Crédité d’une note de 2.9, le Sénégal « a la même note que celle de 2001 », a annoncé au cours d’une conférence de presse Dominique Corréa, responsable du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International.
« On constate un important recul du score et du rang du Sénégal qui connaît une forte régression régulièrement depuis 2008, alors que d’autres pays africains, connaissant les mêmes conditions de gestion de leur développement, sont beaucoup mieux notés », a-t-il souligné.
Soulignant que les récentes modifications apportées au Code des marchés publics ne sont pas de nature à contribuer à une gestion transparente de la commande publique, M. Corréa a demandé au gouvernement d’élaborer un projet de loi destiné à améliorer l’accès du citoyen à l’information sur la gestion des ressources publiques.
« Nous avons le droit et la responsabilité de demander à l’Etat de nous rendre compte », a-t-il déclaré.
Les récentes modifications apportées au Code des marchés publics, a-t-il noté, « ne contribuent pas à une gestion transparente de la passation de la commande publique et montrent le manque de volonté réelle dans la lutte contre la corruption », a-t-il notamment déclaré.
Le gouvernement sénégalais a récemment décidé de modifier son Code des marchés publics, qui soustrait la Présidence de la République et les ministères de souveraineté de la sphère de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
« Nous dénonçons fortement les modifications apportées au Code des marchés publics, d’autant plus que c’est la Constitution qui stipule que le président de la République définit la politique de la nation », a déclaré le responsable du Forum Civil.
L’Indice de perception de la corruption de Transparency International, établi sur la base d’enquêtes réalisées pendant deux ans, vise à mesurer l’évolution de la corruption passive dans les secteurs de l’administration publique et de la classe politique.
NTG/od/APA
« On constate un important recul du score et du rang du Sénégal qui connaît une forte régression régulièrement depuis 2008, alors que d’autres pays africains, connaissant les mêmes conditions de gestion de leur développement, sont beaucoup mieux notés », a-t-il souligné.
Soulignant que les récentes modifications apportées au Code des marchés publics ne sont pas de nature à contribuer à une gestion transparente de la commande publique, M. Corréa a demandé au gouvernement d’élaborer un projet de loi destiné à améliorer l’accès du citoyen à l’information sur la gestion des ressources publiques.
« Nous avons le droit et la responsabilité de demander à l’Etat de nous rendre compte », a-t-il déclaré.
Les récentes modifications apportées au Code des marchés publics, a-t-il noté, « ne contribuent pas à une gestion transparente de la passation de la commande publique et montrent le manque de volonté réelle dans la lutte contre la corruption », a-t-il notamment déclaré.
Le gouvernement sénégalais a récemment décidé de modifier son Code des marchés publics, qui soustrait la Présidence de la République et les ministères de souveraineté de la sphère de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
« Nous dénonçons fortement les modifications apportées au Code des marchés publics, d’autant plus que c’est la Constitution qui stipule que le président de la République définit la politique de la nation », a déclaré le responsable du Forum Civil.
L’Indice de perception de la corruption de Transparency International, établi sur la base d’enquêtes réalisées pendant deux ans, vise à mesurer l’évolution de la corruption passive dans les secteurs de l’administration publique et de la classe politique.
NTG/od/APA