La Sonatel sous le feu de la rempe notamment avec le départ de son Président directeur général Cheikh Tidiane Mbaye ne fait pas que des heureux. Sa suprématie pour ne pas dire son hégémonie sur les PME du secteur des télécomunications auxquellles elle ne laisse que des miettes fait de lui, l’entreprise à abattre. L’hebdomadaire international Jeune Afrique dans sa livraison du 5 au 11 août 2012, a consacré unr large fenêtre à ce géant du télécom. Ainsi, pour un nombre croissant d’entrprises sénégalaises, ce leadership, loin d’être positif, est aujourd’hui un obstcle au développement des technologies de l’information et de la télécommunication (TIC). Il ressort de ce document qu’un plan anti Sonatel est de plus en plus en gestation et même en train d’être élabaré. L’hégémonie de la Sonatel ne laisse que des « miettes au PME du secteur » confie un patron qui a requis l’anonymat. Pour preuve, renseigne le document, « au milieu des années 2000, on comptait presque une dizaine de fournisseurs d’accès à internet. Aujourd’hui, seule la société ARC a résisté, et encore parce qu’elle a su se diversifier ». Les centres d’appels également n’échappent pas à cette hégémonie de la Sonatel. « Victimes » qu’ils sont du monopoel de Sonatel en matière d’infrastructures et de connectivité internationale.
Absence de régulation
D’ailleurs Algor Bocoum, directeur général de TRG Sénégal, filiale de l’américain the ressource group, déplore sur les colonnes de Jeune Afrique, « les lignes indispensables aux centres d’appels sont 300% plus chères qu’au Maghreb ». Non sans fustiger dans la foulée « l’absence d’alternative » qui les exclu de certains contrats, dans la mesure oû certains clients exigent une liaison de secours pour assurer la continuité du service ». Pour certains - notamment Daniel Annarose fondateur de Manobi (NDLR : start-up spécialisée dans les services web à destination du secteur agricole, toujours dans les colonnes dudit magazine - « le problème ce n’est pas Sonatel ». Mais plutôt l’absence d’une véritable régulation. D’ailleurs, le nouveau code des télécoms, approuvé en février 2011, prévoit un certain nombre de mesures très ilmportantes pour l’encadrement du secteur. Autrement dit, dégroupage de la boucle locale, création d’un statut d’opérateur d’infrastructures etc. Ce que regrette Antoine Ngom, président de l’Orgasnisation des professionnels des TIC. Lequel fédère une quarantaine d’entreprises. François Dasylva estime, pour sa part, que rien ne justifie cependant de limiter le champ d’action de Sonatel. Même s’il reconnaît qu’Expresso s’est plaint, peu aprèsb son lancement, des tarifs pratiqués par l’opérateur historique pour donner accès à son réseau.
Des chiffres qui « affolent » le réseau
Avec un chiffre d’affaires de 610 millions d’euros et des revenus de 200 millions d’euros, la Sonatel se positionne comme le fleuron essentiel de l’économie sénégalaise. Pour laquelle, elle contribue à hauteur de 10% dans le budget. D’ailleurs selon toujours Jeune Afrique qui relate les propos du directeur financier Aboubacar Sadikh Diop, le groupe aurait versé 39 milliards de FCFA au titre des dividendes dus à l’Etat ; toujours détenteur de 237% de son capital. En y ajoutant impôts, taxes ; redevances et droits de douane, la somme versée au Trésor atteint 188 milliards de FCFA. Sur le plan national, l’entreprise est aussi une véritable locomotive. Selon toujours Aboubacar Sadikh Diop, l’activité de Sonatel représente 10% du PIB. Au delà du « talent » de son patron Cheikh Tidiane Mbaye, « la réussite de Sonatel est surtout le résultat d’un schéma de privatisation intelligent où l’intensité de la concurrence a toujours été savamment dosée. Ainsi, si l’entreprise privatisée en 1997 au profit de France Télécom (42% du capital), est dès le départ e compétition avec l’opérateur mobile Tigo, elle garde un monopole sur la passerelle internationale et sur la téléphonie fixe jusqu’à l’arrivée en 2009 d’Expresso, filiale de Sudatel.
D. M. KIDIERA
Le Pays au Quotidien
Absence de régulation
D’ailleurs Algor Bocoum, directeur général de TRG Sénégal, filiale de l’américain the ressource group, déplore sur les colonnes de Jeune Afrique, « les lignes indispensables aux centres d’appels sont 300% plus chères qu’au Maghreb ». Non sans fustiger dans la foulée « l’absence d’alternative » qui les exclu de certains contrats, dans la mesure oû certains clients exigent une liaison de secours pour assurer la continuité du service ». Pour certains - notamment Daniel Annarose fondateur de Manobi (NDLR : start-up spécialisée dans les services web à destination du secteur agricole, toujours dans les colonnes dudit magazine - « le problème ce n’est pas Sonatel ». Mais plutôt l’absence d’une véritable régulation. D’ailleurs, le nouveau code des télécoms, approuvé en février 2011, prévoit un certain nombre de mesures très ilmportantes pour l’encadrement du secteur. Autrement dit, dégroupage de la boucle locale, création d’un statut d’opérateur d’infrastructures etc. Ce que regrette Antoine Ngom, président de l’Orgasnisation des professionnels des TIC. Lequel fédère une quarantaine d’entreprises. François Dasylva estime, pour sa part, que rien ne justifie cependant de limiter le champ d’action de Sonatel. Même s’il reconnaît qu’Expresso s’est plaint, peu aprèsb son lancement, des tarifs pratiqués par l’opérateur historique pour donner accès à son réseau.
Des chiffres qui « affolent » le réseau
Avec un chiffre d’affaires de 610 millions d’euros et des revenus de 200 millions d’euros, la Sonatel se positionne comme le fleuron essentiel de l’économie sénégalaise. Pour laquelle, elle contribue à hauteur de 10% dans le budget. D’ailleurs selon toujours Jeune Afrique qui relate les propos du directeur financier Aboubacar Sadikh Diop, le groupe aurait versé 39 milliards de FCFA au titre des dividendes dus à l’Etat ; toujours détenteur de 237% de son capital. En y ajoutant impôts, taxes ; redevances et droits de douane, la somme versée au Trésor atteint 188 milliards de FCFA. Sur le plan national, l’entreprise est aussi une véritable locomotive. Selon toujours Aboubacar Sadikh Diop, l’activité de Sonatel représente 10% du PIB. Au delà du « talent » de son patron Cheikh Tidiane Mbaye, « la réussite de Sonatel est surtout le résultat d’un schéma de privatisation intelligent où l’intensité de la concurrence a toujours été savamment dosée. Ainsi, si l’entreprise privatisée en 1997 au profit de France Télécom (42% du capital), est dès le départ e compétition avec l’opérateur mobile Tigo, elle garde un monopole sur la passerelle internationale et sur la téléphonie fixe jusqu’à l’arrivée en 2009 d’Expresso, filiale de Sudatel.
D. M. KIDIERA
Le Pays au Quotidien