FATIMATA MINT MOUSTAPHA SALECK
Durant le vote, pour l'élection du Commissaire pour le développement, la science et la technologie, la candidate mauritanienne, Fatimetou Mint Moustapha Saleck a été prise la main dans le sac à essayer de «voler le vote de Sao-Tomé», dont le représentant était absent. Un scandale qui a conduit à son arrestation par la police éthiopienne lundi 30 janvier.
Précision ce mardi 31 janvier à 18h55 : Un des faits de cette affaire se précise : la manipulation de la commande de Sao-Tomé a été faite durant le vote pour le poste de Commissaire pour la paix et la sécurité, duquel la Mauritanie s'est désistée au profit de l'Algérie.
Le 28e sommet de l’Union africaine s’est ouvert lundi 30 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat et de Gouvernement. Parmi les débats houleux qui auront lieu, figurent les élections de différents Commissaires de départements de la Commission Africaine. Parmi ces commissions, celle (Développement humain, Science et Technologie) pour laquelle la Mauritanie avait postulé en la personne de l'ancienne candidate au poste de secrétaire générale adjoint de l’UIT, Fatimetou Mint Moustapha Saleck. Lundi 30 janvier, un scandale phénoménal qui laisse sans voix : pendant le vote, remarquant l'absence physique du représentant de Sao-Tomé, elle s'arroge le droit de représenter ce pays et vote à sa place, sans mandat. Un vol tout simplement.
«Elle a été arrêtée dans la foulée, et conduite hors du bâtiment de l'Union Africaine, mais je ne saurais vous dire, si elle a passé la nuit au poste ou pas», affirme succinctement un diplomate mauritanien travaillant au sein de l'UA à Addis-Adeba. «Elle y a passé la nuit pour une interrogation de procédure. Sao-Tomé pourrait porter plainte contre la Mauritanie; c'est du jamais vu au niveau de l'Union Africaine !», dit une source présente à Addis-Adeba.
Contactée par téléphone par Mozaikrim, une des responsables presse de l'Union Africaine à Addis- Adeba, a brièvement expliqué «qu'il était trop tôt pour en parler, et que l'UA réagirait officiellement d'abord, avant de répondre aux questions de journalistes sur cette affaire» dont la police éthiopienne tente encore de remettre en place le puzzle des faits.
La candidature de Fatimetou Mint Moustapha Saleck à la commission du Développement humain, Science et Technologie, intervient dans la foulée de l'annulation de celle de l'autre femme du sérail tayiste, Diye Ba, qui postulait pour le renouvellement attendu à la tête du Commissariat chargé de paix et de sécurité. Traditionnellement tenu par l’Algérie, le pays dont est issu l’actuel chef du commissariat, Ismaël Chergui, ce dernier poste stratégique du commissaire de paix et de sécurité est très convoité. Un accord entre l'Algérie et la Mauritanie a été trouvé, qui a fait retirer Diye Ba de la course, en contre-partie du soutien de l'Algérie à la candidate de la Mauritanie, pour la Commission développement humain, science et technologie.
Fatimetou Saleck était il y a deux ans à peine, la candidate mauritanienne pour le poste de secrétaire général de l'UIT (Union internationale des télécommunications), et est actuellement conseillère de Mohamed Ould Abdel Aziz.
mauriweb
Précision ce mardi 31 janvier à 18h55 : Un des faits de cette affaire se précise : la manipulation de la commande de Sao-Tomé a été faite durant le vote pour le poste de Commissaire pour la paix et la sécurité, duquel la Mauritanie s'est désistée au profit de l'Algérie.
Le 28e sommet de l’Union africaine s’est ouvert lundi 30 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat et de Gouvernement. Parmi les débats houleux qui auront lieu, figurent les élections de différents Commissaires de départements de la Commission Africaine. Parmi ces commissions, celle (Développement humain, Science et Technologie) pour laquelle la Mauritanie avait postulé en la personne de l'ancienne candidate au poste de secrétaire générale adjoint de l’UIT, Fatimetou Mint Moustapha Saleck. Lundi 30 janvier, un scandale phénoménal qui laisse sans voix : pendant le vote, remarquant l'absence physique du représentant de Sao-Tomé, elle s'arroge le droit de représenter ce pays et vote à sa place, sans mandat. Un vol tout simplement.
«Elle a été arrêtée dans la foulée, et conduite hors du bâtiment de l'Union Africaine, mais je ne saurais vous dire, si elle a passé la nuit au poste ou pas», affirme succinctement un diplomate mauritanien travaillant au sein de l'UA à Addis-Adeba. «Elle y a passé la nuit pour une interrogation de procédure. Sao-Tomé pourrait porter plainte contre la Mauritanie; c'est du jamais vu au niveau de l'Union Africaine !», dit une source présente à Addis-Adeba.
Contactée par téléphone par Mozaikrim, une des responsables presse de l'Union Africaine à Addis- Adeba, a brièvement expliqué «qu'il était trop tôt pour en parler, et que l'UA réagirait officiellement d'abord, avant de répondre aux questions de journalistes sur cette affaire» dont la police éthiopienne tente encore de remettre en place le puzzle des faits.
La candidature de Fatimetou Mint Moustapha Saleck à la commission du Développement humain, Science et Technologie, intervient dans la foulée de l'annulation de celle de l'autre femme du sérail tayiste, Diye Ba, qui postulait pour le renouvellement attendu à la tête du Commissariat chargé de paix et de sécurité. Traditionnellement tenu par l’Algérie, le pays dont est issu l’actuel chef du commissariat, Ismaël Chergui, ce dernier poste stratégique du commissaire de paix et de sécurité est très convoité. Un accord entre l'Algérie et la Mauritanie a été trouvé, qui a fait retirer Diye Ba de la course, en contre-partie du soutien de l'Algérie à la candidate de la Mauritanie, pour la Commission développement humain, science et technologie.
Fatimetou Saleck était il y a deux ans à peine, la candidate mauritanienne pour le poste de secrétaire général de l'UIT (Union internationale des télécommunications), et est actuellement conseillère de Mohamed Ould Abdel Aziz.
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