A la gare routière de Colobane se trouvent des véhicules de transport urbain de toute sorte. Dans ce garage des voitures sont rangées sur tous les coins. Parmi elles il y a des « cars rapides », des « ndiaga Ndiaye » (des voitures de transport urbain de couleur blanche », des cars de marque « tata » entre autres. Au moment où certains clients montent dans le véhicule qui est de tour, d’autres patientent. Juste à l’entrée du garage à droite c’est la place des bus de marque « tata ». Ici les clients sont alignés en file indienne tandis que pour ce qui est de l’autre côté l’ordre d’arrivée n’est pas du tout respecté. Ceux qui viennent les derniers peuvent monter avant les premiers venus.
Dans ce garage y travaillent des chauffeurs de tous les âges. Parmi eux il y a de vieux chauffeurs qui sont à la tâche depuis presque 20 à 30 ans comme aussi de très jeunes qui ont autour de 20 ans. Nous y avons rencontré un chauffeur du nom d’Omar Gaye qui conduit depuis plus de 10 ans dans la ville de Dakar. Ce jeune d’une trentaine d’années de teint noir et de taille élancée a confié que «le renouvellement du parc automobile de Dakar n’est pas possible dans 10 à 20 ans ». Avec confiance et un ton posé il souligne «je pense que l’Etat du Sénégal doit plutôt penser à améliorer l’Etat des ndiaga Ndiaye au lieu de vouloir les changer ». A l’en croire ces voitures sont mille fois plus solides que les bus qui sont payés aussi chers à travers le pays.
Contrairement à Omar, Mamadou Ndiaye, chauffeur âgé d’une quarantaine d’années est pour sa part catégorique dans ses propos «ces gens doivent dire la vérité aux chauffeurs et au peuple car la réalité est que le Sénégal est un pays pauvre et c’est le prix des cars et des ndiaga Ndiaye que la majorité peut payer ». Tout de même il a fait comprendre que «les propriétaires de ces voitures de types cars rapides et ndiaga Ndiaye doivent entretenir leurs voitures afin de les rendre plus intéressants et accueillants».
Un avis partagé par la majorité des clients rencontrés sur place. D’après Adama Kandji habitant au quartier de Thiaroye Gare «le car rapide Mercedes est un label qui restera toujours collé au décor de la ville de Dakar». A l’en croire «chaque capitale à sa spécificité donc il s’agit de quelque chose qu’il faut valoriser pour faire de ce modèle une fierté sénégalaise».
Ibrahima Diaby
pressafrik.com
Dans ce garage y travaillent des chauffeurs de tous les âges. Parmi eux il y a de vieux chauffeurs qui sont à la tâche depuis presque 20 à 30 ans comme aussi de très jeunes qui ont autour de 20 ans. Nous y avons rencontré un chauffeur du nom d’Omar Gaye qui conduit depuis plus de 10 ans dans la ville de Dakar. Ce jeune d’une trentaine d’années de teint noir et de taille élancée a confié que «le renouvellement du parc automobile de Dakar n’est pas possible dans 10 à 20 ans ». Avec confiance et un ton posé il souligne «je pense que l’Etat du Sénégal doit plutôt penser à améliorer l’Etat des ndiaga Ndiaye au lieu de vouloir les changer ». A l’en croire ces voitures sont mille fois plus solides que les bus qui sont payés aussi chers à travers le pays.
Contrairement à Omar, Mamadou Ndiaye, chauffeur âgé d’une quarantaine d’années est pour sa part catégorique dans ses propos «ces gens doivent dire la vérité aux chauffeurs et au peuple car la réalité est que le Sénégal est un pays pauvre et c’est le prix des cars et des ndiaga Ndiaye que la majorité peut payer ». Tout de même il a fait comprendre que «les propriétaires de ces voitures de types cars rapides et ndiaga Ndiaye doivent entretenir leurs voitures afin de les rendre plus intéressants et accueillants».
Un avis partagé par la majorité des clients rencontrés sur place. D’après Adama Kandji habitant au quartier de Thiaroye Gare «le car rapide Mercedes est un label qui restera toujours collé au décor de la ville de Dakar». A l’en croire «chaque capitale à sa spécificité donc il s’agit de quelque chose qu’il faut valoriser pour faire de ce modèle une fierté sénégalaise».
Ibrahima Diaby
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