Entre la Senelec et les consommateurs, il a fallu hier plus de quatre tours d'horloge pour expliquer, s'arrêter, parfois même s'il le fallait, pour polémiquer et revenir pour réexpliquer certains termes techniques de la nouvelle grille tarifaire, mais également sur certaines factures de courant mal libellées et contestées par endroits ou sur un mode de souscription incompris ou inadapté par rapport au besoin exact.
C'est ainsi que des assurances et des recommandations ont été notamment données par la Senelec, malgré l'impuissance qu'elle dénote à certains niveaux. Déjà, Abdoulaye Dia, directeur de la communication de la Senelec a annoncé le retour de Gti (panne de transformateur depuis 19 juin dernier) dès la fin de semaine tout en survolant les délestages prévus pour le mois d'octobre et l'année prochaine.
Avec cette nouvelle grille tarifaire, c'est la clientèle dite "petits consommateurs" représentant 36% des clients de la Senelec, « qui vont voir leurs factures de courant baisser », rassure Cheikhou Cissé directeur distribution et commercial de la société. Par "petit consommateur", il faut enregistrer toute personne utilisant chez elle de zéro (00) à 06 kilowatt (kw). Malgré la hausse de 17% en moyenne sur les tarifs, cette nouvelle grille vise à « préserver le petit consommateur qui subventionnait jusque-là le grand consommateur (17 kw et plus) », souligne M. Cissé en se référant sur l'ancienne grille tarifaire qui date de 1984. Le petit consommateur voit donc son kw passer de 119 fcfa à 128 fcfa.
Occasionnellement, la Senelec demande aux usagers domestiques de changer de comportement dans l'utilisation du courant. C'est ainsi que Cheikhou Cissé et ses camarades prônent pour l'utilisation des lampes de 11 watts à la place de celles incandescentes de 60 watts. Une autre perte d'énergie qui a fait une polémique est l'utilisation des frigos et de la climatisation. Après une contestation des factures par certains consommateurs présents dans la salle, M. Cissé a expliqué que par de mauvaises installations de groupes électrogènes et des moteurs des appareils électroménagers, il peut arriver parfois, même s'il y a des délestages, que la consommation augmente.
Toutefois, il a tenu à préciser que n'importe qui peut les poursuivre s'il se sent lésé. « On est pas là pour donner conséquemment de l'argent à nos assureurs », a noté M. Cissé. Interpellé également sur le cas des délestages, les représentants de la Senelec ont fait comprendre que c'est la période de juillet à octobre où les ménages consomment plus en raison de la chaleur.
D'ailleurs, Abdoulaye Dia, le directeur de la communication et de l'informatique de la Senelec, laisse entendre que chaque année, les délestages leur coûtent entre deux (02) et quatre (04) milliards fcfa. « Une centrale de charbon d'une capacité de 125 mégawatts va bientôt être opérationnelle », renseigne le patron de la communication de la Senelec. On annonce aussi la mise en place d'un réseau de services ouverts toute la semaine et de 08 heures à 20 heures pour désengorger les agences de paiement.
Le Matin
C'est ainsi que des assurances et des recommandations ont été notamment données par la Senelec, malgré l'impuissance qu'elle dénote à certains niveaux. Déjà, Abdoulaye Dia, directeur de la communication de la Senelec a annoncé le retour de Gti (panne de transformateur depuis 19 juin dernier) dès la fin de semaine tout en survolant les délestages prévus pour le mois d'octobre et l'année prochaine.
Avec cette nouvelle grille tarifaire, c'est la clientèle dite "petits consommateurs" représentant 36% des clients de la Senelec, « qui vont voir leurs factures de courant baisser », rassure Cheikhou Cissé directeur distribution et commercial de la société. Par "petit consommateur", il faut enregistrer toute personne utilisant chez elle de zéro (00) à 06 kilowatt (kw). Malgré la hausse de 17% en moyenne sur les tarifs, cette nouvelle grille vise à « préserver le petit consommateur qui subventionnait jusque-là le grand consommateur (17 kw et plus) », souligne M. Cissé en se référant sur l'ancienne grille tarifaire qui date de 1984. Le petit consommateur voit donc son kw passer de 119 fcfa à 128 fcfa.
Occasionnellement, la Senelec demande aux usagers domestiques de changer de comportement dans l'utilisation du courant. C'est ainsi que Cheikhou Cissé et ses camarades prônent pour l'utilisation des lampes de 11 watts à la place de celles incandescentes de 60 watts. Une autre perte d'énergie qui a fait une polémique est l'utilisation des frigos et de la climatisation. Après une contestation des factures par certains consommateurs présents dans la salle, M. Cissé a expliqué que par de mauvaises installations de groupes électrogènes et des moteurs des appareils électroménagers, il peut arriver parfois, même s'il y a des délestages, que la consommation augmente.
Toutefois, il a tenu à préciser que n'importe qui peut les poursuivre s'il se sent lésé. « On est pas là pour donner conséquemment de l'argent à nos assureurs », a noté M. Cissé. Interpellé également sur le cas des délestages, les représentants de la Senelec ont fait comprendre que c'est la période de juillet à octobre où les ménages consomment plus en raison de la chaleur.
D'ailleurs, Abdoulaye Dia, le directeur de la communication et de l'informatique de la Senelec, laisse entendre que chaque année, les délestages leur coûtent entre deux (02) et quatre (04) milliards fcfa. « Une centrale de charbon d'une capacité de 125 mégawatts va bientôt être opérationnelle », renseigne le patron de la communication de la Senelec. On annonce aussi la mise en place d'un réseau de services ouverts toute la semaine et de 08 heures à 20 heures pour désengorger les agences de paiement.
Le Matin