Les chantiers de Touba, que le président Wade s’était engagé de financer pour un montant de 100 milliards, en cinq ans, ont été à nouveau arrêtés. Car, les 20 milliards de francs Cfa que l’État doit décaisser, annuellement, n’ont pas été inscrits au budget. Une stratégie, en définitive, du président Wade. Car, il veut passer comme étant le président providentiel. Celui qui a une baguette magique, pour régler tout problème dont il est saisi, suite à la faillite d’un de ses ministres ou proches. Ainsi, il décaissera, de sa « propre poche », les jours à venir, le montant nécessaire à l’achèvement des travaux entamés pour la modernisation et l’assainissement de la ville sainte. Car, il faut qu’ils soient fin prêts avant la prochaine élection présidentielle ; ceci pour que les Mourides disent qu’il a fait pour Serigne Touba, comme il s’en vantait, ce qu’aucun disciple de sa confrérie n’a fait pour lui.
Naturellement il sait que si une telle gloire lui est tissée, elle pourrait lui assurer un troisième mandat, à 86 ans à la tête du Sénégal. Pour Wade, avec l’argent, on peut tout obtenir des Sénégalais, comme de tous leurs guides religieux. Mais, il pourrait déchanter. Car, les dignitaires de Touba ont bonne conscience, parce qu’estimant que c’est un devoir, voire une obligation régalienne, pour l’État, de moderniser et d’assainir la deuxième ville du pays, sur le plan démographique, après la capitale sénégalaise. Ensuite, les Mourides n’entendent plus être les « jouets » du président Wade. Car, rappellent des petits-fils du fondateur de Touba, c’est derrière leur confrérie que celui-ci s’était abrité pour dénigrer « l’ingratitude » des Chrétiens. C’était à l’occasion de la pose de la première pierre de la mosquée mouride de la capitale sénégalaise. C’est, également, derrière elle qu’il s’était caché pour dire que si Haïti est devenue une terre de drames, c’est parce que ses populations n’avaient pas foi en Dieu, à son Islam. Ainsi projetait-il d’y envoyer des Mourides pour les islamiser. Ce qui eut l’heur de mettre Touba dans tous ses états.
Les dignitaires Mourides reprochent, également, à Wade, de penser, selon nos interlocuteurs, qu’il peut tout acheter avec de l’argent. C’était pour lui rappeler que c’est grâce à l’aide financière et au soutien moral du premier petit-fils de Serigne Touba, Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma, qu’il a pu devenir président de la République du Sénégal. En somme une manœuvre et une réplique en perspective, entre le président Wade et certains dignitaires de Touba.
La Redaction xibar
Naturellement il sait que si une telle gloire lui est tissée, elle pourrait lui assurer un troisième mandat, à 86 ans à la tête du Sénégal. Pour Wade, avec l’argent, on peut tout obtenir des Sénégalais, comme de tous leurs guides religieux. Mais, il pourrait déchanter. Car, les dignitaires de Touba ont bonne conscience, parce qu’estimant que c’est un devoir, voire une obligation régalienne, pour l’État, de moderniser et d’assainir la deuxième ville du pays, sur le plan démographique, après la capitale sénégalaise. Ensuite, les Mourides n’entendent plus être les « jouets » du président Wade. Car, rappellent des petits-fils du fondateur de Touba, c’est derrière leur confrérie que celui-ci s’était abrité pour dénigrer « l’ingratitude » des Chrétiens. C’était à l’occasion de la pose de la première pierre de la mosquée mouride de la capitale sénégalaise. C’est, également, derrière elle qu’il s’était caché pour dire que si Haïti est devenue une terre de drames, c’est parce que ses populations n’avaient pas foi en Dieu, à son Islam. Ainsi projetait-il d’y envoyer des Mourides pour les islamiser. Ce qui eut l’heur de mettre Touba dans tous ses états.
Les dignitaires Mourides reprochent, également, à Wade, de penser, selon nos interlocuteurs, qu’il peut tout acheter avec de l’argent. C’était pour lui rappeler que c’est grâce à l’aide financière et au soutien moral du premier petit-fils de Serigne Touba, Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma, qu’il a pu devenir président de la République du Sénégal. En somme une manœuvre et une réplique en perspective, entre le président Wade et certains dignitaires de Touba.
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