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Jeudi 10 Décembre 2009

[REVELATION] Présidentielle 2007 : Wade avait bourré les urnes


On en sait un peu plus, grâce à la Gazette, sur les raisons qui ont motivé le président Wade à contraindre à la démission le président de la Commission électorale nationale autonome, le magistrat Moustapha Touré. Wade l’a écarté pour, encore, bourrer les urnes. Une pratique qui lui avait permis de sortir victorieux de la dernière élection présidentielle. Cette révélation combinée à la conclusion de l’enquête du Fmi attestent qu’il est devenu un danger public pour le Sénégal.



[REVELATION] Présidentielle 2007 : Wade avait bourré les urnes
À l’issue du scrutin de mars 2007, bien des Sénégalais étaient tombés des nues, en apprenant que le président Wade, qui était candidat à sa propre succession, avait vaincu ses co-listers dès le premier tour. D’aucuns expliquèrent la prouesse par la « main du diable », d’autres par des pratiques mystiques signées de « grands marabouts » favorables au candidat Wade. L’opposition criera à un hold-up électoral, qui l’amènera à boycotter le scrutin des dernières législatives. Le Front « sigil Sénégal », devenu Benno, n’avait pas, du tout, tort. Car, à l’occasion, il y eut une différence notable entre le nombre d’inscrits sur le fichier électoral recensé par la Cena et ceux du ministère de l’Intérieur. Si la structure dirigée, à l’époque par Moustapha Touré retenait 3,5 millions d’inscrits, le département que dirigeait Ousmane Ngom agitait 5 millions. Or, c’est ce gab de 1,5 millions d’électeurs, qui a permis au candidat Wade de disposer d’un deuxième mandat. Car, n’eut été lui, Wade n’aurait probablement eu que 14 % des suffrages valablement exprimés.

Ainsi, comme l’affirmait l’opposition, son pouvoir est « illégitime ». Autrement, les urnes ont été bourrées d’avance, les résultas programmés. Le président Wade refusera de recevoir la Cena, qui ambitionnait d’être face aux différents acteurs du scrutin, pour harmoniser les chiffres. Ce que n’entendait pas le chef de l’État. Pis, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Ousmane Ngom, snobera les membres de la Cena, pour leur ordonner de se contenter de ses chiffres. Ainsi, il en sera. Wade avait fraudé. Il se prépare à rejouer son coup, pour un troisième mandat. Au rythme de l’agitation de ses partenaires et de sa tentative de séduction des Sénégalais et de ses déclarations, qui frisent le surnaturel, tout porte à croire qu’il passera à l’action avant la date retenue pour la prochaine élection présidentielle. C’est sa sécurité et la liberté de son garçon Karim qui sont en jeu. Dans un instinct de conservation, le président Wade va, encore, tenter de piper les dés. « Qui vole un œuf, volera un bœuf ». « L’habitude est une seconde nature ». Wade devient ainsi très dangereux pour le Sénégal : Le Fmi a conclu qu’il ment, le Cena indique qu’il a volé son mandat, il est l’objet d’une plainte internationale pour enrichissement illicite avec son fils Karim, il continue de gaspiller et de s’amuser au quotidien avec les maigres ressources de son pays, etc.

La Redaction XIBAR.NET
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