
En Afrique et particulièrement sous nos cieux au Sénégal, il est établi que les partis ne résistent généralement pas à la perte du pouvoir. En effet, après le parti socialiste, en 2000, après près de 40 ans au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais (Pds) vit aujourd’hui des moments de trouble. La débandade était là au lendemain de la défaite de Wade. Puis l’union sacrée s’était imposée face à la traque des biens supposés mal acquis. Aujourd’hui, cela semble être une sorte de troisième mi-temps, selon EnQuête, celle où d’autres dignitaires préparent leur départ, accusant Oumar Sarr de faire main basse sur le Pds. La démission encore fraîche de Youssou Diallo, ex conseiller de Souleymane Ndéné Ndiaye, suivies des sorties musclées de Farba Senghor et de Mayoro Faye, ne sont en réalité que l’arbre qui cache la forêt du malaise profond qui sévit dans les rangs des libéraux.