De l’expérience, Awa Ndaw en a à revendre, elle qui enseigne depuis bientôt 28 ans au niveau de l’école primaire. De région à région, d’une classe à une autre, cette passionnée de l’enseignement a laissé ses marques à Tambacounda, à Diourbel et à Matam, avant de venir à Dakar où elle sert à l’école 5 de Pikine.
Awa Ndaw croit fermement que le bâton à l’école n’est pas nécessaire, elle pour qui l’enseignement n’a plus de secret. Cette maman de 6 enfants, dont des jumeaux, et par ailleurs ancienne secouriste au niveau de la Croix-Rouge de Diourbel, est passionnée par les enfants.
Durant les vacances, elle s’affaire dans les colonies de vacances, où elle met sa casquette de monitrice.
Dans sa classe en double flux de près de 100 élèves, qu’elle a divisés en deux groupes pour des raisons pédagogiques, elle pratique l’apprentissage sans peur.
« Même s’il y a des enfants perturbateurs dans chaque classe, on peut avoir recours à d’autres méthodes plus douces pour les sanctionner ».
Awa Ndaw nous confie que l’utilisation du bâton tend à disparaître, « pour la simple raison que l’on peut retenir son élève en classe à l’heure de la récréation alors que ses camarades s’adonnent à des loisirs ».
L’enseignante révèle que même si cette méthode paraît douce, il en est autrement pour l’enfant. « Ce n’est pas douloureux sur le plan physique mais moralement, c’est frustrant ».
De temps à autre, Awa Ndaw récompense ses meilleurs élèves en leur offrant des bonbons, des barres de craie, des cahiers, livres et autres lots. Ce qui fait que les moins dégourdis, pour avoir eux aussi des cadeaux, font des efforts.
Au fil des années, sa méthode a tellement bien fonctionné qu’elle a très souvent des élèves qui se démarquent au niveau des essais départementaux. Sa plus grande fierté, c’est de se dire qu’à ce jour, plusieurs parmi ses anciens élèves ont leur doctorat et occupent des postes de responsabilité dans le pays.
De cet entretien avec Afrikmag, Awa Ndaw en profite pour donner des solutions durables et améliorer le système de l’enseignement élémentaire au Sénégal. Elle propose ainsi la revalorisation de la fonction d’enseignant, le relèvement du niveau de recrutement des futurs enseignants et la distribution aux élèves d’outils adéquats, pour une meilleure qualité des apprentissages dispensés.
Awa Ndaw croit fermement que le bâton à l’école n’est pas nécessaire, elle pour qui l’enseignement n’a plus de secret. Cette maman de 6 enfants, dont des jumeaux, et par ailleurs ancienne secouriste au niveau de la Croix-Rouge de Diourbel, est passionnée par les enfants.
Durant les vacances, elle s’affaire dans les colonies de vacances, où elle met sa casquette de monitrice.
Dans sa classe en double flux de près de 100 élèves, qu’elle a divisés en deux groupes pour des raisons pédagogiques, elle pratique l’apprentissage sans peur.
« Même s’il y a des enfants perturbateurs dans chaque classe, on peut avoir recours à d’autres méthodes plus douces pour les sanctionner ».
Awa Ndaw nous confie que l’utilisation du bâton tend à disparaître, « pour la simple raison que l’on peut retenir son élève en classe à l’heure de la récréation alors que ses camarades s’adonnent à des loisirs ».
L’enseignante révèle que même si cette méthode paraît douce, il en est autrement pour l’enfant. « Ce n’est pas douloureux sur le plan physique mais moralement, c’est frustrant ».
De temps à autre, Awa Ndaw récompense ses meilleurs élèves en leur offrant des bonbons, des barres de craie, des cahiers, livres et autres lots. Ce qui fait que les moins dégourdis, pour avoir eux aussi des cadeaux, font des efforts.
Au fil des années, sa méthode a tellement bien fonctionné qu’elle a très souvent des élèves qui se démarquent au niveau des essais départementaux. Sa plus grande fierté, c’est de se dire qu’à ce jour, plusieurs parmi ses anciens élèves ont leur doctorat et occupent des postes de responsabilité dans le pays.
De cet entretien avec Afrikmag, Awa Ndaw en profite pour donner des solutions durables et améliorer le système de l’enseignement élémentaire au Sénégal. Elle propose ainsi la revalorisation de la fonction d’enseignant, le relèvement du niveau de recrutement des futurs enseignants et la distribution aux élèves d’outils adéquats, pour une meilleure qualité des apprentissages dispensés.