tiers ? C’est impossible techniquement ou économiquement. La seule explication est qu’à 97 dollars la tonne, on étouffait le client ».
Source: RFI