Suite à leur marche de mercredi, les ex-travailleurs des sociétés Sotiba ont accusé le repreneur Serigne Mboup de faire preuve d’un manque de volonté criard et ont exigé, dans la foulée, la lumière sur le milliard de francs Cfa annoncé pour relancer l’activité du textile sénégalais. De son côté, Serigne Mboup a tout simplement dégagé en touche, en laissant la patate chaude à l’Etat.
L’ex fleuron du textile sénégalais continue toujours son agonie et sa mise à mort annoncée devient de plus en plus précise avec son lot de dommages collatéraux au niveau social. C’est ce qui a amené les ex-travailleurs des sociétés Sotiba et Textile Sénégal à battre le macadam hier mercredi, à la Place de la Nation, afin d’exprimer leur mécontentement face à la fermeture de leur société.
Dans cet imbroglio, les ex-travailleurs des sociétés Sotiba accusent directement l’homme d’affaires Serigne Mboup à propos de la gestion nébuleuse d’un milliard destiné initialement à la relance de Sotiba. « Serigne Mboup a fait disloquer des familles, nous vivons plus 10 ans de galère », dit l’un d’eux. Pis encore, le terrain qui abritait ces usines de production textile, a été vendu. « Nous voulons savoir qui sont derrière cette vente », ont dénoncé les travailleurs de Sotiba.
Toutefois, Serigne Mboup s’est lavé à grade eau, en apportant des éclairages. Pour lui, ce milliard dont parlent les travailleurs, lui appartient et son intention était de relancer cette société et d’investir même si cela n’a pas marché.
« Ce sont les employés eux-mêmes qui s’étaient déplacés vers moi pour me demander un appui afin de relancer la société et l’Etat m’a convaincu de la reprendre, mais pas pour payer les salaires avec le ministre Abdoulaye Baldé, mais, plutôt de redémarrer le tissu; car, le passif ne m’engageait pas.
Et c’est comme ça que j’ai pris 1 milliard de mes fonds que l’Etat me devait pour des voitures, que j’ai injecté. Mais, comme vous le savez, l’entreprise-là a connu tellement de difficultés que j’ai même perdu ce milliard-là, avec une autre somme d’argent. Donc, il y a deux solutions, qu’ils reprennent la société ou je demande à l’Etat de le reprendre, car si je dénonce le protocole, je risque de payer des pénalités. En ce qui concerne le problème foncier, cela ne me concerne pas mais plutôt mes prédécesseurs », a longuement expliqué Serigne Mboup à la RFM.
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Massène DIOP Leral.net
L’ex fleuron du textile sénégalais continue toujours son agonie et sa mise à mort annoncée devient de plus en plus précise avec son lot de dommages collatéraux au niveau social. C’est ce qui a amené les ex-travailleurs des sociétés Sotiba et Textile Sénégal à battre le macadam hier mercredi, à la Place de la Nation, afin d’exprimer leur mécontentement face à la fermeture de leur société.
Dans cet imbroglio, les ex-travailleurs des sociétés Sotiba accusent directement l’homme d’affaires Serigne Mboup à propos de la gestion nébuleuse d’un milliard destiné initialement à la relance de Sotiba. « Serigne Mboup a fait disloquer des familles, nous vivons plus 10 ans de galère », dit l’un d’eux. Pis encore, le terrain qui abritait ces usines de production textile, a été vendu. « Nous voulons savoir qui sont derrière cette vente », ont dénoncé les travailleurs de Sotiba.
Toutefois, Serigne Mboup s’est lavé à grade eau, en apportant des éclairages. Pour lui, ce milliard dont parlent les travailleurs, lui appartient et son intention était de relancer cette société et d’investir même si cela n’a pas marché.
« Ce sont les employés eux-mêmes qui s’étaient déplacés vers moi pour me demander un appui afin de relancer la société et l’Etat m’a convaincu de la reprendre, mais pas pour payer les salaires avec le ministre Abdoulaye Baldé, mais, plutôt de redémarrer le tissu; car, le passif ne m’engageait pas.
Et c’est comme ça que j’ai pris 1 milliard de mes fonds que l’Etat me devait pour des voitures, que j’ai injecté. Mais, comme vous le savez, l’entreprise-là a connu tellement de difficultés que j’ai même perdu ce milliard-là, avec une autre somme d’argent. Donc, il y a deux solutions, qu’ils reprennent la société ou je demande à l’Etat de le reprendre, car si je dénonce le protocole, je risque de payer des pénalités. En ce qui concerne le problème foncier, cela ne me concerne pas mais plutôt mes prédécesseurs », a longuement expliqué Serigne Mboup à la RFM.
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Massène DIOP Leral.net