Me Abdoulaye Wade ne voulait plus de son incolore Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, qui n’avait plus le cœur à l’ouvrage, du fait de tracasseries quotidiennes. Il fallait donc trouver un remplaçant à ce chef du Gouvernement qui tombera dans les pommes du fait d’un trop plein de stress. Avilissant et inédit pour un chef de gouvernement : aucun de ses prédécesseurs n’a été aussi faible, même Mme Mame Madior Boye avait tenu debout en dépit du drame survenu sous son mandat avec le naufrage du bateau « Le Djola » ; avec près de 2000 morts. Regardant autour de lui, Me Wade finira par se résigner de porter son choix sur Souleymane Ndéné Ndiaye, avocat comme lui et libéral de souche. Il était l’homme de la situation de l’heure. Il est costaud, bagarreur et avait rempilé à la tête de la commune de Guinguinéo. Mais dès ses premiers jours à la Primature, Souleymane Ndéné Ndiaye signera sa révocation, du fait de la confirmation d’une déclaration qu’il avait fait : « jamais » il ne se rangera « derrière Karim Wade ». Malheur pour lui : la mère de celui-ci avait tout entendu. Depuis, elle méditait. Maintenant, elle passe à l’action. Voilà pourquoi, depuis près d’une semaine, le « robot » Farba Senghor, nettoyé, huilé et programmé marche inexorablement sur le sixième Premier ministre de Me Wade ; qui risque d’être le plus éphémère. Il peut s’enorgueillir d’avoir fêté ses cent jours à la Primature, où il risque de ne pas rouiller. Car, si Farba Senghor est activé, c’est que le « cercueil » de sa cible est déjà fabriqué et la terre creusée pour l’accueillir.. Idrissa Seck l’a appris à ses dépens ; tout comme Macky Sall et Hadjibou Soumaré. Mais, si les « meurtres » de tous ces Premiers ministres ont été exécutés froidement par l’ancien ministre Farba Senghor, c’est Mme Viviane Wade, dont il était le
garçon de courses, qui en est le commanditaire.. Me Souleymane Ndéné Ndiaye est au bout du rouleau. Me Wade n’y peut rien. Lui-même ne peut pas s’opposer à la volonté de la Première Dame sénégalaise « d’ethnie Toubab ». N’avait-il pas déclaré que « jamais » son fils Karim n’entrera en politique ? N’a-t-il pas finalement déclaré à ce dernier que « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ». Un revirement à 180 degrés, parce qu’à l’heure du dîner, entre le hors-d’œuvre et le dessert, Me Wade finit toujours par céder aux désirs de son épouse. Il finit toujours par laisser faire Farba, en se consolant de l’avoir rabroué durant la journée, et en public. Ce que Mme Viviane veut, Me Wade laisse Farba l’exécuter. Or, la Première Dame veut que Karim devienne président de la République du Sénégal, après son père. Car, elle veut avoir un palmarès plus riche que celui de Mme Bush, dont le mari et le fils ont présidé aux destinées d’une même nation. Mais si entre Bush père et Bush fils, il y a eu Clinton, Mme Viviane Vert veut que Wade fils s’installe sur le « trône » dès que son père se lèvera pour le quitter. Entre père et unique fils, il ne doit y avoir de place pour personne. D’où la nécessité de faire entourer Karim Meïssa de béni-oui-oui. Une telle « cour » ne pas que le doper, l’aider et l’amener à vaincre sa timidité. Et puisque Me Souleymane Ndéné Ndiaye n’est pas de ce bois, eh bien, il partira ; comme Macky Sall, qui entendait auditionner le fils du président, comme Idrissa Seck, qui était un écran pour lui, et comme Cheikh Hadjibou Soumaré, qu’il fallait démettre pour que Karim devienne ministre d’Etat dans un nouveau gouvernement. Les dés sont donc jetés. Et, attention : Me Souleymane Ndéné Ndiaye qui « ne sera jamais numéro 2 du parti » démocratique sénégalais, comme l’a prédit Farba Senghor, risque d’être humilié. Car, « le petit maure » peut bel et bien devenir le septième Premier ministre de Me Wade. Qui est plus docile devant les Wade que lui et très agressif devant ceux qui les combattent ? Qui vivra verra !
garçon de courses, qui en est le commanditaire.. Me Souleymane Ndéné Ndiaye est au bout du rouleau. Me Wade n’y peut rien. Lui-même ne peut pas s’opposer à la volonté de la Première Dame sénégalaise « d’ethnie Toubab ». N’avait-il pas déclaré que « jamais » son fils Karim n’entrera en politique ? N’a-t-il pas finalement déclaré à ce dernier que « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ». Un revirement à 180 degrés, parce qu’à l’heure du dîner, entre le hors-d’œuvre et le dessert, Me Wade finit toujours par céder aux désirs de son épouse. Il finit toujours par laisser faire Farba, en se consolant de l’avoir rabroué durant la journée, et en public. Ce que Mme Viviane veut, Me Wade laisse Farba l’exécuter. Or, la Première Dame veut que Karim devienne président de la République du Sénégal, après son père. Car, elle veut avoir un palmarès plus riche que celui de Mme Bush, dont le mari et le fils ont présidé aux destinées d’une même nation. Mais si entre Bush père et Bush fils, il y a eu Clinton, Mme Viviane Vert veut que Wade fils s’installe sur le « trône » dès que son père se lèvera pour le quitter. Entre père et unique fils, il ne doit y avoir de place pour personne. D’où la nécessité de faire entourer Karim Meïssa de béni-oui-oui. Une telle « cour » ne pas que le doper, l’aider et l’amener à vaincre sa timidité. Et puisque Me Souleymane Ndéné Ndiaye n’est pas de ce bois, eh bien, il partira ; comme Macky Sall, qui entendait auditionner le fils du président, comme Idrissa Seck, qui était un écran pour lui, et comme Cheikh Hadjibou Soumaré, qu’il fallait démettre pour que Karim devienne ministre d’Etat dans un nouveau gouvernement. Les dés sont donc jetés. Et, attention : Me Souleymane Ndéné Ndiaye qui « ne sera jamais numéro 2 du parti » démocratique sénégalais, comme l’a prédit Farba Senghor, risque d’être humilié. Car, « le petit maure » peut bel et bien devenir le septième Premier ministre de Me Wade. Qui est plus docile devant les Wade que lui et très agressif devant ceux qui les combattent ? Qui vivra verra !