Ainsi, ni Samuel Sarr ni Seydina Kane, le tandem qui a dirigé dernièrement la Senelec, n’ont été informés du contenu de ce rapport. M. Sarr, qui a longtemps dirigé la Se?ne?lec, avant de la contrôler comme ministre de l’Energie, ayant la société en sa tutelle, a affirmé à des proches que les auditeurs ne lui ont pas transmis leurs observations, ni ap?proché pour recueillir son opinion. Or, pendant les huit dernières années, la vie de la Senelec s’est déclinée au rythme des humeurs de Samuel Sarr, et de ses intérêts. Si l’audit n’est pas un document à charge, il remet fortement en cause Sa?muel Sarr dans ses prévisions et dans sa stratégie, pendant la période où il a géré la compagnie, ainsi que les hydrocarbures. Décider de faire l’impasse sur son opinion et sur sa perception des choses passe très difficilement, parce que cela n’est pas aisé à expliquer. Même dans le cas où l’on jugerait qu’il a échoué à ses différents postes.
Mais les auditeurs ont fait pire, si l’on peut dire. Le Dg de la Senelec, même s’il n’est pas comptable des résultats de ses prédécesseurs, a été tenu dans une parfaite ignorance de ce qui se mijotait dans sa propre maison. Autant les auditeurs ne se sont jamais approchés de Seydina Kane, pour recueillir son avis sur les défaillances de sa boîte, autant ses supérieurs hiérarchiques ne se sont pas donné la peine de lui transmettre le rapport, une fois le document finalisé. Cette façon de faire a soulevé une grande colère de la part des cadres de la boîte.
Si Seydina Kane a été tenu par son devoir de réserve, du fait de sa fonction, ses agents subalternes, eux, ne se sont pas gêné. Ceux qui ont parlé, sous le sceau de l’anonymat, font remarquer que c’est leur entreprise qui, en fin de compte, va s’adapter à la forte recapitalisation, dont ils ne savent pas encore exactement ce sur quoi elle va déboucher. Or, ces personnes vont avoir à gérer plus de 1 100 milliards de francs.
Pour continuer dans le registre des cachotteries, au ministère de l’E?co?nomie et des Finances, on se plaint que le ministère de Karim Wade ait fait des brèches dans la transparence dans la gestion du dossier d’audit, en ne le communiquant pas. Or, indiquent ces fonctionnaires de l’Etat, c’est grâce à leur travail que les gros montants qui sont avancés pour le Plan de relance du secteur, le fameux plan «Takkal», peuvent être trouvés. Ce sont eux qui mettront en œuvre les nouvelles sources de financement, en ponctionnant des secteurs comme les télécoms, ou la petite distribution de quartier. Donc, des gens avec qui il faut jouer carte sur table. En attendant, des voix s’élèvent chez les cadres de la Senelec, qui se demandent si l’argent payé aux cabinets d’audit internationaux recrutés, a vraiment été bien dépensé."
Mais les auditeurs ont fait pire, si l’on peut dire. Le Dg de la Senelec, même s’il n’est pas comptable des résultats de ses prédécesseurs, a été tenu dans une parfaite ignorance de ce qui se mijotait dans sa propre maison. Autant les auditeurs ne se sont jamais approchés de Seydina Kane, pour recueillir son avis sur les défaillances de sa boîte, autant ses supérieurs hiérarchiques ne se sont pas donné la peine de lui transmettre le rapport, une fois le document finalisé. Cette façon de faire a soulevé une grande colère de la part des cadres de la boîte.
Si Seydina Kane a été tenu par son devoir de réserve, du fait de sa fonction, ses agents subalternes, eux, ne se sont pas gêné. Ceux qui ont parlé, sous le sceau de l’anonymat, font remarquer que c’est leur entreprise qui, en fin de compte, va s’adapter à la forte recapitalisation, dont ils ne savent pas encore exactement ce sur quoi elle va déboucher. Or, ces personnes vont avoir à gérer plus de 1 100 milliards de francs.
Pour continuer dans le registre des cachotteries, au ministère de l’E?co?nomie et des Finances, on se plaint que le ministère de Karim Wade ait fait des brèches dans la transparence dans la gestion du dossier d’audit, en ne le communiquant pas. Or, indiquent ces fonctionnaires de l’Etat, c’est grâce à leur travail que les gros montants qui sont avancés pour le Plan de relance du secteur, le fameux plan «Takkal», peuvent être trouvés. Ce sont eux qui mettront en œuvre les nouvelles sources de financement, en ponctionnant des secteurs comme les télécoms, ou la petite distribution de quartier. Donc, des gens avec qui il faut jouer carte sur table. En attendant, des voix s’élèvent chez les cadres de la Senelec, qui se demandent si l’argent payé aux cabinets d’audit internationaux recrutés, a vraiment été bien dépensé."