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Repéré par une camera de surveillance et jugé pour vol en réunion : Babacar Guèye clame son innocence

Djibril Coly espère que justice lui sera rendue. Ayant acheté une moto pour son business, il a été victime d’un vol qui ne cesse de le bouleverser. Grâce à une caméra de surveillance, un suspect nommé Babacar Guèye a été arrêté. Mais ce dernier n’a cessé de clamer son innocence, malgré les images qui l'incriminent.


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Novembre 2023 à 10:04 | | 0 commentaire(s)|

C’est avec le cœur lourd que Djibril Coly s’est exprimé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Dix jours après avoir acheté sa moto, il n’en revient toujours pas qu’elle ait été volée en plein jour. La perte de son outil de travail l’ayant désespéré, il a usé de tous les moyens pour découvrir les auteurs de ce vol ,qui n’a fait que pénaliser ses activités.

Le 22 août dernier, le jeune homme, qui avait une course à Colobane, a garé son engin devant un centre commercial. À son retour, au bout de quelques minutes, grande fut sa stupéfaction quand il a constaté le vol de sa moto. Mais grâce aux images d’une caméra de surveillance d’une boutique en face du centre commercial, il est parvenu à mettre la main sur Babacar Guèye.

Celui-ci, marchand ambulant de son état, a été identifié par certains témoins. Arrêté et confronté à l’enquête, il a reconnu être la personne sur l’image, qui a discuté avec les suspects qui ont pris la fuite.

Face aux flics, il a déclaré ne pas connaître ceux-ci. Malgré ses dénégations, il a été placé sous mandat de dépôt.

Appelé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, Babacar Guèye a plaidé non coupable et a dénoncé une cabale contre sa personne. “Je suis accusé à tort. Ce n’est pas moi qui ai pris sa moto”, s’est-il défendu.

Après avoir visionné la vidéo qui le montre clairement, il a tenté, dans un premier temps, de se dédouaner avant d’admettre que c’est lui sur l’image.
Mais, a-t-il lancé, “c’est normal que je sois visible sur la vidéo, car je travaille à cet endroit. Mais je jure que je n’ai pas adressé la parole aux gens qui ont probablement emporté la moto du plaignant”.

Convaincu de la culpabilité du prévenu qui n’a pas cessé de varier dans ses déclarations, le plaignant lui a réclamé la somme de 550 mille francs Cfa en guise de dédommagement.

À la suite du maître des poursuites qui a requis l’application de la loi, l’avocat de la défense, Me Iba Mar Diop, a sollicité la relaxe de son client. “J’ai visionné la vidéo, mais on ne peut pas dire que c’est mon client”, a plaidé l’avocat.

L’affaire mise en délibéré, le prévenu Babacar Guèye sera édifié sur son sort le 6 novembre.





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