Les recours déposés devant la Cour d’appel de Dakar pour divers vices lors des derrières élections municipales continuent de livrer leurs verdicts. Le Maire de Jaxaay Mor Sarr Ba à qui il est reproché de ne savoir ni lire ni écrire, est appelé à la barre jeudi prochain. Quant à son homologue de Chérif Lô, Ousmane Sarr, il va devoir retourner à la case départ parce que son élection a été annulée par la juridiction.
Les maires de Jaxaay-Parcelles- Niacoulrap et de Chérif Lô dans le département de Tivaouane, en l’occurrence Mor Sarr Bâ et Ousmane Sarr, sont dans la tourmente et vont devoir reconsidérer leur installation. Au premier cité, il est reproché de ne savoir ni lire ni écrire. Une lacune sanctionnée par les articles 92 et 95 du code des collectivités locales. L’un des articles dit en substance que les membres du bureau municipal, en raison des responsabilités qui leur sont dévolues, doivent savoir lire et écrire.
C’est donc un recours pour illettrisme qui a été déposé contre Mor Sarr Bâ, mais l’audience a été reportée à la semaine prochaine pour comparution du maire. Le second retournement de situation concerne la localité de Chérif Lô, dans le département de Tivaoune, où le maire Ousmane Sarr qui a déjà été installé par le Gouverneur a vu son élection annulée depuis hier par la Cour d’appel.
A l’élection, les bulletins ont été comptés et Ousmane Sarr a été déclaré vainqueur. Mais le jour de l’installation du bureau municipal, on s’est rendu compte d’une erreur matérielle causée par le fait que Sarr avait décroché 47 voix, son challenger du même camp, de la mouvance présidentielle, Cheikh Bamba Counta s’en était tiré avec 23 voix. Ce qui fait 70 voix. Mais le hic c’est qu’il n’y avait que 47 votants…
Devant cette «première », au moment du vote du premier adjoint, le sous préfet a proposé de reprendre le scrutin et l’installation s’est terminée en queue de poisson. Mais finalement, c’est le Gouverneur himself qui s’est chargé de guider Ousmane Sarr vers son fauteuil. Mais avec cette nouvelle donne, il va devoir retourner à la case départ.
Interpellée sur cette «pluie» de recours devant la cour d’appel, Me Abdou Daf explique que la loi a été votée en avril 2014 en procédure d’urgence et en juin, il y a eu les élections. En un mois, ni les candidats ni les électeurs n’ont eu le temps de comprendre cette loi, encore moins de se l’approprier.
Pour une certaine opinion, rappelle l’avocat, il était hors de question de procéder à une révision du code à moins de 3 mois des élections. Cela dit, ajoute le juriste, le préfet ou le sous-préfet sont tenus de veiller à l’application des décrets. «Ils sont en quelque sorte le président de la République sur le plan local», explique Me Daf.
Source:L'As
Les maires de Jaxaay-Parcelles- Niacoulrap et de Chérif Lô dans le département de Tivaouane, en l’occurrence Mor Sarr Bâ et Ousmane Sarr, sont dans la tourmente et vont devoir reconsidérer leur installation. Au premier cité, il est reproché de ne savoir ni lire ni écrire. Une lacune sanctionnée par les articles 92 et 95 du code des collectivités locales. L’un des articles dit en substance que les membres du bureau municipal, en raison des responsabilités qui leur sont dévolues, doivent savoir lire et écrire.
C’est donc un recours pour illettrisme qui a été déposé contre Mor Sarr Bâ, mais l’audience a été reportée à la semaine prochaine pour comparution du maire. Le second retournement de situation concerne la localité de Chérif Lô, dans le département de Tivaoune, où le maire Ousmane Sarr qui a déjà été installé par le Gouverneur a vu son élection annulée depuis hier par la Cour d’appel.
A l’élection, les bulletins ont été comptés et Ousmane Sarr a été déclaré vainqueur. Mais le jour de l’installation du bureau municipal, on s’est rendu compte d’une erreur matérielle causée par le fait que Sarr avait décroché 47 voix, son challenger du même camp, de la mouvance présidentielle, Cheikh Bamba Counta s’en était tiré avec 23 voix. Ce qui fait 70 voix. Mais le hic c’est qu’il n’y avait que 47 votants…
Devant cette «première », au moment du vote du premier adjoint, le sous préfet a proposé de reprendre le scrutin et l’installation s’est terminée en queue de poisson. Mais finalement, c’est le Gouverneur himself qui s’est chargé de guider Ousmane Sarr vers son fauteuil. Mais avec cette nouvelle donne, il va devoir retourner à la case départ.
Interpellée sur cette «pluie» de recours devant la cour d’appel, Me Abdou Daf explique que la loi a été votée en avril 2014 en procédure d’urgence et en juin, il y a eu les élections. En un mois, ni les candidats ni les électeurs n’ont eu le temps de comprendre cette loi, encore moins de se l’approprier.
Pour une certaine opinion, rappelle l’avocat, il était hors de question de procéder à une révision du code à moins de 3 mois des élections. Cela dit, ajoute le juriste, le préfet ou le sous-préfet sont tenus de veiller à l’application des décrets. «Ils sont en quelque sorte le président de la République sur le plan local», explique Me Daf.
Source:L'As