Cependant, une question subsiste : Quel choix pour l’horizon 2012 ? Une question essentielle vers une date importante quant à l’avenir de notre pays tant il a été secoué durant ces dernières années. Ce choix doit murement être réfléchi. Nous devons éviter de faire partir un homme pour juste le remplacer par un autre. Le changement certes doit impérativement se faire, mais nous devons opter pour un changement radical concernant aussi bien notre orientation politique que nos options économiques et par ailleurs celles sociales.
Ce qui signifie que nous devons nous poser deux questions fondamentales : D’où venons-nous ? et Vers où devons nous aller ?
La réponse à ces questions nous permettrait de comprendre à quand remontent nos déboires pour pouvoir appréhender ce que sera notre avenir et avec qui le construire. Nous devons nous baser sur ce qui s’est déjà produit pour nous projeter sereinement vers le futur. L’histoire nous renseigne mais aussi nous enseigne et répond convenablement à nos préoccupations. Le présent quant à lui nous fournit un tableau sombre mais qu’en est il du passé encore frais dans nos mémoires ?
Les statistiques publiées par le PNUD en rapport avec des données du Ministère de l’économie et des finances du Sénégal en 2003 dans le cadre du programme, Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), montrent que la volonté et l’action communautaire pour réduire la pauvreté sont absentes au Sénégal. D’après des études réalisées au prés des ménages la proportion des personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté est de 57,1 % presque le tiers de la population. Les statistiques de l’UNESCO, plus récentes (2008) indiquent un taux de mortalité infantile (moins d’un an) très élevé soit 57%o. D’autres études, quant à elle, réalisées en 2007, précisent que le PIB est de 4,8 %, mais ce qui est épatent c’est la part de l’agriculture dans ce PIB entre 1979 et 2007. Il était de 17,3% en 1979 et 9% en 2007. L’exemple patent que notre agriculture est mourant et le monde paysan laissé à lui-même alors qu’elle constitue notre principale activité économique. Si à coté de ces indicateurs parmi tant d’autres, le gouvernement sénégalais se permet d’offrir des cadeaux de prés de 900 millions à des fonctionnaires internationaux ou de louer des avions pour des voyages, plus que fréquents, à l’étranger du Président ou de distribuer à des anciens lutteurs, Imam, femmes libérales des sommes sonnantes et trébuchantes, dire autre chose qu’il ne faille tourner aussi vite que possible la page de ce régime serait manquer d’objectivité et de bonne foi.
Cependant, pour mieux comprendre les choses il faut que nous tentions de comparer ces statistiques à celles d’avant alternance afin de mieux les juger et être en mesure de faire des choix opportuns pour notre Sénégal en 2012.
Concernant les populations vivant en dessous du seuil de la pauvreté entre 1994 et 1996, le PNUD révèle que le taux était de 67,9 % et le taux de mortalité infantile (moins d’un an) de 72%o. Dans un autre registre, tremplin pour une économie durable, l’électrification globale (urbaine et rurale) est passée de 22% en 1990 à 44% en 2006. Concernant la production des biens et services, Perspective Monde, montre que le PIB est passé entre 1998 et 2008 de 5 058 220 000 ($ US) à 13 208 500 000 ($US) et précise qu’il a considérablement baissé en 2000 et était de 4 691 830 000 ($US). Concernant ce dernier domaine il faut prendre en compte l’inflation et la progression démographique pour pouvoir les actualiser. Dans des secteurs comme l'inscription à l'école primaire, les efforts ont déjà donné certains résultats. D'après l’UNICEF, près de 66 % des enfants en âge d'aller à l'école primaire sont maintenant inscrits. En 1990, ce taux était inférieur à 60 %.
Ces constats sur les périodes avant et pendant alternance doivent nous pousser à la réflexion. Si le régime libéral nous a déterrés pour nous assommer par la suite, il en existe un qui nous avez déjà enterrés. Le régime socialiste. C’est épatant et effarant à la fois de voir combien nous souffrons alors que des efforts ont été faits dans presque tous les domaines sauf dans ceux de la démocratie et de l’étique républicaine. Cela veut simplement dire que le régime socialiste est le premier bourreau du Senegal. Par conséquent, si lui et ses démembrements dont l’AFP constituent le socle sur lequel repose Benno Siggil Senegal, que nous est il permis d’espérer avec ce regroupement de partis politiques ? Ma réponse à cette question est toute simple : Rien du tout. Il faut donc ne rien attendre de ces gens et ne jamais leur donner la possibilité de continuer ce qu’ils ont commencé. Ce régime durant leurs vingt dernières années d’administration de l’Etat nous avait fait appartenir à la génération des ajustés. Fébriles économiquement face au présent et impuissants et indécis face à l’avenir. Il nous avait structurellement déséquilibrés. Les longs et pénibles (PAS) étaient passés par là.
