C’est désormais certain que la Raddho ne fera pas partie des observateurs habilités à superviser l’élection présidentielle de 2012. C’est une décision prise par l’Union Européenne d’exclure la Raddho de la liste des observateurs d’élections en Afrique. Une décision prise hier matin, dictée par le constat fait par l’Union Européenne que l’organisation dirigée par Alioune Tine n’est pas neutre dans l’espace politique sénégalais.
Pire encore, l’organisation de défense des droits de l’homme a choisi depuis longtemps le camp de l’opposition. C’est d’ailleurs le patron de la Raddho qui a mis en place le Mouvement du 23 juin, né des évènements du 23 juin dernier qu’il pilote lui-même. Alioune Tine, dont l’acharnement contre la candidature de Me Abdoulaye Wade est difficilement explicable par nombres d’observateurs. Pour eux, Alioune Tine est cette locomotive qui tire l’opposition sénégalaise sur le terrain de la révolte et de la contestation.
Une contestation qui frise désormais la défiance et l’anarchie, puisque suite à sa demande de manifester les 26, 27, 28 et 29 janvier prochains, le ministère de l’Intérieur a sorti un arrêté interdisant toute manifestation politique du 26 au 30 janvier. Une interdiction qu’Alioune Tine et ses camarades comptent braver. D’ores et déjà, ils ont dit leur intention de manifester, malgré l’arrêté ministériel. Par ailleurs, Alioune Tine et ses alliés qui refusent au président Abdoulaye Wade le droit de se présenter aux prochaines élections, ont annoncé qu’il n’y aura pas d’élection, si toutefois le Conseil constitutionnel valide la candidature du chef de l’Etat. Une défiance extrême, qui crispe l’atmosphère sociale. Dans tous les cas, l’Union Européenne a envoyé 75 observateurs à Dakar, arrivés au Sénégal depuis une semaine, pour la présidentielle de 2012, a-t-on appris.
Bassirou Seck
Pire encore, l’organisation de défense des droits de l’homme a choisi depuis longtemps le camp de l’opposition. C’est d’ailleurs le patron de la Raddho qui a mis en place le Mouvement du 23 juin, né des évènements du 23 juin dernier qu’il pilote lui-même. Alioune Tine, dont l’acharnement contre la candidature de Me Abdoulaye Wade est difficilement explicable par nombres d’observateurs. Pour eux, Alioune Tine est cette locomotive qui tire l’opposition sénégalaise sur le terrain de la révolte et de la contestation.
Une contestation qui frise désormais la défiance et l’anarchie, puisque suite à sa demande de manifester les 26, 27, 28 et 29 janvier prochains, le ministère de l’Intérieur a sorti un arrêté interdisant toute manifestation politique du 26 au 30 janvier. Une interdiction qu’Alioune Tine et ses camarades comptent braver. D’ores et déjà, ils ont dit leur intention de manifester, malgré l’arrêté ministériel. Par ailleurs, Alioune Tine et ses alliés qui refusent au président Abdoulaye Wade le droit de se présenter aux prochaines élections, ont annoncé qu’il n’y aura pas d’élection, si toutefois le Conseil constitutionnel valide la candidature du chef de l’Etat. Une défiance extrême, qui crispe l’atmosphère sociale. Dans tous les cas, l’Union Européenne a envoyé 75 observateurs à Dakar, arrivés au Sénégal depuis une semaine, pour la présidentielle de 2012, a-t-on appris.
Bassirou Seck