Les hommes politiques deviennent avec la sorcellerie, de faux démocrates en costume cravate, harnachés de gris-gris comme les lutteurs. « Nos hommes de pouvoir, pas seulement les politiques, sont des sorciers endimanchés. Ils avancent masqués. C’est inadmissible en démocratie. Le danger est que nous sommes en face d’hommes et de femmes qui détiennent le pouvoir politique, destiné à gérer les affaires de la cité. Mais, ils sont des hommes entièrement irresponsables. Autrement, ils sont des hommes de pouvoir, capables de mettre en veilleuse leur raison », analysent des observateurs avertis.
D’après eux, toutes les folies imaginables sont permises : Folie sexuelle, folie financière, folie des grandeurs et folie mystique. La sorcellerie, les rites sacrificiels, les pratiques magiques et occultes seraient un moyen rapide et durable de prendre possession du pouvoir au Sénégal. Les rituels d’intronisation des souverains africains ont survécu dans le monde moderne. Ils gardent toute sa philosophie. « Dès que l’on est nommé aujourd’hui, à un poste de responsabilité gouvernementale ou étatique, la première chose à faire, c’est d’aller recueillir les bénédictions de son marabout. Histoire de bénéficier d’un parapluie mystique et d’une protection politique en cas de problème », constate-t-on.
La sorcellerie, découvre-t-on, est l’une des pratiques qui fondent la nécro-politique en Afrique. Le pouvoir politique est synonyme de capacité de donner la mort, de tuer physiquement ou symboliquement dans nos pays. Mais, chaque pays africain possède sa propre échelle de magie et de sorcellerie.
O WADE Leral
D’après eux, toutes les folies imaginables sont permises : Folie sexuelle, folie financière, folie des grandeurs et folie mystique. La sorcellerie, les rites sacrificiels, les pratiques magiques et occultes seraient un moyen rapide et durable de prendre possession du pouvoir au Sénégal. Les rituels d’intronisation des souverains africains ont survécu dans le monde moderne. Ils gardent toute sa philosophie. « Dès que l’on est nommé aujourd’hui, à un poste de responsabilité gouvernementale ou étatique, la première chose à faire, c’est d’aller recueillir les bénédictions de son marabout. Histoire de bénéficier d’un parapluie mystique et d’une protection politique en cas de problème », constate-t-on.
La sorcellerie, découvre-t-on, est l’une des pratiques qui fondent la nécro-politique en Afrique. Le pouvoir politique est synonyme de capacité de donner la mort, de tuer physiquement ou symboliquement dans nos pays. Mais, chaque pays africain possède sa propre échelle de magie et de sorcellerie.
O WADE Leral