Ne commettons donc plus jamais notre erreur du 19 MARS 2000 que nous regrettons présentement et prendre Benno comme une alternative c’est tout bonnement remettre Wade au pouvoir. Le seul fait qu’ils accueillent Macky en leur sein, lui qui a fait neuf années avec le PDS et occupé des postes stratégiques et d’un autre côté combattre Wade qui a fait dix ans au pouvoir est un signe parmi tant d’autres qu’ils ne sont intéressés que par le pouvoir. Et pire encore, le PS a choisi de défendre Macky SALL au détriment de leur allié naturel, le PIT, pour des intérêts purement politiciens. Maître Moustapha MBAYE, qui se présente être le coordinateur adjoint et le porte parole de Vision Socialiste déclare à s’adressant à Ibrahima SENE du PIT, dans une contribution parue le Mercredi 8 septembre 2010, que « Les lecteurs avertis auront relevé que vous avez attaqué violemment Ousmane Tanor DIENG rien que pour sa sage mise en garde contre les dogmes de l’une ou de l’autre option et que vous avez excommunié de Bennoo Macky SALL dont le seul tort est d’avoir dit sa préférence pour une candidature plurielle comme c’est son droit le plus absolu. S’agissant maintenant de vos commentaires sur les déclarations de Serigne Mbaye THIAM, là on quitte le registre de la mauvaise foi pour verser dans l’ordre du mensonge éhonté. » Cette réplique édifie sur les intentions réelles des socialistes. S’allier avec le diable, s’il le faut, pour goûter à nouveau aux délices du pouvoir et continuer leur horrible saccage économique. Rien dans leur combat ne nous concerne, nous le peuple, et tout se ramène à des personnes, bref à eux-mêmes. S’ils se sont déjà éparpillés entre Taxawu et Siggil pour des raisons de candidat potentiel et qu’entre le PS et le PIT c’est déjà l’intifada, il faut que le peuple se rappelle au moment de choisir que même « chasser l’habitude revient toujours au galop ». Vingt ans de poésie, vingt ans d’ajustements et douze ans de je m’en foutisme doivent être considérés comme du pareil au même : Ils seront tous coupables à jamais devant l’histoire.
Wade a piégé l’alternance comme disait justement Abdou Latif Coulibaly, mais le Benoo de par son passé et à partir de ce qu’il nous montre avec leur guerre de tranchées n’est pas l’alternative à ce régime. Le croire c’est ne pas croire au relèvement du Senegal. Etre meurtri ne doit pas pousser à l’amnésie. 2012 est une échéance capitale pour le Sénégal. Pensons-y et ne nous laissons pas berner !
Sankar
sankraa@yahoo.fr
Ce qui signifie que nous devons nous poser deux questions fondamentales : D’où venons-nous ? et Vers où devons nous aller ?
La réponse à ces questions nous permettrait de comprendre à quand remontent nos déboires pour pouvoir appréhender ce que sera notre avenir et avec qui le construire. Nous devons nous baser sur ce qui s’est déjà produit pour nous projeter sereinement vers le futur. L’histoire nous renseigne mais aussi nous enseigne et répond convenablement à nos préoccupations. Le présent quant à lui nous fournit un tableau sombre mais qu’en est il du passé encore frais dans nos mémoires ?
Les statistiques publiées par le PNUD en rapport avec des données du Ministère de l’économie et des finances du Sénégal en 2003 dans le cadre du programme, Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), montrent que la volonté et l’action communautaire pour réduire la pauvreté sont absentes au Sénégal. D’après des études réalisées au prés des ménages la proportion des personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté est de 57,1 % presque le tiers de la population. Les statistiques de l’UNESCO, plus récentes (2008) indiquent un taux de mortalité infantile (moins d’un an) très élevé soit 57%o. D’autres études, quant à elle, réalisées en 2007, précisent que le PIB est de 4,8 %, mais ce qui est épatent c’est la part de l’agriculture dans ce PIB entre 1979 et 2007. Il était de 17,3% en 1979 et 9% en 2007. L’exemple patent que notre agriculture est mourant et le monde paysan laissé à lui-même alors qu’elle constitue notre principale activité économique. Si à coté de ces indicateurs parmi tant d’autres, le gouvernement sénégalais se permet d’offrir des cadeaux de prés de 900 millions à des fonctionnaires internationaux ou de louer des avions pour des voyages, plus que fréquents, à l’étranger du Président ou de distribuer à des anciens lutteurs, Imam, femmes libérales des sommes sonnantes et trébuchantes, dire autre chose qu’il ne faille tourner aussi vite que possible la page de ce régime serait manquer d’objectivité et de bonne foi.
Cependant, pour mieux comprendre les choses il faut que nous tentions de comparer ces statistiques à celles d’avant alternance afin de mieux les juger et être en mesure de faire des choix opportuns pour notre Sénégal en 2012.
