Le Quai des Arts a été avant-hier le lieu de convergence des mélomanes. Ces derniers se sont déplacés en masse pour assister au premier concert du groupe Xalam. Ils sont venus de divers horizons pour constater de visu la prestation de ces musiciens de renommée internationale. Toutes les tranches d’âge étaient représentées. Personne n’a voulu être en reste. « Je ne pouvais pas manquer ce grand retour mémorable du Xalam », a dit M Bocar Bob qui signale : « jamais de mémoire de Saint-Louisien, une salle n’a accueilli autant de monde ».
En vrais professionnels, la bande à Cheikh Tidiane Tall (ndlr : chef d’orchestre du groupe) s’est présentée sur les lieux avant minuit pour honorer leur engagement vis-à-vis des férus de la musique. Ainsi, bon nombre n’ont pu assister au démarrage du concert. Pendant trois tours d’horloge, Tapha Cissé (percu), Cheikh Tidiane Tall (guitare solo), Baye Babou (guitare basse), Ablo du Burkina Faso (batterie), Ibrahima Koundoul et Souleymane Faye (chants), Jean Phillip Rickel (Keyboard) tous derrière Henry Guillabert aux claviers, ont pris en haleine les mélomanes. Ces musiciens aux talents avérés ont revisité leur riche répertoire sous les ovations d’un public en liesse acquis à leur cause. En véritables nostalgiques, ils ont ouvert leur face à face après plus d’une décennie de séparation, par le morceau « Gorée » pour plonger les mélomanes dans leur passé.
Ce premier morceau était suffisant pour camper le décor où tous les ingrédients étaient réunis pour une bonne performance. La sonorisation était nickel et aucune fausse note n’a été décelée. Ce morceau a été primé « Palme d’Or » au festival de Berlin en 1979. Il constitue un souvenir. Puis, ils ont enchainé tour à tour avec « Kanu » en hommage à la lutte sénégalaise, « Keurgui » où les vicissitudes de la famille sénégalaise ont été dénoncées. Personne ne pouvait rester insensible à cette belle prestation.
Certains tubes comme « Dollé », « Africa », « Lémé », « Sama Waye » avec un rythme pur et dur, ont fait bouger le public. Les mélomanes rivalisaient de talent. Dans ce cercle, il a été très difficile de reconnaître les autorités des autres, puisque chacun, de son côté, montrait ses talents de danseur. Après, une petite pause est opérée pour permettre à l’assistance de reprendre ses énergies et faire face aux musiciens déterminés à les « gâter ». Le début de la deuxième partie était plus soft. Les morceaux « Waliyane » et « Xarit » ont mis tout le monde « chaos ». Les rythmes de la verte Casamance comme « Koumpo », « Tékéressa » ont mis fin à la soirée. Xalam, un groupe de professionnels avérés. On avait l’impression qu’on écoutait une cassette. On ne sentait ni l’absence de Prosper Niang dont la mémoire a plané, ni des ventistes Ansoumana Diatta et Yoro Guèye.
Malgré l’absence de ces derniers et la présence sur scène que de quatre membres fondateurs du groupe Xalam II (Henry Guillabert, Ibrahima Koundoul, Tapha Cissé, Baye Babou), force est de dire que tout le monde avait l’impression d’être en face du Grand Xalam II au complet, tellement leur prestation était merveilleuse. Cheikh Tidiane Tall, égal à lui-même dans ses mélodies lyriques, a égayé le public avec ses doigts de fée. L’autre guitariste Baye Babou à la basse, a encore une fois joué sa partition en tirant au maximum son épingle du jeu et en envoyant les mélomanes dans les méandres des années de gloire du groupe. Le plus impressionnant de la soirée était le jeune batteur burkinabé qui avait la lourde tâche de remplacer Abdoulaye Prosper Niang ravi à notre affection.
Ablo a démontré ses talents et confirmé que la musique afro-beat est universelle. Tapha Cissé, en bon élève de Doudou Ndiaye Rose, a revisité les back des années 80. Jean Phillip Rickel reste l’âme de la musique du Xalam. Il a marqué sa présence par un groove qui a toujours fait l’exception du groupe. Henry Guillabert a su garder les rythmes de leur formation musicale dans le clavier, contrairement au marimba qu’on a l’habitude d’entendre. Souleymane Faye et Ibrahima Koundoul, en bons professionnels, ont réussi à garder les envolées vocales des années 70- 80.
Tout ceci montre que le groupe Xalam est de retour pour le bonheur de la musique sénégalaise et des consommateurs de bonne musique. « C’est excellent ! C’est agréable à consommer », a laissé entendre le Directeur du Crous. Karim Cissé de préciser « quand des professionnels se retrouvent, tout devient facile. Aujourd’hui, c’est un retour gagnant du Groupe Xalam. Je vous assure que rien n’a changé dans leur musique ». Cette performance a d’ailleurs poussé les organisateurs du Festival International de Jazz à choisir ces expérimentés pour l’édition de 2009.
