Dans le cadre d’une initiative prise par le CONGAD en partenariat avec Christian Aid, une étude a été menée en vue d’une campagne de plaidoyer participative pour l’augmentation des allocations budgétaires à l’agriculture d’au moins 10% du budget d’investissement de l’Etat. En effet, en 2003? le programme détaillé pour le développement de l’agriculture Africaine (PDDAA) a été adopté par le Sénégal qui a pris l’engagement à Maputo de mieux soutenir son agriculture.
Pour le ministre de l’agriculture Khadim Guéye, l’Etat sénégalais est le principal financier de l’agriculture mais doit amener les privés et les banques à financer ce secteur qui est le parent pauvre de leur investissement estimé à 4%. Selon l’étude, ce plaidoyer se justifie sur différents aspects. Les agriculteurs sénégalais sont majoritairement constitués de petits producteurs. Ils subissent un climat qui est un facteur de précarité. Ils sont exclus du système bancaire et sont sous rémunérés. Des chocs exogènes amplifient une situation déjà difficile. Et les campagnes se dépeuplent.
Marième FAYE pressafrik.com
Pour le ministre de l’agriculture Khadim Guéye, l’Etat sénégalais est le principal financier de l’agriculture mais doit amener les privés et les banques à financer ce secteur qui est le parent pauvre de leur investissement estimé à 4%. Selon l’étude, ce plaidoyer se justifie sur différents aspects. Les agriculteurs sénégalais sont majoritairement constitués de petits producteurs. Ils subissent un climat qui est un facteur de précarité. Ils sont exclus du système bancaire et sont sous rémunérés. Des chocs exogènes amplifient une situation déjà difficile. Et les campagnes se dépeuplent.
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