En 2000, Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale était en face de ses ex-camarades socialistes. Ephémère Premier ministre du président Abdou Diouf, (un mois seulement), en avril 1983, puis ministre des Affaires étrangères jusqu’en 1998. Un an après, il crée l’Alliance des forces de progrès (AFP). Le nouveau parti suscite beaucoup d’enthousiasme.
Un torrent de ralliements inonde quasiment les progressistes. Des pans entiers du Parti socialiste rejoignent l’AFP. C’est dans cette foulée que Moustapha Niasse se présente à sa première présidentielle en 2000. Sa performance est spectaculaire. Moustapha Niasse arrive, le 27 février 2000, troisième, avec 16,8 % au premier tour.
Le président Abdou Diouf arrive en tête avec 41,3%, accusant le coup de la double défection, notamment de Moustapha Niasse et de Djibo Leyti Kâ de l’Union pour le renouveau démocratique (7,1%). Au second tour, Diouf (41,5%) est battu par Abdoulaye Wade, qui récolte 58, 49%.
Le scrutin qui s’annonce, a les contours de la présidentielle de 2000. Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre comme Moustapha Niasse, va s’engager à la présidentielle pour la première fois. Comme Niasse, il quitte le parti au pouvoir après avoir été tête de liste de BBY aux législatives de 2017. C’est lui qui a piloté le pôle-programme de la présidentielle victorieuse de Macky Sall en 2019.
C’est clair, son réservoir électoral lui vient des votants de BBY qui a perdu l’ancien ministre de l’Agriculture Aly Ngouille et le maire de Kolda, l’ex-DG de la Caisse des dépôts et des Consignations (CDC). Tous les trois sont candidats à la présidentielle, à moins d’être recalés par le filtre du parrainage.
D’après le journal "Point Actu", Boun Abdallah candidat, la question qui inquiète le camp présidentiel, est de savoir son attitude en cas de deuxième tour. « Non, mais à chaque jour suffit sa peine », a-t-il répondu dans une interview à l’hebdomadaire "Jeune Afrique", au sujet de son attitude vis-à-vis de BBY, en cas de 2e tour.
Là, tout porte à croire que l’ancien PM pourrait se dresser contre le candidat Amadou Bâ. Interpellé par l’hebdomadaire "Jeune Afrique" sur un possible soutien à Amadou Bâ, Boun Abdallah Dionne a répondu qu’il n’aurait alors jamais quitter BBY.
Dans la même interview, l’ancien PM reconnaît être comptable du bilan de Macky Sall « inattaquable », mais assume sa différence avec Amadou Bâ. « J’aurais pu ne pas être candidat, si j’étais rassuré sur sa vision à lui », prévient Boun Abdallah Dionne. Comme quoi, Boun Abdallah Dionne a tous les habits d’un opposant qui travaille à l’alternance en 2024.
Un torrent de ralliements inonde quasiment les progressistes. Des pans entiers du Parti socialiste rejoignent l’AFP. C’est dans cette foulée que Moustapha Niasse se présente à sa première présidentielle en 2000. Sa performance est spectaculaire. Moustapha Niasse arrive, le 27 février 2000, troisième, avec 16,8 % au premier tour.
Le président Abdou Diouf arrive en tête avec 41,3%, accusant le coup de la double défection, notamment de Moustapha Niasse et de Djibo Leyti Kâ de l’Union pour le renouveau démocratique (7,1%). Au second tour, Diouf (41,5%) est battu par Abdoulaye Wade, qui récolte 58, 49%.
Le scrutin qui s’annonce, a les contours de la présidentielle de 2000. Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre comme Moustapha Niasse, va s’engager à la présidentielle pour la première fois. Comme Niasse, il quitte le parti au pouvoir après avoir été tête de liste de BBY aux législatives de 2017. C’est lui qui a piloté le pôle-programme de la présidentielle victorieuse de Macky Sall en 2019.
C’est clair, son réservoir électoral lui vient des votants de BBY qui a perdu l’ancien ministre de l’Agriculture Aly Ngouille et le maire de Kolda, l’ex-DG de la Caisse des dépôts et des Consignations (CDC). Tous les trois sont candidats à la présidentielle, à moins d’être recalés par le filtre du parrainage.
D’après le journal "Point Actu", Boun Abdallah candidat, la question qui inquiète le camp présidentiel, est de savoir son attitude en cas de deuxième tour. « Non, mais à chaque jour suffit sa peine », a-t-il répondu dans une interview à l’hebdomadaire "Jeune Afrique", au sujet de son attitude vis-à-vis de BBY, en cas de 2e tour.
Là, tout porte à croire que l’ancien PM pourrait se dresser contre le candidat Amadou Bâ. Interpellé par l’hebdomadaire "Jeune Afrique" sur un possible soutien à Amadou Bâ, Boun Abdallah Dionne a répondu qu’il n’aurait alors jamais quitter BBY.
Dans la même interview, l’ancien PM reconnaît être comptable du bilan de Macky Sall « inattaquable », mais assume sa différence avec Amadou Bâ. « J’aurais pu ne pas être candidat, si j’étais rassuré sur sa vision à lui », prévient Boun Abdallah Dionne. Comme quoi, Boun Abdallah Dionne a tous les habits d’un opposant qui travaille à l’alternance en 2024.