Interpellé sur les responsabilités de sa structure dans les tergiversations sur le prix de certaines denrées à la suite des mesures de baisse annoncées, Bou Diop, secrétaire général de l’Unacois Jappo, n’a pas raté sa cible. « Les tergiversations sont dûes au simple fait qu’à un discours politique, on a voulu donner une signification économique », a-t-il expliqué dans un entretien. Selon lui, « le manque de concertation de l’État est à l’origine de cette situation, car si le ministre avait saisi toutes les parties prenantes préalablement à sa sortie, il n’y aurait pas eu ces problèmes », a-t-il déclaré.
Pour expliquer ce défaut de procédure, Bou Diop a souligné que « les services du ministère du commerce ne maîtrisaient pas les prix du marché local sénégalais », ce qui de son point de vue a fait que « le commun des Sénégalais ne sent pas la baisse des prix des denrées au détail, même s’ils ont baissé au niveau des grossistes ». Par la même occasion, Bou Diop a expliqué les différentes péripéties du problème des denrées : « Nous avions attiré l’attention du Gouvernement depuis novembre 2007. Quand nous avons vu la crise venir, nous avions prévenu le Gouvernement en lui suggérant d’aider les importateurs à remplir leurs stocks avant que les cours mondiaux ne montent, sans qu’il n’ait réagi », a rappelé Bou Diop.
« Quand au mois de mars 2008, la crise s’était déclarée, l’État était revenu à la charge pour accuser les commerçants d’avoir organiser cette crise. Il avait alors augmenté nos marges par un décret ministériel à 2000 Fcfa pour les importateurs, 5000 Fcfa pour les grossistes et 15 Fcfa pour les détaillants », a encore rappelé le secrétaire général de l’Unacois Jappo. Une mesure, toujours selon lui, qui aura pour conséquences, « la baisse de leurs gains ».
Dans une autre mesure, pour mieux stabiliser les prix des céréales, Bou Diop a suggéré que « l’État mette sur place une unité de crédit pour financer les produits de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance et le riz de la vallée ».
D’ici là, le prix des denrées connaît encore des tergiversations au niveau de la base. Le commun des Sénégalais estime qu’il y a simplement une manipulation politique pour lui faire croire à une baisse généralisée. Le panier de la ménagère continue d’en subir le revers.
Pour expliquer ce défaut de procédure, Bou Diop a souligné que « les services du ministère du commerce ne maîtrisaient pas les prix du marché local sénégalais », ce qui de son point de vue a fait que « le commun des Sénégalais ne sent pas la baisse des prix des denrées au détail, même s’ils ont baissé au niveau des grossistes ». Par la même occasion, Bou Diop a expliqué les différentes péripéties du problème des denrées : « Nous avions attiré l’attention du Gouvernement depuis novembre 2007. Quand nous avons vu la crise venir, nous avions prévenu le Gouvernement en lui suggérant d’aider les importateurs à remplir leurs stocks avant que les cours mondiaux ne montent, sans qu’il n’ait réagi », a rappelé Bou Diop.
« Quand au mois de mars 2008, la crise s’était déclarée, l’État était revenu à la charge pour accuser les commerçants d’avoir organiser cette crise. Il avait alors augmenté nos marges par un décret ministériel à 2000 Fcfa pour les importateurs, 5000 Fcfa pour les grossistes et 15 Fcfa pour les détaillants », a encore rappelé le secrétaire général de l’Unacois Jappo. Une mesure, toujours selon lui, qui aura pour conséquences, « la baisse de leurs gains ».
Dans une autre mesure, pour mieux stabiliser les prix des céréales, Bou Diop a suggéré que « l’État mette sur place une unité de crédit pour financer les produits de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance et le riz de la vallée ».
D’ici là, le prix des denrées connaît encore des tergiversations au niveau de la base. Le commun des Sénégalais estime qu’il y a simplement une manipulation politique pour lui faire croire à une baisse généralisée. Le panier de la ménagère continue d’en subir le revers.