Le chef de l’Etat, de la majorité présidentielle et du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade dit vouloir renouer le dialogue avec l’opposition et certainement avec les autres franges de la société civile si tant est qu’à ce niveau le fil était rompu. Selon des sources généralement bien informées, il a déclaré au Conseil des ministres d’hier, jeudi 11 juin qu’il allait parler « avec Amath, Tanor Dieng, Moustapha Niasse et les autres de Benno sur toutes les questions économiques, sociales et politiques… »
Si le président de la République fait montre de sa disponibilité à parler avec l’opposition réunie au sein de la coalition Benno Siggil Senegaal, il l’est également pour celle qui s’est regroupée dans d’autres cadres. Ensemble ou séparément, les sources n’informent pas à ce propos, mais affirment son ouverture à rencontrer la classe politique et à discuter avec elle de toutes les questions économiques, sociales et politiques de l’heure.
Le président de la République, pince sans rire aurait cependant déclaré au Conseil qu’il recevrait également l’un de ses anciens n°2, Idrissa Seck qu’il a logé, malgré son retour annoncé bien avant les élections locales de mars dernier au bercail, dans la catégorie des « semi-opposants ». Le leader de Rewmi qui se trouverait hors du territoire national présentement, rapportent les mêmes sources, sera donc reçu par le président de la République dès son retour.
Une disponibilité à l’endroit de son ancien « jardinier de ses rêves » et non moins (re) maire de Thiès ainsi qu’un procédé d’information des intéressés qui laissent penser à Amath Dansokho du Pit joint hier au téléphone, qu’il y a anguille sous roche.
Selon lui, « c’est trente minutes après la fin de la rencontre de Benno à mon domicile que j’ai reçu un coup de fil de Cheikh Ousmane Diagne qui dit avoir été saisi par un ministre qui lui aurait dit que le président de la République a solennellement dit en Conseil des ministres qu’il allait parler à Amath, Niasse, Tanor et les autres de Benno. Qu’il va dialoguer avec eux sur toutes les questions économiques, sociales et politiques. Qu’il serait même disposé à les prendre dans son avion pour aller à Libreville présenter les condoléances du Sénégal au Gabon ». Une information qui a suscité à mon niveau plusieurs interrogations, déclare Amath Dansokho.
Selon lui, « il y a quand même des questions préalables à régler. Le président de la République n’a-t-il pas nommé récemment un ministre conseiller chargé des affaires politiques, pour nous saisir ? quel est le mandat de l’émissaire qui a informé Cheikh Ousmane Diagne qui m’a informé à mon tour ? Cet émissaire s’est-il substitué au ministre-conseiller ? L’invite au dialogue concerne-t-elle son parti et l’opposition ou le gouvernement et l’opposition ou les deux à la fois ? ».
A toutes ces questions sans réponse pour l’heure, Amath Dansokho ajoute également celle de savoir qu’est-ce qui empêche le président de la République de saisir officiellement les intéressés et de manière publique, « d’autant plus qu’il ne doit y avoir rien à cacher à ce propos » ?
Toutes ces interrogations et d’autres font croire au leader du Pit à une simple campagne de communication ou « comme les trains, en cache un autre ». « Cherche-t-on ainsi à renouer avec Idrissa Seck sans heurter le Pds, la mouvance et la génération du concret en l’enrobant de dialogue politique ? » Pour Amath Dansokho qui dit n’avoir pas encore saisi pour sa part aucun des chefs de partis de la coalition hier et même son parti de l’information, « si nous sommes ouverts au dialogue politique, il n’en demeure pas moins nécessaire de s’entendre sur quoi nous allons parler ».
Si le président de la République fait montre de sa disponibilité à parler avec l’opposition réunie au sein de la coalition Benno Siggil Senegaal, il l’est également pour celle qui s’est regroupée dans d’autres cadres. Ensemble ou séparément, les sources n’informent pas à ce propos, mais affirment son ouverture à rencontrer la classe politique et à discuter avec elle de toutes les questions économiques, sociales et politiques de l’heure.
Le président de la République, pince sans rire aurait cependant déclaré au Conseil qu’il recevrait également l’un de ses anciens n°2, Idrissa Seck qu’il a logé, malgré son retour annoncé bien avant les élections locales de mars dernier au bercail, dans la catégorie des « semi-opposants ». Le leader de Rewmi qui se trouverait hors du territoire national présentement, rapportent les mêmes sources, sera donc reçu par le président de la République dès son retour.
Une disponibilité à l’endroit de son ancien « jardinier de ses rêves » et non moins (re) maire de Thiès ainsi qu’un procédé d’information des intéressés qui laissent penser à Amath Dansokho du Pit joint hier au téléphone, qu’il y a anguille sous roche.
Selon lui, « c’est trente minutes après la fin de la rencontre de Benno à mon domicile que j’ai reçu un coup de fil de Cheikh Ousmane Diagne qui dit avoir été saisi par un ministre qui lui aurait dit que le président de la République a solennellement dit en Conseil des ministres qu’il allait parler à Amath, Niasse, Tanor et les autres de Benno. Qu’il va dialoguer avec eux sur toutes les questions économiques, sociales et politiques. Qu’il serait même disposé à les prendre dans son avion pour aller à Libreville présenter les condoléances du Sénégal au Gabon ». Une information qui a suscité à mon niveau plusieurs interrogations, déclare Amath Dansokho.
Selon lui, « il y a quand même des questions préalables à régler. Le président de la République n’a-t-il pas nommé récemment un ministre conseiller chargé des affaires politiques, pour nous saisir ? quel est le mandat de l’émissaire qui a informé Cheikh Ousmane Diagne qui m’a informé à mon tour ? Cet émissaire s’est-il substitué au ministre-conseiller ? L’invite au dialogue concerne-t-elle son parti et l’opposition ou le gouvernement et l’opposition ou les deux à la fois ? ».
A toutes ces questions sans réponse pour l’heure, Amath Dansokho ajoute également celle de savoir qu’est-ce qui empêche le président de la République de saisir officiellement les intéressés et de manière publique, « d’autant plus qu’il ne doit y avoir rien à cacher à ce propos » ?
Toutes ces interrogations et d’autres font croire au leader du Pit à une simple campagne de communication ou « comme les trains, en cache un autre ». « Cherche-t-on ainsi à renouer avec Idrissa Seck sans heurter le Pds, la mouvance et la génération du concret en l’enrobant de dialogue politique ? » Pour Amath Dansokho qui dit n’avoir pas encore saisi pour sa part aucun des chefs de partis de la coalition hier et même son parti de l’information, « si nous sommes ouverts au dialogue politique, il n’en demeure pas moins nécessaire de s’entendre sur quoi nous allons parler ».