« Normalement on n'acceptait pas les versements de fonds provenant de pays étrangers qui soutenaient des candidats en France et j'ai appris que Bongo soutenait financièrement Jacques Chirac » a déclaré Valéry Giscard d'Estaing sur Europe 1.
« Moi, j'étais président de la République à l'époque, a-t-il poursuivi. J'ai appelé Bongo et je lui ai dit : vous êtes bien aimable mais vous soutenez la campagne de mon concurrent, alors il y a eu un temps mort que j'entends encore et il m'a dit : ‘Ah vous le savez ?’», a-t-il poursuivi.
« C'était merveilleux », a ponctué l’ancien locataire de l’Elysée qui n’a pas été réélu en 1981. « A partir de ce moment-là, j'ai rompu mes relations avec lui » a ajouté Valéry Giscard d'Estaing.
Ces accusations de financements occultes jettent une ombre sur l'amitié personnelle très forte qu'entretenaient Jacques Chirac et Omar Bongo et les 40 années de françafrique incarné par l’ancien président gabonais.
« A la tête de la République du Gabon, Omar Bongo n'aura eu de cesse pendant plus de quarante ans d'oeuvrer au développement économique et social de son pays, comme de l'Afrique entière », a déclaré Jacques Chirac. Pour sa part, Nicolas Sarkozy a adressé « au nom du peuple français toute sa compassion et sa profonde sympathie à la famille et aux proches du président Bongo Ondimba, ainsi qu'au peuple gabonais ».
Des hommages contrastés
De très nombreuses personnalités dénoncent les agissements d’Omar Bongo. « C'était un président qui n'avait pas le souci de ses citoyens. Il a bien servi les intérêts de la France et des hommes politiques français », a déclaré juge française anti-corruption et députée européenne Eva Joly. « La manne pétrolière n'a pas profité » aux Gabonais, a-t-elle estimé. « La France a une grande dette envers le Gabon pour avoir maintenu au pouvoir pendant toutes ces années Omar Bongo », a poursuivi.
« On ne va pas pleurer sur une crapule de plus qui disparaît de la planète. Tous ceux qui sont attachés à la démocratie ne pleureront pas la mort du président Bongo », a expliqué député Verts Noël Mamère
Ciryl Cambaz
Source actualite-francaise.com
« Moi, j'étais président de la République à l'époque, a-t-il poursuivi. J'ai appelé Bongo et je lui ai dit : vous êtes bien aimable mais vous soutenez la campagne de mon concurrent, alors il y a eu un temps mort que j'entends encore et il m'a dit : ‘Ah vous le savez ?’», a-t-il poursuivi.
« C'était merveilleux », a ponctué l’ancien locataire de l’Elysée qui n’a pas été réélu en 1981. « A partir de ce moment-là, j'ai rompu mes relations avec lui » a ajouté Valéry Giscard d'Estaing.
Ces accusations de financements occultes jettent une ombre sur l'amitié personnelle très forte qu'entretenaient Jacques Chirac et Omar Bongo et les 40 années de françafrique incarné par l’ancien président gabonais.
« A la tête de la République du Gabon, Omar Bongo n'aura eu de cesse pendant plus de quarante ans d'oeuvrer au développement économique et social de son pays, comme de l'Afrique entière », a déclaré Jacques Chirac. Pour sa part, Nicolas Sarkozy a adressé « au nom du peuple français toute sa compassion et sa profonde sympathie à la famille et aux proches du président Bongo Ondimba, ainsi qu'au peuple gabonais ».
Des hommages contrastés
De très nombreuses personnalités dénoncent les agissements d’Omar Bongo. « C'était un président qui n'avait pas le souci de ses citoyens. Il a bien servi les intérêts de la France et des hommes politiques français », a déclaré juge française anti-corruption et députée européenne Eva Joly. « La manne pétrolière n'a pas profité » aux Gabonais, a-t-elle estimé. « La France a une grande dette envers le Gabon pour avoir maintenu au pouvoir pendant toutes ces années Omar Bongo », a poursuivi.
« On ne va pas pleurer sur une crapule de plus qui disparaît de la planète. Tous ceux qui sont attachés à la démocratie ne pleureront pas la mort du président Bongo », a expliqué député Verts Noël Mamère
Ciryl Cambaz
Source actualite-francaise.com