Des sacrifices, les sénégalais semblent aujourd’hui en faire. Tant les malheurs s’abattent depuis quelques jours sur notre pays. 35 morts enregistrés. Osons le dire, les sénégalais ont vécu un mois de ramadan macabre.
Cette série de drame a démarré le 7 août. Un accident de la circulation d’une violence inouïe survenu sur la Nationale 1, à cinq kilomètres de Kaffrine en allant vers Tamba, a fait 24 morts et une quarantaine de blessés. Un camion transportant du charbon a heurté un bus de transport.
A peine a-t-on fini de gloser sur ce drame, que Lamine Cissé, cadre à Renault a été retrouvé mort ligoté chez lui à Grand Yoff. Jusqu’à présent, on ne connait pas les causes exactes de ce crime crapuleux : assassinat ou suicide, la police mène l’enquête.
Les inondations et leurs lots de malheurs
Et comme un phénomène des vases communicants, les dernières pluies enregistrées sur toute l’étendue du territoire ont fait d’énormes dégâts. Le bilan est lourd puisque six (6) personnes ont péri dans l’effondrement d’un mur à Yarakh, alors qu’un bébé de sept (7) mois succombait noyé dans les eaux à Grand Médine. La plupart des routes, dont l’autoroute à péage, sont même envahies par les eaux. Face à ces drames qui se succèdent, Macky Sall se signale depuis Djeddah pour présenter ses condoléances aux familles. Mais est-ce suffisant?
Il y a vingt-quatre heures, c’est un corps sans vie qui a été extirpé sur le Canal de Fass.
Mais, le crime de trop, est la mort de ce sourd-muet Kekouta Sidibé. Torturé à mort à Kédougou par des limiers. Un acte, qui a soulevé de nouvelles émeutes, qui n’est pas sans rappeler celles de décembre 2008. Un crime odieux, qui a interpellé les associations de défense des droits de l’homme, qui exigent l’ouverture immédiate d’une enquête.
Ça en fait beaucoup, en l’espace d’une semaine. L’Etat est interpellé, on ne peut pas indexer indéfiniment la fatalité, quand des sénégalais meurent de cette façon.
A l’heure ou le pays vit des moments critiques, les populations semblent être abandonnées à leur sort. Le président absent, le premier ministre parti en Oumra et les ministres en vacances, la république est aux abonnés absents. Et pour reprendre la célébré formule de Kéba Mbaye, « M. Le président, les sénégalais sont fatigués »
Source:Senego
Cette série de drame a démarré le 7 août. Un accident de la circulation d’une violence inouïe survenu sur la Nationale 1, à cinq kilomètres de Kaffrine en allant vers Tamba, a fait 24 morts et une quarantaine de blessés. Un camion transportant du charbon a heurté un bus de transport.
A peine a-t-on fini de gloser sur ce drame, que Lamine Cissé, cadre à Renault a été retrouvé mort ligoté chez lui à Grand Yoff. Jusqu’à présent, on ne connait pas les causes exactes de ce crime crapuleux : assassinat ou suicide, la police mène l’enquête.
Les inondations et leurs lots de malheurs
Et comme un phénomène des vases communicants, les dernières pluies enregistrées sur toute l’étendue du territoire ont fait d’énormes dégâts. Le bilan est lourd puisque six (6) personnes ont péri dans l’effondrement d’un mur à Yarakh, alors qu’un bébé de sept (7) mois succombait noyé dans les eaux à Grand Médine. La plupart des routes, dont l’autoroute à péage, sont même envahies par les eaux. Face à ces drames qui se succèdent, Macky Sall se signale depuis Djeddah pour présenter ses condoléances aux familles. Mais est-ce suffisant?
Il y a vingt-quatre heures, c’est un corps sans vie qui a été extirpé sur le Canal de Fass.
Mais, le crime de trop, est la mort de ce sourd-muet Kekouta Sidibé. Torturé à mort à Kédougou par des limiers. Un acte, qui a soulevé de nouvelles émeutes, qui n’est pas sans rappeler celles de décembre 2008. Un crime odieux, qui a interpellé les associations de défense des droits de l’homme, qui exigent l’ouverture immédiate d’une enquête.
Ça en fait beaucoup, en l’espace d’une semaine. L’Etat est interpellé, on ne peut pas indexer indéfiniment la fatalité, quand des sénégalais meurent de cette façon.
A l’heure ou le pays vit des moments critiques, les populations semblent être abandonnées à leur sort. Le président absent, le premier ministre parti en Oumra et les ministres en vacances, la république est aux abonnés absents. Et pour reprendre la célébré formule de Kéba Mbaye, « M. Le président, les sénégalais sont fatigués »
Source:Senego
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