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Vendredi 1 Juin 2012

Traçabilité des biens mal acquis Des immeubles localisés aux Almadies, à Sacré-Cœur et à Fann…


Décidément, le nouveau régime est décidé, contre vents et marées, à faire la lumière sur l’argent du contribuable dilapidé par des dignitaires de l’ancien régime. Tous les moyens de répression de l’Etat sont mis à contribution. De la gendarmerie, à la police des frontières, en passant par la division des investigations criminelles et les différents démembrements de la justice, rien n’est laissé sur la touche, dans la traque aux biens mal acquis.



Traçabilité des biens mal acquis Des immeubles localisés aux Almadies, à Sacré-Cœur et à Fann…
Almadies, Sacré-Cœur et Fann Résidence, entre autres, sont, de sources concordantes, les quartiers qui abritent le plus d’immeubles R+3 ou R+4, obtenus dans le cadre de ce qu’il convient d’appeler des biens mal acquis. A en croire les mêmes sources, c’est sur une dizaine de ces immeubles, que les autorités veulent mettre la main. Selon des indiscrétions, il est noté qu’une seule personne peut se retrouver avec plusieurs immeubles à Fann et à Sacré-Cœur, des quartiers résidentiels où il faut débourser entre un à deux millions pour louer un appartement.

Leurs propriétaires sont déjà dans les viseurs. Il s’agit, d’après les mêmes sources, d’anciens ministres d’Etat, de simples ministres, de Présidents d’Institutions et même d’anciens maires, tous soupçonnés de s’être enrichis, en un temps record. Les enquêteurs sont, également, sur une piste, dans le cas de l’enrichissement illicite, d’un ancien ministre d’Etat de Wade qui sera bientôt entendu. Car, l’obtention de son compte qu’il gère avec un de ses collaborateurs, cadre libéral, est jugée très douteuse. Il en serait de même pour d’anciens dignitaires qui, tout le temps du règne libéral, ne se sont illustrés que par le partage de terrains à Dakar et dans d’autres localités.

Cette traque peut, aussi, être assimilée à un respect des promesses électorales, si l’on sait que Macky Sall doit son élection, aux allures de plébiscite, à un vote d’exigence populaire d’un assainissement de la gestion des affaires publiques qui, impérativement, passe par un état, froid et implacable des lieux. Pour cela, il va sans dire que des têtes devront tomber et si, d’aucuns parlent de chasse aux sorcières, c’est méconnaitre l’ampleur de la promotion de médiocres, sous l’ère libérale qui, inconscients de leur devoir citoyen, s’en sont mis plein les poches, au mépris de la grande misère populaire. On ferait, donc, mieux de parler de traque, légitime et désirée, des biens mal acquis.

Sékou Dianko DIATTA

REWMI QUOTIDIEN






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