La salle de conférence de la gouvernance de Saint-Louis a abrité un atelier de partage et d'information sur la mise en œuvre du projet SERRP (Projet de Relèvement d'Urgence et de Résilience). Ce projet, mis en place par le gouvernement du Sénégal et financé par la Banque mondiale à hauteur de 93 millions d'euros, est exécuté par l'ADM sur une période de sept ans. L'atelier, présidé par le gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall, s'est tenu en présence des acteurs locaux, des autorités territoriales et des différents services concernés. L'objectif de l'atelier était de faire un état des lieux du projet, selon le directeur de l'Agence de Développement Municipal (ADM), Mahmoud Diop.
« Aujourd'hui, nous approchons de la fin du projet, il était donc nécessaire de rassembler tous les partenaires sous l’égide du gouverneur pour discuter des résultats, des difficultés rencontrées, mais aussi dégager des perspectives territoriales pour la région de Saint-Louis », a expliqué Mahmoud Diop. Ce dernier a également annoncé qu'avec les 439 logements définitifs prévus dans cette première phase, les travaux sont à 40% d'exécution. Il a précisé que des mesures sont prises pour gérer certaines lenteurs dans l'avancement des travaux.
Le directeur a attribué le retard dans l’exécution des travaux à une défaillance de l'entreprise initialement chargée de la réalisation. « Nous en sommes à 40% d'exécution parce qu'une entreprise nous a fait faux bond. Après sept mois, l’entreprise n’a pas pu s’exécuter comme prévu. Conformément au processus des marchés publics, il est nécessaire de demander l’autorisation à la Direction Centrale des Marchés Publics pour résilier le marché et relancer un nouveau. Cela nous a fait perdre entre 8 et 10 mois. Normalement, aujourd’hui, nous aurions dû être à 80% d'exécution et de livraison des logements », a-t-il expliqué, tout en ajoutant qu'une prolongation du projet avait été demandée pour garantir la satisfaction des populations déplacées, conformément aux objectifs du projet.
Il est important de rappeler que le SERRP vise à améliorer les conditions de vie de 1 342 ménages, répartis sur 538 concessions, soit un total de 15 081 personnes, en apportant des solutions durables pour les populations déplacées.
Adama Sall (Saint-Louis)
« Aujourd'hui, nous approchons de la fin du projet, il était donc nécessaire de rassembler tous les partenaires sous l’égide du gouverneur pour discuter des résultats, des difficultés rencontrées, mais aussi dégager des perspectives territoriales pour la région de Saint-Louis », a expliqué Mahmoud Diop. Ce dernier a également annoncé qu'avec les 439 logements définitifs prévus dans cette première phase, les travaux sont à 40% d'exécution. Il a précisé que des mesures sont prises pour gérer certaines lenteurs dans l'avancement des travaux.
Le directeur a attribué le retard dans l’exécution des travaux à une défaillance de l'entreprise initialement chargée de la réalisation. « Nous en sommes à 40% d'exécution parce qu'une entreprise nous a fait faux bond. Après sept mois, l’entreprise n’a pas pu s’exécuter comme prévu. Conformément au processus des marchés publics, il est nécessaire de demander l’autorisation à la Direction Centrale des Marchés Publics pour résilier le marché et relancer un nouveau. Cela nous a fait perdre entre 8 et 10 mois. Normalement, aujourd’hui, nous aurions dû être à 80% d'exécution et de livraison des logements », a-t-il expliqué, tout en ajoutant qu'une prolongation du projet avait été demandée pour garantir la satisfaction des populations déplacées, conformément aux objectifs du projet.
Il est important de rappeler que le SERRP vise à améliorer les conditions de vie de 1 342 ménages, répartis sur 538 concessions, soit un total de 15 081 personnes, en apportant des solutions durables pour les populations déplacées.
Adama Sall (Saint-Louis)