Selon l’auteur du livre, "une somme de 1200 FCfa par gendarme" était mise à la disposition du Commandant de légion par jour pour nourrir ses hommes. Avec cette somme, Abdoulaye Fall devait assurer trois repas normaux aux gendarmes. Seulement, signale Abdoulaye Ndaw, au lieu de nourrir correctement ces derniers, "il profitait largement de cette somme... Sa gourmandise amena la révolte des hommes qui, de guerre lasse, refusèrent de prendre le repas servi. Deux escadrons rassemblés sur la place d'armes du camp de Néma refusèrent d'obéir aux officiers".
La tension était vive ce jour-là: "La fille d’Abdoulaye Fall, Ndeycoumba, dut courir de toutes ses forces jusqu'à mon domicile pour me faire part de la situation. Je l'embarquai de suite dans ma voiture pour foncer vers la caserne. Je trouvai une situation indescriptible, 200 gendarmes rassemblés, des officiers subalternes désemparés, un Commandant de légion meurtri devant sa femme et ses enfants, impuissant et décomposé", décrit Abdoulaye Aziz Ndaw. Il poursuit : "Bien qu'en blue-jeans, j'intimai l'ordre au Capitaine, Chef de détachement, de mettre ses hommes au garde-à-vous. A ma grande surprise, ils obéirent, se mirent au garde-à-vous et présentèrent les armes. Je fis avancer un gradé supérieur que je connaissais, l'Adjudant Babacar Ndiaye, un gradé subalterne et un gendarme pour leur demander les raisons de cette rébellion… Ils me parlèrent de la "graille" que l'on ne devait même pas servir à des cochons. Je me fis servir un plat que je testai avec beaucoup de dégoût".
Pour toute explication, le Commandant de légion, le Général Abdoulaye Fall, accuse les hommes en qui il avait placé sa confiance. Pour éviter de pareille situation, le Colonel Ndaw raconte : "Je décidai de mettre à contribution son épouse qui devait aider à trouver une solution idoine pour qu'un tel problème ne se reproduise plus. Une dame surnommée Mère Fall fut embauchée sur l'heure. Mon intervention permit d'arrêter la révolte comme la magouille. Les hommes de la LGI, me reprochèrent d'avoir sauvé la tête du Commandant de légion qui ne méritait que mépris
et scandale".
La tension était vive ce jour-là: "La fille d’Abdoulaye Fall, Ndeycoumba, dut courir de toutes ses forces jusqu'à mon domicile pour me faire part de la situation. Je l'embarquai de suite dans ma voiture pour foncer vers la caserne. Je trouvai une situation indescriptible, 200 gendarmes rassemblés, des officiers subalternes désemparés, un Commandant de légion meurtri devant sa femme et ses enfants, impuissant et décomposé", décrit Abdoulaye Aziz Ndaw. Il poursuit : "Bien qu'en blue-jeans, j'intimai l'ordre au Capitaine, Chef de détachement, de mettre ses hommes au garde-à-vous. A ma grande surprise, ils obéirent, se mirent au garde-à-vous et présentèrent les armes. Je fis avancer un gradé supérieur que je connaissais, l'Adjudant Babacar Ndiaye, un gradé subalterne et un gendarme pour leur demander les raisons de cette rébellion… Ils me parlèrent de la "graille" que l'on ne devait même pas servir à des cochons. Je me fis servir un plat que je testai avec beaucoup de dégoût".
Pour toute explication, le Commandant de légion, le Général Abdoulaye Fall, accuse les hommes en qui il avait placé sa confiance. Pour éviter de pareille situation, le Colonel Ndaw raconte : "Je décidai de mettre à contribution son épouse qui devait aider à trouver une solution idoine pour qu'un tel problème ne se reproduise plus. Une dame surnommée Mère Fall fut embauchée sur l'heure. Mon intervention permit d'arrêter la révolte comme la magouille. Les hommes de la LGI, me reprochèrent d'avoir sauvé la tête du Commandant de légion qui ne méritait que mépris
et scandale".