SENELEC : Toute la vérité sur gestion de Samuel Sarr (Documents)

Huit ans plus tard, Léral s’est intéressé à cette affaire, en fouillant les documents jugés "confidentiels" et gardés dans les archives "poussières" de la Sénélec, pour savoir plus sur la gestion de celui qui se considère comme un "Wadiste" éternel.



"Je soussigné, Samuel Amète Sarr Directeur général sortant, déclare solennellement … renoncé à la énumération (hors droits échus), comprenant le traitement global et avantage divers. Par conséquent je désiste de toute réclamation à l’amiable, de toute instance et action tant à l’égard de l’Etat que de la Sénélec prévus à l’article 6 de la Convention entre Sénélec ", déclarait Samuel Sarr quelques heures après sa démission, dans une lettre dont ampliation a été fait au conseil d’administration de lac dite boite et à l’Etat.
A l’issue de la passation de services intervenue entre lui et Abdoulaye Gueye le Directeur général entrant du 25 au 27 octobre 2006, par devant le "Conseil d’administration de la Senelec régulièrement convoqué et dûment composé d’organe de contrôle de la Senelec, il a été délivré à Samuel Amète Sarr bonne et valable quitus et d’approbation des comptes par le Président du Conseil d’administration, pour servir et valoir ce que de droit".
En somme, il a été établi dans le procès-verbal de passation de services que le directeur général sortant est exempt de tout reproche.
Ce document d’une dizaine de page, détaille qu’ il a été constaté et valablement établi par les service compétents et les organes statutaires( Conseil d’administration et Commissaires aux comptes que les comptes et états retraçant les situation financières, comptables et fiscales de la Senelec en 2003, 2004 et 2005 ont été régulièrement exécutés, audités et certifié par les commissaires aux comptes.
Ces mêmes comptes et états ont été arrêtés par le Conseil d’administration et approuvés par l’assemblée générale, et sont en conformité avec la législation et les procédures internes en vigueur jusqu’au 16 octobre 2006.

Le procès-verbal montre également qu’il a été constaté et valablement établi par les mêmes services que tous les documents, comptes, situation contractuelles requis pour assurer le service et permettre la continuité de l’activité de la Sénélec ont été produits et transmis ainsi qu’il ressort du procès-verbal de la passation de service.

En plus, il a été mentionné qu’en quittant la Senelec Samuel Sarr a laissé derrière lui un programme d’investissement d’un coût global de 680 milliards de nos francs dont 175 milliards de nos francs en cours d'éxécution . Au grand bonheur des travailleurs qui n’ont pas manqué de citer à la pelle, l’apaisement du climat social dans l’entreprise, le projet "Suxali Sénélec" dont l’objectif est de faire de la boîte un bien précieux pour tous, avec comme levier la satisfaction du personnel, des clients et des actionnaires.


Autre fait, il ressort des conditions et modalités d’exécution effectives de la passation de services qu’aucun document ou situation antérieure ou précédente, requis pour le suivi et la continuité de l’activité de la Sénélec, n’a été omis.
Aucune réserve ou contestation n’a en tout cas, été formulée par les services compétents et les organes statutaires, pendant et après vérification et contrôle de l’exactitude des documents, pièces et comptes et de leur conformité avec la législation et les procédures interne en vigueur.
Par la même occasion, les 15 directeurs et délégués de la Senelec ont présenté, en présence du directeur de l’audit interne et du contrôle général et du délégué aux affaires juridiques Ibrahima Cissé, en présence du PCA, les dossiers gérés par les unités dont ils sont responsables et qui sont en cours d’exécution, de traitement ou sous forme de projet, n’ont pas trouvé d’anomalie dans leur gestion.