« Oustaze Alioune Sall a dit qu’il y a trois sortes de juges. Le juge qui juge conformément à la loi. Le juge qui juge sur la base d’une instruction qu’il a reçu. Le juge qui juge par abus de pouvoir. Mais seul le juge qui juge conformément à la loi, ira au paradis », a sermonné Me Basse en ce 26e jour du procès.
L'avocat poursuit : « Dans l’affaire d’Abdel Kader Méra en France, le juge de la Cour d’assises avait résisté à la pression de l’opinion publique pour mettre en place l’exigence de preuve. Dans un procès pénal quand on a pas de preuve, on acquitte», a-t-il sollicité.
Quid de l’infraction de détention illégale d’arme ? Me El hadji Malick Basse a indiqué que le juge d’instruction avait commis une erreur judiciaire, en plaçant sous mandat de dépôt Imam Ndao en vertu des dispositions de l’article 4 de la loi de 66. Car, dit-il, cette disposition parle de port d’arme de sixième catégorie. « Or, l’arme de mon client est une arme de septième catégorie. Car, elle est non fonctionnelle. Et en vertu de l’article 5 de la loi de 66, elle ne nécessite pas une autorisation de détention », a-t-il défendu.
Kady FATY Leral
L'avocat poursuit : « Dans l’affaire d’Abdel Kader Méra en France, le juge de la Cour d’assises avait résisté à la pression de l’opinion publique pour mettre en place l’exigence de preuve. Dans un procès pénal quand on a pas de preuve, on acquitte», a-t-il sollicité.
Quid de l’infraction de détention illégale d’arme ? Me El hadji Malick Basse a indiqué que le juge d’instruction avait commis une erreur judiciaire, en plaçant sous mandat de dépôt Imam Ndao en vertu des dispositions de l’article 4 de la loi de 66. Car, dit-il, cette disposition parle de port d’arme de sixième catégorie. « Or, l’arme de mon client est une arme de septième catégorie. Car, elle est non fonctionnelle. Et en vertu de l’article 5 de la loi de 66, elle ne nécessite pas une autorisation de détention », a-t-il défendu.
Kady FATY Leral