Le SAES, qui avait obtenu en février dernier, un accord avec le régime de Macky Sall sur le versement des pensions aux familles des enseignants décédés, a récemment dénoncé l'absence de mise en œuvre de cet engagement. Après huit mois d’attente sans résultats, le syndicat a exigé un paiement immédiat de ces pensions, estimant que le gouvernement devait honorer ses obligations.
En marge d’un séminaire à Saly sur l'évaluation du système LMD, Dr. Abdourahmane Diouf a apporté des clarifications. « Nous ne sommes pas en conflit avec le SAES », a-t-il déclaré, tout en rappelant que les discussions entre le ministère et le syndicat sont en cours pour trouver une solution durable.
Cependant, le ministre a précisé que le décret signé en février, a été égaré; « Ce décret a été adopté en Conseil des ministres, mais il semble s’être volatilisé, sans doute en raison de pratiques peu orthodoxes du précédent régime », rapporte "Le Témoin".
Face à cette situation inédite, le ministère a entamé en juillet une procédure de réintroduction du décret. Toutefois, Dr. Abdourahmane Diouf a précisé que des complications administratives ralentissent le processus : « Le décret aurait dû être introduit par le MESRI, mais il l’a été par le ministère des Finances. Nous attendons que ce dernier prenne les dispositions nécessaires pour finaliser le texte », a-t-il expliqué. Le ministre a appelé le SAES à coopérer, en fournissant les éléments en leur possession pour accélérer l’adoption de la nouvelle version du décret.
Outre cette affaire, Dr. Abdourahmane Diouf a réfuté les rumeurs faisant état d’une réduction des bourses étudiantes. Il a dénoncé des « manipulations et désinformations » sur ce sujet, affirmant qu'aucune autorité n’a le pouvoir de réduire ces aides. « Ce n’est pas dans notre intérêt de diminuer les bourses. Notre priorité est d’assurer que les étudiants soient dans les meilleures conditions », a-t-il insisté.
Selon les explications recueillies par "Le Témoin", le retard de certains paiements s'explique par des inscriptions tardives d’étudiants, nécessitant des rappels financiers. « Nous avons dû débloquer jusqu’à 15 milliards de francs Cfa, au lieu des 6,8 milliards habituels, mais les fonds arrivent progressivement. Nous garantissons que tous les rappels seront honorés dans les deux ou trois semaines à venir, en collaboration avec la banque », a conclu le ministre.
Ce développement témoigne des efforts entrepris par le gouvernement pour restaurer la confiance avec les acteurs du secteur éducatif, tout en répondant aux besoins des familles des enseignants et des étudiants.
En marge d’un séminaire à Saly sur l'évaluation du système LMD, Dr. Abdourahmane Diouf a apporté des clarifications. « Nous ne sommes pas en conflit avec le SAES », a-t-il déclaré, tout en rappelant que les discussions entre le ministère et le syndicat sont en cours pour trouver une solution durable.
Cependant, le ministre a précisé que le décret signé en février, a été égaré; « Ce décret a été adopté en Conseil des ministres, mais il semble s’être volatilisé, sans doute en raison de pratiques peu orthodoxes du précédent régime », rapporte "Le Témoin".
Face à cette situation inédite, le ministère a entamé en juillet une procédure de réintroduction du décret. Toutefois, Dr. Abdourahmane Diouf a précisé que des complications administratives ralentissent le processus : « Le décret aurait dû être introduit par le MESRI, mais il l’a été par le ministère des Finances. Nous attendons que ce dernier prenne les dispositions nécessaires pour finaliser le texte », a-t-il expliqué. Le ministre a appelé le SAES à coopérer, en fournissant les éléments en leur possession pour accélérer l’adoption de la nouvelle version du décret.
Outre cette affaire, Dr. Abdourahmane Diouf a réfuté les rumeurs faisant état d’une réduction des bourses étudiantes. Il a dénoncé des « manipulations et désinformations » sur ce sujet, affirmant qu'aucune autorité n’a le pouvoir de réduire ces aides. « Ce n’est pas dans notre intérêt de diminuer les bourses. Notre priorité est d’assurer que les étudiants soient dans les meilleures conditions », a-t-il insisté.
Selon les explications recueillies par "Le Témoin", le retard de certains paiements s'explique par des inscriptions tardives d’étudiants, nécessitant des rappels financiers. « Nous avons dû débloquer jusqu’à 15 milliards de francs Cfa, au lieu des 6,8 milliards habituels, mais les fonds arrivent progressivement. Nous garantissons que tous les rappels seront honorés dans les deux ou trois semaines à venir, en collaboration avec la banque », a conclu le ministre.
Ce développement témoigne des efforts entrepris par le gouvernement pour restaurer la confiance avec les acteurs du secteur éducatif, tout en répondant aux besoins des familles des enseignants et des étudiants.