D’après la victime, interprète en français du chantier et en même temps chargé du paiement des salaires des ouvriers, le jour des faits, alors qu’il avait terminé d’effectuer le paiement mensuel des ouvriers qui officient sur le chantier du stade Léopold Sédar Senghor, un certain Sesay Sanie l’a soudainement surpris par derrière au niveau de la coursive, devant la porte d’entrée numéro 16 des gradins, avant de le frapper sur l’épaule droite.
Quand il s’est retourné, il a pu identifier son agresseur avant que ce dernier ne lui donne encore 3 coups de bâton sur la tête. Il s’est évanoui et ses collègues, arrivés sur les lieux de l’agression, l’ont évacué à la clinique « Belle Vue » pour des soins
Le médecin traitant, en l’occurrence le docteur Cheikh Sy, l’a immédiatement admis au bloc opératoire pour une intervention chirurgicale. La victime souffrait en effet d’un traumatisme crânien avec une plaie pénétrante
Après son forfait, le mis en cause a immédiatement pris la fuite en emportant le sac de la victime contenant un ordinateur portable, une somme de quatre millions deux cent mille FCFA et un portefeuille avec à l’intérieur le passeport de la victime Daigen DING, un carnet jaune et son permis de conduire.
N’eût été l’intervention d’un certain Ndongo Dieng, le mis en cause serait encore toujours en liberté. Car, après son acte malsain, il s’était refugié à Pout chez un de ses amis du nom de Abraham. D’après Ndongo, tout juste après l’agression, un de ses chefs de nationalité chinoise lui a demandé de se rendre au chantier du stade LSS pour superviser les travaux de coulage.
« Une fois sur place, j’ai été mis au parfum de l’agression et la photo du mis en cause, qui avait déjà pris la poudre d’escampette, m’a été montrée et aussitôt je l’ai identifié pour aider la police à le retrouver. Je l’ai appelé au téléphone et c’est ainsi qu’il m’a passé un de ses amis du nom de Abraham qui se débrouillait un peu en français. Pour l’appâter tous les deux, je leur ai fait savoir que j’avais un chantier de quatre hectares au croisement 50 et que je voulais des ouvriers.
Soudain, le nommé Abraham m’a demandé s’il s’agissait d’un chantier chinois, j’ai répondu non que c’était celui d’un Sénégalais. Après plusieurs rendez vous pour les voir, ils m’ont finalement dit qu’ils étaient à Pout où ils ont été interpellés
Face aux policiers, le mis en cause nie en bloc les faits qui lui sont reprochés en prétextant qu’il était au travail lors de l’agression.
« Au moment de l’agression, j’étais dans un autre compartiment et j’étais occupé par mon travail. C’est après que j’ai été mis au courant de l’agression », a-t-il prétendu. N’ayant pas convaincu les enquêteurs, le mis en cause etson ami qui l’avait hébergé ont été arrêtés et déférés au parquet
Le Témoin
Quand il s’est retourné, il a pu identifier son agresseur avant que ce dernier ne lui donne encore 3 coups de bâton sur la tête. Il s’est évanoui et ses collègues, arrivés sur les lieux de l’agression, l’ont évacué à la clinique « Belle Vue » pour des soins
Le médecin traitant, en l’occurrence le docteur Cheikh Sy, l’a immédiatement admis au bloc opératoire pour une intervention chirurgicale. La victime souffrait en effet d’un traumatisme crânien avec une plaie pénétrante
Après son forfait, le mis en cause a immédiatement pris la fuite en emportant le sac de la victime contenant un ordinateur portable, une somme de quatre millions deux cent mille FCFA et un portefeuille avec à l’intérieur le passeport de la victime Daigen DING, un carnet jaune et son permis de conduire.
N’eût été l’intervention d’un certain Ndongo Dieng, le mis en cause serait encore toujours en liberté. Car, après son acte malsain, il s’était refugié à Pout chez un de ses amis du nom de Abraham. D’après Ndongo, tout juste après l’agression, un de ses chefs de nationalité chinoise lui a demandé de se rendre au chantier du stade LSS pour superviser les travaux de coulage.
« Une fois sur place, j’ai été mis au parfum de l’agression et la photo du mis en cause, qui avait déjà pris la poudre d’escampette, m’a été montrée et aussitôt je l’ai identifié pour aider la police à le retrouver. Je l’ai appelé au téléphone et c’est ainsi qu’il m’a passé un de ses amis du nom de Abraham qui se débrouillait un peu en français. Pour l’appâter tous les deux, je leur ai fait savoir que j’avais un chantier de quatre hectares au croisement 50 et que je voulais des ouvriers.
Soudain, le nommé Abraham m’a demandé s’il s’agissait d’un chantier chinois, j’ai répondu non que c’était celui d’un Sénégalais. Après plusieurs rendez vous pour les voir, ils m’ont finalement dit qu’ils étaient à Pout où ils ont été interpellés
Face aux policiers, le mis en cause nie en bloc les faits qui lui sont reprochés en prétextant qu’il était au travail lors de l’agression.
« Au moment de l’agression, j’étais dans un autre compartiment et j’étais occupé par mon travail. C’est après que j’ai été mis au courant de l’agression », a-t-il prétendu. N’ayant pas convaincu les enquêteurs, le mis en cause etson ami qui l’avait hébergé ont été arrêtés et déférés au parquet
Le Témoin