"Le travail des enfants est un phénomène assez important au Sénégal puisque sur un effectif de 3,7 millions d'enfants de 5 à 17 ans, 36,7% (soit environ 1,3 million) ont mené une activité économique au cours des 12 derniers mois et 19,7% (soit environ 740.000) dans la semaine de référence", conclut le rapport d'analyses de "l'enquête nationale sur le travail des enfants" menée en 2005 dans le pays.
Cette proportion est extrapolée des réponses obtenues chez 3.902 ménages. A chaque enfant rencontré, il a été demandé s'il avait travaillé au cours des douze derniers mois et sept derniers jours.
L'enquête conclut que 82,8% de ces enfants sont des "travailleurs familiaux non rémunérés".
"Plus de huit enfants sur dix (83,4%) sont employés dans l'agriculture, l'élevage, la forêt et la pêche. Le commerce, la restauration et l'hôtellerie (5,3%) ainsi que la manufacture (4,8%) constituent le second groupe qui occupe le plus d'enfants", selon le rapport.
"Les enfants du milieu rural sont les plus concernés par le travail puisque la moitié de ceux de 5 à 17 ans ont travaillé, contre 12,9% parmi ceux du milieu urbain", est-il précisé.
"L'utilisation de la main d'oeuvre infantile est plus importante (53%) dans la région de Fatick", à 155 km au sud-est de Dakar, et Kolda (51%), à 650 km au sud-est de la capitale. A Dakar, "11% des enfants sont touchés par ce phénomène".
"L'importance du volume des enfants travailleurs (...) peut être induite par la pauvreté des ménages, mais également par l'inadaptation de l'offre d'éducation dans le système formel", écrivent les auteurs.
L'ANSD avait lancé cette enquête après avoir constaté "qu'un nombre assez important d'enfants se trouvent dans des situations particulièrement difficiles: enfants travailleurs (jeunes filles domestiques ou vendeuses et jeunes apprentis), enfants de la rue, talibés (élèves de marabouts, ndlr) mendiants, etc."
Cette proportion est extrapolée des réponses obtenues chez 3.902 ménages. A chaque enfant rencontré, il a été demandé s'il avait travaillé au cours des douze derniers mois et sept derniers jours.
L'enquête conclut que 82,8% de ces enfants sont des "travailleurs familiaux non rémunérés".
"Plus de huit enfants sur dix (83,4%) sont employés dans l'agriculture, l'élevage, la forêt et la pêche. Le commerce, la restauration et l'hôtellerie (5,3%) ainsi que la manufacture (4,8%) constituent le second groupe qui occupe le plus d'enfants", selon le rapport.
"Les enfants du milieu rural sont les plus concernés par le travail puisque la moitié de ceux de 5 à 17 ans ont travaillé, contre 12,9% parmi ceux du milieu urbain", est-il précisé.
"L'utilisation de la main d'oeuvre infantile est plus importante (53%) dans la région de Fatick", à 155 km au sud-est de Dakar, et Kolda (51%), à 650 km au sud-est de la capitale. A Dakar, "11% des enfants sont touchés par ce phénomène".
"L'importance du volume des enfants travailleurs (...) peut être induite par la pauvreté des ménages, mais également par l'inadaptation de l'offre d'éducation dans le système formel", écrivent les auteurs.
L'ANSD avait lancé cette enquête après avoir constaté "qu'un nombre assez important d'enfants se trouvent dans des situations particulièrement difficiles: enfants travailleurs (jeunes filles domestiques ou vendeuses et jeunes apprentis), enfants de la rue, talibés (élèves de marabouts, ndlr) mendiants, etc."