A la barre du tribunal d’instance de Mbour, ce jeudi, un prévenu, par ses délires, a révélé l’état alarmant de sa santé mentale qui constitue une grave menace pour la sécurité de son voisinage.
«J’avais besoin d’un charpentier pour une bergerie et c’est mon frère qui m’a mis en rapport avec lui. Mais je regrette amèrement de l’avoir engagé. Il ne cesse de nous mener la vie dure. Tous les jours, il nous jette des pierres, nous insulte. Une fois, il m’a jeté une brique que j’ai fort heureusement eu le réflexe d’esquiver. C’est un véritable danger pour le quartier», déclare B. Sané la partie civile.
«Monsieur le Président, cet homme, j’ai travaillé pour lui et j’ai accepté d’attendre qu’il ait de l’argent pour me payer. Moi c’est Pa Cissé qui me soigne avec des concoctions parce que j’ai horreur des médicaments.
Tout le problème, c’est que C. Sané est un homme qui hante mes sommeils la nuit. Et il est amoureux de moi. Il m’en veut parce que je n’ai pas répondu à ses avances. Je vous jure, donnez-moi un pistolet. Si je tire sur lui il ne va pas mourir», répète le prévenu inarrêtable.
Inquiet, le plaignant jure que, libre, le prévenu va constituer un véritable danger pour tout le voisinage.
«Il vit avec sa grand-mère qui ne peut rien contre lui et son père ne veut pas prendre ses responsabilités», argue-t-il.
«Monsieur le Président, cet homme (la partie civile), vous ne le connaissez pas, c’est un fumeur de chanvre indien. C’est la deuxième fois qu’il m’envoie en prison alors que je ne lui ai rien fait», conclut le prévenu.
Le tribunal l’a condamné à un an de prison ferme.
«J’avais besoin d’un charpentier pour une bergerie et c’est mon frère qui m’a mis en rapport avec lui. Mais je regrette amèrement de l’avoir engagé. Il ne cesse de nous mener la vie dure. Tous les jours, il nous jette des pierres, nous insulte. Une fois, il m’a jeté une brique que j’ai fort heureusement eu le réflexe d’esquiver. C’est un véritable danger pour le quartier», déclare B. Sané la partie civile.
«Monsieur le Président, cet homme, j’ai travaillé pour lui et j’ai accepté d’attendre qu’il ait de l’argent pour me payer. Moi c’est Pa Cissé qui me soigne avec des concoctions parce que j’ai horreur des médicaments.
Tout le problème, c’est que C. Sané est un homme qui hante mes sommeils la nuit. Et il est amoureux de moi. Il m’en veut parce que je n’ai pas répondu à ses avances. Je vous jure, donnez-moi un pistolet. Si je tire sur lui il ne va pas mourir», répète le prévenu inarrêtable.
Inquiet, le plaignant jure que, libre, le prévenu va constituer un véritable danger pour tout le voisinage.
«Il vit avec sa grand-mère qui ne peut rien contre lui et son père ne veut pas prendre ses responsabilités», argue-t-il.
«Monsieur le Président, cet homme (la partie civile), vous ne le connaissez pas, c’est un fumeur de chanvre indien. C’est la deuxième fois qu’il m’envoie en prison alors que je ne lui ai rien fait», conclut le prévenu.
Le tribunal l’a condamné à un an de prison ferme.