"La croissance ne se fonde pas sur le Pib. La tendance reste stationnaire. C’est qu’on a toujours constaté au Sénégal. Dans ce domaine d’ailleurs, les pays africains sont à la traîne. Quand on visite ces pays on trouve beaucoup de tares comme la corruption. Seul, l’Ethiopie et le Rwanda sortent la tête de l’eau", a fait d’emblée remarquer le Pr. Ahmadou Aly Mbaye.
L’économiste de renchérir, "la plupart des pays africains dépendent des institutions internationales pour développer leur programme de développement. C’est ainsi que la plupart de ces programmes de développement ont les mêmes noms en Afrique. Et cela relève qu’il y a un manque de volontarisme, un manque de vision économique de nos dirigeants africains".
Il estime par ailleurs que l’engagement des hommes d’affaires en politique n’est pas mauvais en soi. Puisqu’ils sont des citoyens.
Se prononçant sur les tensions préélectorales, le Doyen honoraire de la FASEG pense que les acteurs politiques gagneraient à stabiliser les règles du jeu électoral et démocratique pour rassurer les investisseurs envers notre pays. D’après le Pr. Ahmadou Aly Mbaye, les investissements dépendent de la rentabilité et de la stabilité du pays.
Mais déjà il se dit déçu du discours économique des candidats déclarés à la Présidentielle de 2019."Le discours économiques est d’une platitude déconcertante. Les solutions que j’entends sont teintés de populisme car elles irréalisables. L’économie est le parent pauvre de notre démocratie. Il y a deux niveaux de responsabilité dans le management de l’économie. Les acteurs politiques doivent avoir un projet de société" fait-il constater.
Les secteurs porteurs de la croissance, ce sont l’agriculture, le secteur chimique… Mais ces secteurs ne sont pas générateurs d’emplois.
Evoquant le budget de 4000 milliards déjà annoncé, le Pr. Ahmadou Aly Mbaye estime que ce n’est pas un problème de budget. Le Sénégal a toujours adopté des budgets. Mais s’interroge-t-il, la question est de savoir ce qu’il faut faire avec l’argent du contribuable. "A mon avis, il y a un problème de ciblage. Le budget est un instrument de programmation. Comment utiliser un budget ? C’est là la question au Sénégal".
Analysant la situation de l’économie sénégalaise, le Pr Mbaye estime qu’il y a des efforts à faire car le Sénégal reste encore en queue du peloton.
Pourtant les opportunités existent pour son décollage. "Ce qui me désole, dit-il, c’est la pauvreté des débats économiques des candidats à la présidentielle de 2019 qui parlent de programmes irréalisables".
L’économiste de renchérir, "la plupart des pays africains dépendent des institutions internationales pour développer leur programme de développement. C’est ainsi que la plupart de ces programmes de développement ont les mêmes noms en Afrique. Et cela relève qu’il y a un manque de volontarisme, un manque de vision économique de nos dirigeants africains".
Il estime par ailleurs que l’engagement des hommes d’affaires en politique n’est pas mauvais en soi. Puisqu’ils sont des citoyens.
Se prononçant sur les tensions préélectorales, le Doyen honoraire de la FASEG pense que les acteurs politiques gagneraient à stabiliser les règles du jeu électoral et démocratique pour rassurer les investisseurs envers notre pays. D’après le Pr. Ahmadou Aly Mbaye, les investissements dépendent de la rentabilité et de la stabilité du pays.
Mais déjà il se dit déçu du discours économique des candidats déclarés à la Présidentielle de 2019."Le discours économiques est d’une platitude déconcertante. Les solutions que j’entends sont teintés de populisme car elles irréalisables. L’économie est le parent pauvre de notre démocratie. Il y a deux niveaux de responsabilité dans le management de l’économie. Les acteurs politiques doivent avoir un projet de société" fait-il constater.
Les secteurs porteurs de la croissance, ce sont l’agriculture, le secteur chimique… Mais ces secteurs ne sont pas générateurs d’emplois.
Evoquant le budget de 4000 milliards déjà annoncé, le Pr. Ahmadou Aly Mbaye estime que ce n’est pas un problème de budget. Le Sénégal a toujours adopté des budgets. Mais s’interroge-t-il, la question est de savoir ce qu’il faut faire avec l’argent du contribuable. "A mon avis, il y a un problème de ciblage. Le budget est un instrument de programmation. Comment utiliser un budget ? C’est là la question au Sénégal".
Analysant la situation de l’économie sénégalaise, le Pr Mbaye estime qu’il y a des efforts à faire car le Sénégal reste encore en queue du peloton.
Pourtant les opportunités existent pour son décollage. "Ce qui me désole, dit-il, c’est la pauvreté des débats économiques des candidats à la présidentielle de 2019 qui parlent de programmes irréalisables".
PiccMi.Com