"Nous avons vu comment les terrains autour de Ouakam, de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, ont été donnés à des privés, parfois à 4000 FCfa le m2, et vendues avec obligation de Me Wade aux Directeurs généraux de sociétés nationales d'acheter, c'est-à-dire l'Etat donne à un privé qui revend à l'Etat. L'Etat vend à 4000 FCfa le m2 à un privé qui revend à l'Artp (Agence de régulation des travaux publics) à 600.000 FCfa le m2. La CDC (Caisse de dépôts et de consignations) a fait pareil. On a obligé l'Ipres à acheter des terres qui ont été cédées à des privés à 4000 FCfa le m2 contre 250.000 FCfa le m2. C'était souvent sur 30,80 hectares, etc., un montage sur des milliers d'hectares", a révélé Thierno Alassane Sall.
Loin d'en avoir fini avec Me Wade qui veut leur faire un mauvais procès, il poursuit pour déballer : "Des avocats ont reçu, sans que je vois, en tant que Directeur général de l'Artp, la contrepartie des sommes colossales, souvent plus de 100 millions FCfa. J'ai voulu porter plainte, mais leurs confrères m'ont dit que c'est difficile à prouver. Je comprends qu'il y a une certaine forme de solidarité entre eux. Aujourd'hui, certains d'entre eux sont en train de défendre Karim Wade dans son dossier. Je pourrais aussi parler d'un célèbre architecte qui se trouve être, à ses heures perdues, un défenseur de toutes les formes de droits y compris aussi occuper certaines terres illégalement. Il a suffi d'une lettre de Me Wade dans tous les cas cités pour sommer l'Artp de payer des prestations qui n'avaient rien à voir avec sa vocation, car sa mission n'était assise sur aucun contrat en bonne et due forme. Quand on organise une aussi vaste entreprise de chiffonnage et de pillage des ressources publiques en utilisant des décrets, on devrait se garder de donner des leçons. C'est Me Wade qui a, avec l'achat de la 3G de la Sonatel, acheté des terres pour construire des immeubles".
Aussi M. Sall conclut-il : "Quand on érige la bonne gouvernance et la transparence en règle et on met en place l'Ofnac, on ne devait pas s'attendre à ce que Me Wade nous donne des leçons. Quand on a de tels dossiers, les citoyens ont le droit de savoir comment et dans quelles conditions cette affaire (Arcelor Mittal) a été dénouée. Pour quelle raison, il était préférable à l'Etat du Sénégal de procéder de cette façon et de signer dans les conditions dont on ne connaît pas encore les contours".
Loin d'en avoir fini avec Me Wade qui veut leur faire un mauvais procès, il poursuit pour déballer : "Des avocats ont reçu, sans que je vois, en tant que Directeur général de l'Artp, la contrepartie des sommes colossales, souvent plus de 100 millions FCfa. J'ai voulu porter plainte, mais leurs confrères m'ont dit que c'est difficile à prouver. Je comprends qu'il y a une certaine forme de solidarité entre eux. Aujourd'hui, certains d'entre eux sont en train de défendre Karim Wade dans son dossier. Je pourrais aussi parler d'un célèbre architecte qui se trouve être, à ses heures perdues, un défenseur de toutes les formes de droits y compris aussi occuper certaines terres illégalement. Il a suffi d'une lettre de Me Wade dans tous les cas cités pour sommer l'Artp de payer des prestations qui n'avaient rien à voir avec sa vocation, car sa mission n'était assise sur aucun contrat en bonne et due forme. Quand on organise une aussi vaste entreprise de chiffonnage et de pillage des ressources publiques en utilisant des décrets, on devrait se garder de donner des leçons. C'est Me Wade qui a, avec l'achat de la 3G de la Sonatel, acheté des terres pour construire des immeubles".
Aussi M. Sall conclut-il : "Quand on érige la bonne gouvernance et la transparence en règle et on met en place l'Ofnac, on ne devait pas s'attendre à ce que Me Wade nous donne des leçons. Quand on a de tels dossiers, les citoyens ont le droit de savoir comment et dans quelles conditions cette affaire (Arcelor Mittal) a été dénouée. Pour quelle raison, il était préférable à l'Etat du Sénégal de procéder de cette façon et de signer dans les conditions dont on ne connaît pas encore les contours".