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Trois ans de rêve, l’Agence Reva donne naissance à des emplois, fermes et plusieurs hectares aménagés

LERAL.NET - Crée en 2006, l’Agence nationale du Plan de retour à l’agriculture (ANREVA) attendre février 2008 pour faire son décollage effectif. En l’espace de trois ans, cette agence dont l’objectif était de lutter contre l’émigration clandestine, l’exode rural, la pauvreté, entre autres a généré 7000 emplois sur un espace de 1700 hectares dont 14 fermes. Un résultat qui a valu à l’agence une « récompense » de taille avec une certification au système de Management Qualité de la norme internationale ISO 9001-2008. L’agence a profité de sa rencontre d’hier pour faire son bilan d’étape.


Rédigé par leral.net le Jeudi 5 Mai 2011 à 18:34 | | 0 commentaire(s)|

Trois ans de rêve, l’Agence Reva donne naissance à des emplois, fermes et plusieurs hectares aménagés
Le rêve est finalement devenu réalité. En effet, lors de sa création en 2006 (fonctionnelle en 2008), beaucoup avaient ri sous cap, comme quoi l’agence nationale du Plan de retour à l’agriculture (ANREVA) serait un mort-né. Une création de trop ! Après trois ans d’existence, voilà que l’équipe amené par El Hadji Malick Sarr, son directeur général vient de prouver le contraire. En fait l’objectif principal du Reva était de promouvoir la maîtrise de l’eau pour l’agriculture, d’appuyer les initiatives privées en matière agricole, de promouvoir des exploitions agricoles mixtes et intégrées et surtout de sécuriser la commercialisation des produits; en luttant contre la pauvreté.

« Les gens ont une idée négative des agences. Nous avons voulu montrer dans la pratique que le problème ce n’est pas d’être appelé agence, mais de prouver par des résultats, par un bon outil de gouvernance, de gestion d’entreprise qu’on est fiable. Depuis lors on s’est engagé sur cette démarche qualité. L’agence s’inscrit dans le domaine des agences respectables », fait savoir le directeur général de l’agence Reva, El Hadji Malick Sarr.
Ainsi, en l’espace de trois ans, l’agence a mis en œuvre 14 fermes : Djilakh, Darou Ndoye, Ndièguène, Kirène, Tivaoune Peulh, Khombole, Ndèye Ngomène, Diossong, Taiba Niassène, Diabel, Diaglé, Gapakh, Keur Gallo, Thieppe, Keur Momar Sarr; toutes horticoles, laitières, piscicoles et avicoles. En plus de cela 1700 ha ont été aménagés et 7000 emplois crées. « Un grand pas qui a nécessité 10 milliards de francs comme ressources, dont 596 millions apportés par le Maroc, 7,6 milliards par l’Espace et le reste (3,42 milliards) par le Sénégal. L’accent a été plus mis sur la mise en valeur des infrastructures ont d’ailleurs engloutis 82 % de ces ressources, mais ayant générés 3954 tonnes sur 17 spécialités », ajoute, M Sarr. L’idée de départ était pour ces derniers de savoir pourquoi notre agriculture était vulnérable, pour les ménages étaient pauvres et qu’est ce qu’il fallait pour réduire ou résoudre le déficit au niveau de la balance commerciale du Sénégal.

Une bonne production : une difficulté pour la commercialisation

Chemin faisant le Reva est parvenu à faire bouger les choses. « Actuellement, nous avons 8500 emplois directs, 800 personnes formées et que chacune d’entre elle a un revenu annuel en moyenne de 800.000 f » Une bonne affaire qui pousse, M Ibrahima Wade, secrétaire général de la Stratégie de Croissance accélérée (SCA), a demandé aux autres bureaucrates de sortir des salons climatisées pour aller sur le terrain et voir la réalité. « Sur un objectif de production de158 000 tonnes et d’exportation de 50.000 tonnes à horizon 2015, le Sénégal est à 3500 tonnes » Il pense pouvoir dépasser le gap. Ce qui fera dire à Alé Lô que le meilleur est dans l’agriculture « il faudra s’organiser pour en faire un levier du développement » Pour sa part, Cheikh Seydina Sadibou Diop, directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, demande à ce que chaque communauté rurale ait sa ferme. Ainsi, le Reva sera élargi pour 9 autres fermes d’ici fin 2012. Ce sera pour les zones de : Mbilor, Diama Maraye, Point Sarène, Kafese, Kandio Kamako, Keur Ali Bassine, Nétéboulou et Nguélou.

Malgré cette bonne production, la commercialisation reste le grand fléau pour ces agricultures. Ils ont tous les problèmes du monde pour écouler leur production. Sur ce point, l’agence fait de l’orientation commerciale un important service d’appui à la diversification des débouchées et au développement de circuits de distribution des produits des fermes. D’où initiative des « louma agricoles, en espaces urbains d’échanges directs, les appels à manifestation d’intérêt commercial, car précise t-il « dans l’actuel principe directeur, la vente précède la production. »

Par Ousmane LY