Concernant les populations vivant en dessous du seuil de la pauvreté entre 1994 et 1996, le PNUD révèle que le taux était de 67,9 % et le taux de mortalité infantile (moins d’un an) de 72%o. Dans un autre registre, tremplin pour une économie durable, l’électrification globale (urbaine et rurale) est passée de 22% en 1990 à 44% en 2006. Concernant la production des biens et services, Perspective Monde, montre que le PIB est passé entre 1998 et 2008 de 5 058 220 000 ($ US) à 13 208 500 000 ($US) et précise qu’il a considérablement baissé en 2000 et était de 4 691 830 000 ($US). Concernant ce dernier domaine il faut prendre en compte l’inflation et la progression démographique pour pouvoir les actualiser. Dans des secteurs comme l'inscription à l'école primaire, les efforts ont déjà donné certains résultats. D'après l’UNICEF, près de 66 % des enfants en âge d'aller à l'école primaire sont maintenant inscrits. En 1990, ce taux était inférieur à 60 %.
Ces constats sur les périodes avant et pendant alternance doivent nous pousser à la réflexion. Si le régime libéral nous a déterrés pour nous assommer par la suite, il en existe un qui nous avez déjà enterrés. Le régime socialiste. C’est épatant et effarant à la fois de voir combien nous souffrons alors que des efforts ont été faits dans presque tous les domaines sauf dans ceux de la démocratie et de l’étique républicaine. Cela veut simplement dire que le régime socialiste est le premier bourreau du Senegal. Par conséquent, si lui et ses démembrements dont l’AFP constituent le socle sur lequel repose Benno Siggil Senegal, que nous est il permis d’espérer avec ce regroupement de partis politiques ? Ma réponse à cette question est toute simple : Rien du tout. Il faut donc ne rien attendre de ces gens et ne jamais leur donner la possibilité de continuer ce qu’ils ont commencé. Ce régime durant leurs vingt dernières années d’administration de l’Etat nous avait fait appartenir à la génération des ajustés. Fébriles économiquement face au présent et impuissants et indécis face à l’avenir. Il nous avait structurellement déséquilibrés. Les longs et pénibles (PAS) étaient passés par là.
Ne commettons donc plus jamais notre erreur du 19 MARS 2000 que nous regrettons présentement et prendre Benno comme une alternative c’est tout bonnement remettre Wade au pouvoir. Le seul fait qu’ils accueillent Macky en leur sein, lui qui a fait neuf années avec le PDS et occupé des postes stratégiques et d’un autre côté combattre Wade qui a fait dix ans au pouvoir est un signe parmi tant d’autres qu’ils ne sont intéressés que par le pouvoir. Et pire encore, le PS a choisi de défendre Macky SALL au détriment de leur allié naturel, le PIT, pour des intérêts purement politiciens. Maître Moustapha MBAYE, qui se présente être le coordinateur adjoint et le porte parole de Vision Socialiste déclare à s’adressant à Ibrahima SENE du PIT, dans une contribution parue le Mercredi 8 septembre 2010, que « Les lecteurs avertis auront relevé que vous avez attaqué violemment Ousmane Tanor DIENG rien que pour sa sage mise en garde contre les dogmes de l’une ou de l’autre option et que vous avez excommunié de Bennoo Macky SALL dont le seul tort est d’avoir dit sa préférence pour une candidature plurielle comme c’est son droit le plus absolu. S’agissant maintenant de vos commentaires sur les déclarations de Serigne Mbaye THIAM, là on quitte le registre de la mauvaise foi pour verser dans l’ordre du mensonge éhonté. » Cette réplique édifie sur les intentions réelles des socialistes. S’allier avec le diable, s’il le faut, pour goûter à nouveau aux délices du pouvoir et continuer leur horrible saccage économique. Rien dans leur combat ne nous concerne, nous le peuple, et tout se ramène à des personnes, bref à eux-mêmes. S’ils se sont déjà éparpillés entre Taxawu et Siggil pour des raisons de candidat potentiel et qu’entre le PS et le PIT c’est déjà l’intifada, il faut que le peuple se rappelle au moment de choisir que même « chasser l’habitude revient toujours au galop ». Vingt ans de poésie, vingt ans d’ajustements et douze ans de je m’en foutisme doivent être considérés comme du pareil au même : Ils seront tous coupables à jamais devant l’histoire.
Wade a piégé l’alternance comme disait justement Abdou Latif Coulibaly, mais le Benoo de par son passé et à partir de ce qu’il nous montre avec leur guerre de tranchées n’est pas l’alternative à ce régime. Le croire c’est ne pas croire au relèvement du Senegal. Etre meurtri ne doit pas pousser à l’amnésie. 2012 est une échéance capitale pour le Sénégal. Pensons-y et ne nous laissons pas berner !
Sankar
sankraa@yahoo.fr