L’effervescence en perspective de l’élection présidentielle de 2017 n’a pas épargné le Pds. Même si ce n’est pas encore le branle bas de combat vers cette échéance, des voies autorisées de cette formation se sont élevées ce week-end pour attirer l’attention des instances dirigeantes sur la nécessité d’organiser le travail par une minutieuse répartition des tâches. D’après nos sources, les responsables qui prônent cette idée la justifient par le fait que depuis plusieurs mois, l’essentiel des activités du parti tourne autour des stratégies à mettre en œuvre, aussi bien sur le plan politique que judiciaire, pour tirer leurs camarades des griffes de Dame justice. Le Pds est en effet engagé sur plusieurs fronts, principalement sur celui pour la libération des responsables libéraux incarcérés dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Pendant ce temps, les autres activités de fonctionnement et de vie du parti sont en berne. Cette situation qui dure depuis un certain temps a poussé certains pontes du parti à demander une réunion du Comité directeur pour plancher sur un nouveau modus opérandi afin d’optimiser les chances du Pds dans la participation des échéances électorales qui se profilent à l’horizon. Echéances pour lesquelles leurs potentiels concurrents sont déjà dans les starting-blocks.
Mais cette vision n’est pas partagée par tout le monde au sein du Pds, nous apprend-on. D’autres leaders sont d’avis que nulle autre urgence ne prévaut sur la bataille pour la libération des responsables qui croupissent en prison depuis près de deux ans. Ceux-là estiment que si les souteneurs de la proposition de remobilisation des troupes étaient actuellement à la place des prisonniers, ils penseraient certainement d’une autre manière. Pour ces autres responsables du Pds, le parti doit se focaliser sur la bataille pour faire céder l’oppresseur. «Nous sommes un parti dont l’ancrage dans le landerneau politique n’est pas la priorité. A tout instant, nous sommes capables de mobiliser et d’encadrer nos militants et sympathisants pour des élections, même à quelques mois voire un an de l’échéance électorale. Ce sont nos adversaires qui ont des problèmes de massification et de déploiement de leur parti sur le territoire national et à l’étranger, pas nous. Nous devons tous aller ensemble dans la même direction pour atteindre notre objectif au plus tôt. Ensuite seulement, nous continuerons le combat sur les autres aspects qu’il requiert. En plus, l’un d’entre nos responsables, actuellement détenu à Rebeuss est un potentiel candidat à la prochaine Présidentielle. Pour organiser sa candidature au sein du Pds, tout comme les autres prétendants au sein de notre parti, l’idéal serait donc qu’il soit libre de tout mouvement», peste cette inconditionnelle de Karim Wade, principale animatrice d’un mouvement de soutien pour la libération de son mentor.
Mais ceux qui préconisent une répartition des tâches arguent qu’il est tout à fait possible de répartir les énergies sur les deux plus importants fronts du moment, à savoir le combat pour la libération des cadres retenus dans les liens de la prévention et celui pour un positionnement dès à présent sur le terrain politique, et ce, sans préjudice de l’un sur l’autre. D’autant plus que les avocats commis pour la défense des détenus s’acquittent à merveille de leur mission, ajoutent-ils. «Ce focus exclusif sur la libération de nos frères est un piège que nous ont tendu les tenants du pouvoir pour avoir injustement et illégalement emprisonné nos responsables. Ils veulent nous détourner de l’essentiel qui est de les bouter hors du pouvoir du fait de leur incompétence notoire à prendre en charge les préoccupations des populations», indiquent-ils. Les positions sont donc ainsi partagées entre les deux camps. Les principaux lieutenants de Wade, avec à leur tête le coordonnateur du parti Omar Sarr, sont invités par les partisans de la répartition des tâches, à se saisir de la question et à pousser la réflexion dans les instances régulières de leur formation politique, et également à faire des propositions au Secrétaire général à son retour de voyage.
L'Observateur
Mais cette vision n’est pas partagée par tout le monde au sein du Pds, nous apprend-on. D’autres leaders sont d’avis que nulle autre urgence ne prévaut sur la bataille pour la libération des responsables qui croupissent en prison depuis près de deux ans. Ceux-là estiment que si les souteneurs de la proposition de remobilisation des troupes étaient actuellement à la place des prisonniers, ils penseraient certainement d’une autre manière. Pour ces autres responsables du Pds, le parti doit se focaliser sur la bataille pour faire céder l’oppresseur. «Nous sommes un parti dont l’ancrage dans le landerneau politique n’est pas la priorité. A tout instant, nous sommes capables de mobiliser et d’encadrer nos militants et sympathisants pour des élections, même à quelques mois voire un an de l’échéance électorale. Ce sont nos adversaires qui ont des problèmes de massification et de déploiement de leur parti sur le territoire national et à l’étranger, pas nous. Nous devons tous aller ensemble dans la même direction pour atteindre notre objectif au plus tôt. Ensuite seulement, nous continuerons le combat sur les autres aspects qu’il requiert. En plus, l’un d’entre nos responsables, actuellement détenu à Rebeuss est un potentiel candidat à la prochaine Présidentielle. Pour organiser sa candidature au sein du Pds, tout comme les autres prétendants au sein de notre parti, l’idéal serait donc qu’il soit libre de tout mouvement», peste cette inconditionnelle de Karim Wade, principale animatrice d’un mouvement de soutien pour la libération de son mentor.
Mais ceux qui préconisent une répartition des tâches arguent qu’il est tout à fait possible de répartir les énergies sur les deux plus importants fronts du moment, à savoir le combat pour la libération des cadres retenus dans les liens de la prévention et celui pour un positionnement dès à présent sur le terrain politique, et ce, sans préjudice de l’un sur l’autre. D’autant plus que les avocats commis pour la défense des détenus s’acquittent à merveille de leur mission, ajoutent-ils. «Ce focus exclusif sur la libération de nos frères est un piège que nous ont tendu les tenants du pouvoir pour avoir injustement et illégalement emprisonné nos responsables. Ils veulent nous détourner de l’essentiel qui est de les bouter hors du pouvoir du fait de leur incompétence notoire à prendre en charge les préoccupations des populations», indiquent-ils. Les positions sont donc ainsi partagées entre les deux camps. Les principaux lieutenants de Wade, avec à leur tête le coordonnateur du parti Omar Sarr, sont invités par les partisans de la répartition des tâches, à se saisir de la question et à pousser la réflexion dans les instances régulières de leur formation politique, et également à faire des propositions au Secrétaire général à son retour de voyage.
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