Or, les choses sont on ne peut plus clair : alors que des élections présidentielles sont programmées pour février 2012, l'actuel président âgé de 85 ans se démène bec et ongle - ou plutôt ruse et stratégie - pour placer au pouvoir son fils Karim, déjà fortement impliqué (dans tous les sens du terme ?) dans les affaires (même motifs, même punitions ?) de l'Etat.
Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, semble ainsi farouchement décidé à établir sa famille pour longtemps à la tête du Sénégal.
Ne reculant devant rien .... et luttant contre le temps, les élections approchant, il vient même de solliciter une procédure d'urgence pour le vote du Projet de Loi Constitutionnelle instituant le ticket de l'élection simultanée, au suffrage universel du Président et du Vice Président de la République.
Réunie autour de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS), l'opposition sénégalaise ainsi que des organisations de la société civile ont promis de combattre le projet de l'élection présidentielle sur ticket, jusqu'à son retrait.
Une campagne «touche pas à ma Constitution» est mise en place depuis ce samedi 18 juin par la RADDHO (Rencontre Africiane pour les Droits de l'Homme) d'Alioune Tine et d'autres organisations de la société civile. Ils comptent se battre jusqu'au bout pour éviter que cette loi ne passe.
L'enjeu du dossier ? Selon le journal Challenger il est " évident que, si la révision de la constitution venait à être acceptée par les Sénégalais, Me Wade prendra comme colistier son fils lors de la présidentielle à venir et, en cas de victoire, se retirera plus tard pour laisser le fauteuil présidentiel à son dauphin constitutionnel, en évoquant des raisons de santé."
Mais les Sénégalais comptent bien ne pas se laisser faire ... même si l'actuel Chef de l'Etat semble prêt à tout ou presque pour maintenir sa famille au pouvoir.
Lundi, la police sénégalaise a procédé à des interpellations, dont le socialiste Barthélémy Dias, suite à la manifestation de protestation improvisée par de jeunes opposants au projet gouvernemental de réforme institutionnelle.
Le leader des jeunesses du Parti socialiste a été interpelé alors qu'il circulait à bord de son 4x4, tandis que ses compagnons brandissaient des cartons rouges sur leur passage.
Les protestataires ont surgi des artères jouxtant Sandaga, dans le centre-ville de Dakar, avant d'être dispersés par les policiers qui ont interpellé certains des protagonistes.
Sources: Agence sénégalaise de Presse, Presse sénégalaise, Le Challenger
Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, semble ainsi farouchement décidé à établir sa famille pour longtemps à la tête du Sénégal.
Ne reculant devant rien .... et luttant contre le temps, les élections approchant, il vient même de solliciter une procédure d'urgence pour le vote du Projet de Loi Constitutionnelle instituant le ticket de l'élection simultanée, au suffrage universel du Président et du Vice Président de la République.
Réunie autour de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS), l'opposition sénégalaise ainsi que des organisations de la société civile ont promis de combattre le projet de l'élection présidentielle sur ticket, jusqu'à son retrait.
Une campagne «touche pas à ma Constitution» est mise en place depuis ce samedi 18 juin par la RADDHO (Rencontre Africiane pour les Droits de l'Homme) d'Alioune Tine et d'autres organisations de la société civile. Ils comptent se battre jusqu'au bout pour éviter que cette loi ne passe.
L'enjeu du dossier ? Selon le journal Challenger il est " évident que, si la révision de la constitution venait à être acceptée par les Sénégalais, Me Wade prendra comme colistier son fils lors de la présidentielle à venir et, en cas de victoire, se retirera plus tard pour laisser le fauteuil présidentiel à son dauphin constitutionnel, en évoquant des raisons de santé."
Mais les Sénégalais comptent bien ne pas se laisser faire ... même si l'actuel Chef de l'Etat semble prêt à tout ou presque pour maintenir sa famille au pouvoir.
Lundi, la police sénégalaise a procédé à des interpellations, dont le socialiste Barthélémy Dias, suite à la manifestation de protestation improvisée par de jeunes opposants au projet gouvernemental de réforme institutionnelle.
Le leader des jeunesses du Parti socialiste a été interpelé alors qu'il circulait à bord de son 4x4, tandis que ses compagnons brandissaient des cartons rouges sur leur passage.
Les protestataires ont surgi des artères jouxtant Sandaga, dans le centre-ville de Dakar, avant d'être dispersés par les policiers qui ont interpellé certains des protagonistes.
Sources: Agence sénégalaise de Presse, Presse sénégalaise, Le Challenger