En vrais professionnels, la bande à Cheikh Tidiane Tall (ndlr : chef d’orchestre du groupe) s’est présentée sur les lieux avant minuit pour honorer leur engagement vis-à-vis des férus de la musique. Ainsi, bon nombre n’ont pu assister au démarrage du concert. Pendant trois tours d’horloge, Tapha Cissé (percu), Cheikh Tidiane Tall (guitare solo), Baye Babou (guitare basse), Ablo du Burkina Faso (batterie), Ibrahima Koundoul et Souleymane Faye (chants), Jean Phillip Rickel (Keyboard) tous derrière Henry Guillabert aux claviers, ont pris en haleine les mélomanes. Ces musiciens aux talents avérés ont revisité leur riche répertoire sous les ovations d’un public en liesse acquis à leur cause. En véritables nostalgiques, ils ont ouvert leur face à face après plus d’une décennie de séparation, par le morceau « Gorée » pour plonger les mélomanes dans leur passé.
Ce premier morceau était suffisant pour camper le décor où tous les ingrédients étaient réunis pour une bonne performance. La sonorisation était nickel et aucune fausse note n’a été décelée. Ce morceau a été primé « Palme d’Or » au festival de Berlin en 1979. Il constitue un souvenir. Puis, ils ont enchainé tour à tour avec « Kanu » en hommage à la lutte sénégalaise, « Keurgui » où les vicissitudes de la famille sénégalaise ont été dénoncées. Personne ne pouvait rester insensible à cette belle prestation.
Certains tubes comme « Dollé », « Africa », « Lémé », « Sama Waye » avec un rythme pur et dur, ont fait bouger le public. Les mélomanes rivalisaient de talent. Dans ce cercle, il a été très difficile de reconnaître les autorités des autres, puisque chacun, de son côté, montrait ses talents de danseur. Après, une petite pause est opérée pour permettre à l’assistance de reprendre ses énergies et faire face aux musiciens déterminés à les « gâter ». Le début de la deuxième partie était plus soft. Les morceaux « Waliyane » et « Xarit » ont mis tout le monde « chaos ». Les rythmes de la verte Casamance comme « Koumpo », « Tékéressa » ont mis fin à la soirée. Xalam, un groupe de professionnels avérés. On avait l’impression qu’on écoutait une cassette. On ne sentait ni l’absence de Prosper Niang dont la mémoire a plané, ni des ventistes Ansoumana Diatta et Yoro Guèye.
Malgré l’absence de ces derniers et la présence sur scène que de quatre membres fondateurs du groupe Xalam II (Henry Guillabert, Ibrahima Koundoul, Tapha Cissé, Baye Babou), force est de dire que tout le monde avait l’impression d’être en face du Grand Xalam II au complet, tellement leur prestation était merveilleuse. Cheikh Tidiane Tall, égal à lui-même dans ses mélodies lyriques, a égayé le public avec ses doigts de fée. L’autre guitariste Baye Babou à la basse, a encore une fois joué sa partition en tirant au maximum son épingle du jeu et en envoyant les mélomanes dans les méandres des années de gloire du groupe. Le plus impressionnant de la soirée était le jeune batteur burkinabé qui avait la lourde tâche de remplacer Abdoulaye Prosper Niang ravi à notre affection.
Ablo a démontré ses talents et confirmé que la musique afro-beat est universelle. Tapha Cissé, en bon élève de Doudou Ndiaye Rose, a revisité les back des années 80. Jean Phillip Rickel reste l’âme de la musique du Xalam. Il a marqué sa présence par un groove qui a toujours fait l’exception du groupe. Henry Guillabert a su garder les rythmes de leur formation musicale dans le clavier, contrairement au marimba qu’on a l’habitude d’entendre. Souleymane Faye et Ibrahima Koundoul, en bons professionnels, ont réussi à garder les envolées vocales des années 70- 80.
Tout ceci montre que le groupe Xalam est de retour pour le bonheur de la musique sénégalaise et des consommateurs de bonne musique. « C’est excellent ! C’est agréable à consommer », a laissé entendre le Directeur du Crous. Karim Cissé de préciser « quand des professionnels se retrouvent, tout devient facile. Aujourd’hui, c’est un retour gagnant du Groupe Xalam. Je vous assure que rien n’a changé dans leur musique ». Cette performance a d’ailleurs poussé les organisateurs du Festival International de Jazz à choisir ces expérimentés pour l’édition de 2009.